Poeme : Paraître Ou Etre…
Paraître Ou Etre…
Si tu savais comme je souffre,
Tu me vois,
Tu me parles,
Pourtant,
Tu ne regarde pas.
Tu m’as rencontrée,
Tu m’as vu sourire,
Tu m’as vu rire,
Tu m’as vu,
Ou plutot,
Tu as vu mon paraître…
Tu ne comprend donc pas…
Je croyais que toi pourrait comprendre,
Et pourtant je me rend compte que personne ne peut comprendre,
Tu me vois forte,
Tu me vois me battre,
Tu as de l’admiration pour moi,
Pourtant,
Si tu savais,
Je ne suis pas forte mais faible.
Oui je suis faible.
Tu ne comprends pas ?
C’est pourtant simple,
Dès qu’il y a un problème je suis la,
Quand on a besoin de moi je suis la,
ON me prend alors pour quelqu’un de fort,
Quelqu’un a qui on peut se confier,
Capable de supporter,
Qui agis dans l’ombre,
Pourtant,
Dès que je suis seule,
Je pleure,
Je suis perdue,
Je ne suis rien,
Tout sa à cause de mon empathie…
Je ne peux pas être moi même,
Tant de fois j’aurai voulu dire « PUTIN TU ME FAIS CHIER ARRETE SA ME FAIS MAL »
Je ne le dis pas,
Pourquoi ?
Car quand j’entends sa et que je ressens qu’on m’apprécie derrière sa me fait souffrir.
Sais-tu ce que c’est que de se faire traiter de poufiasse, de se faire traiter d’idiote et de savoir qu’au fond il t’apprécie mais qu’il le fait quand même ?
Tu ne peux pas comprendre sa…
Tu me vois prétencieuse alors qu’en fait,
Ce n’est qu’un moyen que j’ai trouver pour cacher ma modestie.
Oui je suis modeste,
C’est dur à croire hein ?
Pourtant si tu me connaissais vraiment,
Si tu avais vraiment voulu me connaître tu le saurai,
Je paraîs,
Je ne suis pas.
Lorsque je veux être,
Tu me répond alors « Toi qui est empathique tu devrai savoir que sa m’enerve »
Sais-tu ce que sa fais mal d’entendre sa ?
C’est comme dire « tu dois savoir exactement quoi faire pour éviter de faire chier »
C’est aussi comme dire « tu n’as pas droit aux défaults »
Autant directement dire,
Ne vis pas,
Ne sois pas toi même,
Je t’aime pas tel que tu es,
Autant dire que je ne serai jamais être moi même,
Je ne peux ni réagir à des remarques,
Ni être moi même car on me reproche après de l’être,
Que dois-je faire ?
Je souffre,
Je ne suis rien,
Je me suis laissée ratrapée par mes anciennes vies,
Elles seules me comprennent,
Elles seules savent ce que j’endure,
Elles seules souffrent avec moi.
Je suis faible,
Je ne sais pas mener ma vie,
Lorsque je suis moi même tu rigoles,
Tu me vois jamais,
Tu t’ai fais une image de moi,
Pourtant,
Tu n’as fais que recopier mon paraître,
Je ne suis pas courageuse,
Ni même surhumaine,
Non loin de la,
La seule preuve de courage que j’aie fais c’est celle de te révéler sa maintenant.
Pourquoi pas avant ?
Car tu n’aurai pas compris,
Pas compris comme je souffre,
Pas compris tout e que j’essaie de faire,
Je suis lâche,
Je ne vaux rien,
Je ne suis que bonne à servir les autres,
A être comme ILS veulent que je sois,
L’empathie est géniale pour sa,
Je suis comme tu veux ?
J’ai pourtant essayé de ne pas l’être,
Je croyais t’avoir trouver,
Je croyais que j’arriverai avec toi à ne pas paraître,
Mais je m’étais tromper,
Tu es comme les autres,
Imcompréhensif.
Tu me dis susceptible,
Mais sais-tu combien un simple mot munis de mille et un ressenti peut toucher droit au cœur ?
Non tu ne le sais pas,
Tu ne te connais même pas toi même.
Va dire à un empathique qu’il est nulle,
Il ne te dira rien,
Mais au fond il aura ressentis si les sentiments étaient sincère,
Et il aura pris beaucoup plus que tu n’aurai pris si on te l’avait dit.
Si tu savais combien j’aurai voulu que tu soies celui qui me comprenne,
Tu ne le sauras jamais,
Je ne comprend pas,
Je t’aime comme tu es,
Non comme tu parais,
Je connais tes points faibles,
Et alors ?
Je m’en contre fiche.
Car je t’aime tel que tu es,
Mais toi,
Je croyais que tu chercherai plus loin que le paraitre,
Tu me fais mal,
Oui TU me fais mal.
Tu prend plaisir à jouer sur mes douleurs,
Continue,
J’ai l’habitude qu’on joue sur mes douleurs,
J’ai l’habitude de souffrir,
Oui je pourrai te dire que sa me fais mal,
Mais tu t’est tellement fais à l’image que j’étais forte,
Que tu ne comprendrai pas.
J’éspère qu’un jour,
Tu sauras vraiment qui je suis,
Je suis quelqu’un de faible,
Quelqu’un qui esaie desesperement de se battre,
Qui persevere à travers les douleurs qu’on lui met,
Mais qui reste faible.
Krieger est mon nom,
Guerrie il signifie,
Oui je suis une guerrier qui se bat,
Mais malgré tout je mourrai dans la bataille,
Je mourrai seule,
Je mourrai en tant que personne forte,
Et pourtant,
J’étais si faible,
Mais sa,
Personne ne le saura,
Car personne n’aura chercher à voir plus loin.
J’éspère que tu me verras toujours aussi forte,
C’est la seule chose que j’aurai su faire,
Paraître.
Un jour l’on ma dit que seul tes amis sauront voir qui tu es vraiment,
En effet seuls mes amis ot su le voir,
Mais,
Quels amis.
J’éspère que lorsque tu liras sa je serai morte,
Alors tu sauras enfin ma vrai douleur,
Que pendant tant de temps tu auras pris plaisir à ignorer.
Tu me vois,
Tu me parles,
Pourtant,
Tu ne regarde pas.
Tu m’as rencontrée,
Tu m’as vu sourire,
Tu m’as vu rire,
Tu m’as vu,
Ou plutot,
Tu as vu mon paraître…
Tu ne comprend donc pas…
Je croyais que toi pourrait comprendre,
Et pourtant je me rend compte que personne ne peut comprendre,
Tu me vois forte,
Tu me vois me battre,
Tu as de l’admiration pour moi,
Pourtant,
Si tu savais,
Je ne suis pas forte mais faible.
Oui je suis faible.
Tu ne comprends pas ?
C’est pourtant simple,
Dès qu’il y a un problème je suis la,
Quand on a besoin de moi je suis la,
ON me prend alors pour quelqu’un de fort,
Quelqu’un a qui on peut se confier,
Capable de supporter,
Qui agis dans l’ombre,
Pourtant,
Dès que je suis seule,
Je pleure,
Je suis perdue,
Je ne suis rien,
Tout sa à cause de mon empathie…
Je ne peux pas être moi même,
Tant de fois j’aurai voulu dire « PUTIN TU ME FAIS CHIER ARRETE SA ME FAIS MAL »
Je ne le dis pas,
Pourquoi ?
Car quand j’entends sa et que je ressens qu’on m’apprécie derrière sa me fait souffrir.
Sais-tu ce que c’est que de se faire traiter de poufiasse, de se faire traiter d’idiote et de savoir qu’au fond il t’apprécie mais qu’il le fait quand même ?
Tu ne peux pas comprendre sa…
Tu me vois prétencieuse alors qu’en fait,
Ce n’est qu’un moyen que j’ai trouver pour cacher ma modestie.
Oui je suis modeste,
C’est dur à croire hein ?
Pourtant si tu me connaissais vraiment,
Si tu avais vraiment voulu me connaître tu le saurai,
Je paraîs,
Je ne suis pas.
Lorsque je veux être,
Tu me répond alors « Toi qui est empathique tu devrai savoir que sa m’enerve »
Sais-tu ce que sa fais mal d’entendre sa ?
C’est comme dire « tu dois savoir exactement quoi faire pour éviter de faire chier »
C’est aussi comme dire « tu n’as pas droit aux défaults »
Autant directement dire,
Ne vis pas,
Ne sois pas toi même,
Je t’aime pas tel que tu es,
Autant dire que je ne serai jamais être moi même,
Je ne peux ni réagir à des remarques,
Ni être moi même car on me reproche après de l’être,
Que dois-je faire ?
Je souffre,
Je ne suis rien,
Je me suis laissée ratrapée par mes anciennes vies,
Elles seules me comprennent,
Elles seules savent ce que j’endure,
Elles seules souffrent avec moi.
Je suis faible,
Je ne sais pas mener ma vie,
Lorsque je suis moi même tu rigoles,
Tu me vois jamais,
Tu t’ai fais une image de moi,
Pourtant,
Tu n’as fais que recopier mon paraître,
Je ne suis pas courageuse,
Ni même surhumaine,
Non loin de la,
La seule preuve de courage que j’aie fais c’est celle de te révéler sa maintenant.
Pourquoi pas avant ?
Car tu n’aurai pas compris,
Pas compris comme je souffre,
Pas compris tout e que j’essaie de faire,
Je suis lâche,
Je ne vaux rien,
Je ne suis que bonne à servir les autres,
A être comme ILS veulent que je sois,
L’empathie est géniale pour sa,
Je suis comme tu veux ?
J’ai pourtant essayé de ne pas l’être,
Je croyais t’avoir trouver,
Je croyais que j’arriverai avec toi à ne pas paraître,
Mais je m’étais tromper,
Tu es comme les autres,
Imcompréhensif.
Tu me dis susceptible,
Mais sais-tu combien un simple mot munis de mille et un ressenti peut toucher droit au cœur ?
Non tu ne le sais pas,
Tu ne te connais même pas toi même.
Va dire à un empathique qu’il est nulle,
Il ne te dira rien,
Mais au fond il aura ressentis si les sentiments étaient sincère,
Et il aura pris beaucoup plus que tu n’aurai pris si on te l’avait dit.
Si tu savais combien j’aurai voulu que tu soies celui qui me comprenne,
Tu ne le sauras jamais,
Je ne comprend pas,
Je t’aime comme tu es,
Non comme tu parais,
Je connais tes points faibles,
Et alors ?
Je m’en contre fiche.
Car je t’aime tel que tu es,
Mais toi,
Je croyais que tu chercherai plus loin que le paraitre,
Tu me fais mal,
Oui TU me fais mal.
Tu prend plaisir à jouer sur mes douleurs,
Continue,
J’ai l’habitude qu’on joue sur mes douleurs,
J’ai l’habitude de souffrir,
Oui je pourrai te dire que sa me fais mal,
Mais tu t’est tellement fais à l’image que j’étais forte,
Que tu ne comprendrai pas.
J’éspère qu’un jour,
Tu sauras vraiment qui je suis,
Je suis quelqu’un de faible,
Quelqu’un qui esaie desesperement de se battre,
Qui persevere à travers les douleurs qu’on lui met,
Mais qui reste faible.
Krieger est mon nom,
Guerrie il signifie,
Oui je suis une guerrier qui se bat,
Mais malgré tout je mourrai dans la bataille,
Je mourrai seule,
Je mourrai en tant que personne forte,
Et pourtant,
J’étais si faible,
Mais sa,
Personne ne le saura,
Car personne n’aura chercher à voir plus loin.
J’éspère que tu me verras toujours aussi forte,
C’est la seule chose que j’aurai su faire,
Paraître.
Un jour l’on ma dit que seul tes amis sauront voir qui tu es vraiment,
En effet seuls mes amis ot su le voir,
Mais,
Quels amis.
J’éspère que lorsque tu liras sa je serai morte,
Alors tu sauras enfin ma vrai douleur,
Que pendant tant de temps tu auras pris plaisir à ignorer.
Draco
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Poème en Phonétique
si ty savε kɔmə ʒə sufʁə,
ty mə vwa,
ty mə paʁlə,
puʁtɑ̃,
ty nə ʁəɡaʁdə pa.
ty ma ʁɑ̃kɔ̃tʁe,
ty ma vy suʁiʁə,
ty ma vy ʁiʁə,
ty ma vy,
u plyto,
ty a vy mɔ̃ paʁεtʁə…
ty nə kɔ̃pʁɑ̃ dɔ̃k pa…
ʒə kʁwajε kə twa puʁʁε kɔ̃pʁɑ̃dʁə,
e puʁtɑ̃ ʒə mə ʁɑ̃ kɔ̃tə kə pεʁsɔnə nə pø kɔ̃pʁɑ̃dʁə,
ty mə vwa fɔʁtə,
ty mə vwa mə batʁə,
ty a də ladmiʁasjɔ̃ puʁ mwa,
puʁtɑ̃,
si ty savε,
ʒə nə sɥi pa fɔʁtə mε fεblə.
ui ʒə sɥi fεblə.
ty nə kɔ̃pʁɑ̃ pa ?
sε puʁtɑ̃ sɛ̃plə,
dε kil i a œ̃ pʁɔblεmə ʒə sɥi la,
kɑ̃t- ɔ̃n- a bəzwɛ̃ də mwa ʒə sɥi la,
ɔ̃ mə pʁɑ̃t- alɔʁ puʁ kεlkœ̃ də fɔʁ,
kεlkœ̃ a ki ɔ̃ pø sə kɔ̃fje,
kapablə də sypɔʁte,
ki aʒi dɑ̃ lɔ̃bʁə,
puʁtɑ̃,
dε kə ʒə sɥi sələ,
ʒə plœʁə,
ʒə sɥi pεʁdɥ,
ʒə nə sɥi ʁjɛ̃,
tu sa a kozə də mɔ̃n- ɑ̃pati…
ʒə nə pø pa εtʁə mwa mεmə,
tɑ̃ də fwa ʒoʁε vuly diʁə « pytɛ̃ ty mə fε ʃje aʁətə sa mə fε mal »
ʒə nə lə di pa,
puʁkwa ?
kaʁ kɑ̃ ʒɑ̃tɑ̃ sa e kə ʒə ʁəsɛ̃ kɔ̃ mapʁesi dəʁjεʁə sa mə fε sufʁiʁ.
sε ty sə kə sε kə də sə fεʁə tʁεte də pufjasə, də sə fεʁə tʁεte didjɔtə e də savwaʁ ko fɔ̃t- il tapʁesi mε kil lə fε kɑ̃ mεmə ?
ty nə pø pa kɔ̃pʁɑ̃dʁə sa…
ty mə vwa pʁetɑ̃sjøzə alɔʁ kɑ̃ fε,
sə nε kœ̃ mwajɛ̃ kə ʒε tʁuve puʁ kaʃe ma mɔdεsti.
ui ʒə sɥi mɔdεstə,
sε dyʁ a kʁwaʁə ɛ̃ ?
puʁtɑ̃ si ty mə kɔnεsε vʁεmɑ̃,
si ty avε vʁεmɑ̃ vuly mə kɔnεtʁə ty lə soʁε,
ʒə paʁε,
ʒə nə sɥi pa.
lɔʁskə ʒə vøz- εtʁə,
ty mə ʁepɔ̃t- alɔʁs « twa ki εt- ɑ̃patikə ty dəvʁε savwaʁ kə sa mɑ̃nεʁvə »
sε ty sə kə sa fε mal dɑ̃tɑ̃dʁə sa ?
sε kɔmə diʁə « ty dwa savwaʁ εɡzaktəmɑ̃ kwa fεʁə puʁ evite də fεʁə ʃjəʁ »
sεt- osi kɔmə diʁə « ty na pa dʁwa o defos »
otɑ̃ diʁεktəmɑ̃ diʁə,
nə vis pa,
nə swa pa twa mεmə,
ʒə tεmə pa tεl kə ty ε,
otɑ̃ diʁə kə ʒə nə səʁε ʒamεz- εtʁə mwa mεmə,
ʒə nə pø ni ʁeaʒiʁ a dε ʁəmaʁk,
ni εtʁə mwa mεmə kaʁ ɔ̃ mə ʁəpʁoʃə apʁε də lεtʁə,
kə dwa ʒə fεʁə ?
ʒə sufʁə,
ʒə nə sɥi ʁjɛ̃,
ʒə mə sɥi lεse ʁatʁape paʁ mεz- ɑ̃sjεnə vi,
εllə sələ mə kɔ̃pʁεne,
εllə sələ save sə kə ʒɑ̃dyʁə,
εllə sələ sufʁe avεk mwa.
ʒə sɥi fεblə,
ʒə nə sε pa məne ma vi,
lɔʁskə ʒə sɥi mwa mεmə ty ʁiɡɔlə,
ty mə vwa ʒamε,
ty tε fεz- ynə imaʒə də mwa,
puʁtɑ̃,
ty na fε kə ʁəkɔpje mɔ̃ paʁεtʁə,
ʒə nə sɥi pa kuʁaʒøzə,
ni mεmə syʁymεnə,
nɔ̃ lwɛ̃ də la,
la sələ pʁəvə də kuʁaʒə kə ʒε fε sε sεllə də tə ʁevele sa mɛ̃tənɑ̃.
puʁkwa pa avɑ̃ ?
kaʁ ty noʁε pa kɔ̃pʁi,
pa kɔ̃pʁi kɔmə ʒə sufʁə,
pa kɔ̃pʁi tut- ə kə ʒesε də fεʁə,
ʒə sɥi laʃə,
ʒə nə vo ʁjɛ̃,
ʒə nə sɥi kə bɔnə a sεʁviʁ lεz- otʁə,
a εtʁə kɔmə il vəle kə ʒə swa,
lɑ̃pati ε ʒenjalə puʁ sa,
ʒə sɥi kɔmə ty vø ?
ʒε puʁtɑ̃ esεje də nə pa lεtʁə,
ʒə kʁwajε tavwaʁ tʁuve,
ʒə kʁwajε kə ʒaʁivəʁε avεk twa a nə pa paʁεtʁə,
mε ʒə metε tʁɔ̃pe,
ty ε kɔmə lεz- otʁə,
ɛ̃kɔ̃pʁeɑ̃sif.
ty mə di sysεptiblə,
mε sε ty kɔ̃bjɛ̃ œ̃ sɛ̃plə mo myni də milə e œ̃ ʁəsɑ̃ti pø tuʃe dʁwa o kœʁ ?
nɔ̃ ty nə lə sε pa,
ty nə tə kɔnε mεmə pa twa mεmə.
va diʁə a œ̃n- ɑ̃patikə kil ε nylə,
il nə tə diʁa ʁjɛ̃,
mεz- o fɔ̃t- il oʁa ʁəsɑ̃ti si lε sɑ̃timɑ̃z- etε sɛ̃sεʁə,
e il oʁa pʁi boku plys kə ty noʁε pʁi si ɔ̃ tə lavε di.
si ty savε kɔ̃bjɛ̃ ʒoʁε vuly kə ty swa səlɥi ki mə kɔ̃pʁεnə,
ty nə lə soʁa ʒamε,
ʒə nə kɔ̃pʁɑ̃ pa,
ʒə tεmə kɔmə ty ε,
nɔ̃ kɔmə ty paʁε,
ʒə kɔnε tε pwɛ̃ fεblə,
e alɔʁ ?
ʒə mɑ̃ kɔ̃tʁə fiʃə.
kaʁ ʒə tεmə tεl kə ty ε,
mε twa,
ʒə kʁwajε kə ty ʃεʁʃəʁε plys lwɛ̃ kə lə paʁεtʁə,
ty mə fε mal,
ui ty mə fε mal.
ty pʁɑ̃ plεziʁ a ʒue syʁ mε dulœʁ,
kɔ̃tinɥ,
ʒε labitydə kɔ̃ ʒu syʁ mε dulœʁ,
ʒε labitydə də sufʁiʁ,
ui ʒə puʁʁε tə diʁə kə sa mə fε mal,
mε ty tε tεllmɑ̃ fεz- a limaʒə kə ʒetε fɔʁtə,
kə ty nə kɔ̃pʁɑ̃dʁε pa.
ʒespεʁə kœ̃ ʒuʁ,
ty soʁa vʁεmɑ̃ ki ʒə sɥi,
ʒə sɥi kεlkœ̃ də fεblə,
kεlkœ̃ ki əzε dəzεspəʁəmɑ̃ də sə batʁə,
ki pεʁsəvəʁə a tʁavεʁ lε dulœʁ kɔ̃ lɥi mεt,
mε ki ʁεstə fεblə.
kʁjəʒe ε mɔ̃ nɔ̃,
ɡeʁi il siɲifi,
ui ʒə sɥiz- ynə ɡeʁje ki sə ba,
mε malɡʁe tu ʒə muʁʁε dɑ̃ la batajə,
ʒə muʁʁε sələ,
ʒə muʁʁε ɑ̃ tɑ̃ kə pεʁsɔnə fɔʁtə,
e puʁtɑ̃,
ʒetε si fεblə,
mε sa,
pεʁsɔnə nə lə soʁa,
kaʁ pεʁsɔnə noʁa ʃεʁʃe a vwaʁ plys lwɛ̃.
ʒespεʁə kə ty mə veʁa tuʒuʁz- osi fɔʁtə,
sε la sələ ʃozə kə ʒoʁε sy fεʁə,
paʁεtʁə.
œ̃ ʒuʁ lɔ̃ ma di kə səl tεz- ami soʁɔ̃ vwaʁ ki ty ε vʁεmɑ̃,
ɑ̃n- efε səl mεz- amiz- o sy lə vwaʁ,
mε,
kεlz- ami.
ʒespεʁə kə lɔʁskə ty liʁa sa ʒə səʁε mɔʁtə,
alɔʁ ty soʁaz- ɑ̃fɛ̃ ma vʁε dulœʁ,
kə pɑ̃dɑ̃ tɑ̃ də tɑ̃ ty oʁa pʁi plεziʁ a iɲɔʁe.
ty mə vwa,
ty mə paʁlə,
puʁtɑ̃,
ty nə ʁəɡaʁdə pa.
ty ma ʁɑ̃kɔ̃tʁe,
ty ma vy suʁiʁə,
ty ma vy ʁiʁə,
ty ma vy,
u plyto,
ty a vy mɔ̃ paʁεtʁə…
ty nə kɔ̃pʁɑ̃ dɔ̃k pa…
ʒə kʁwajε kə twa puʁʁε kɔ̃pʁɑ̃dʁə,
e puʁtɑ̃ ʒə mə ʁɑ̃ kɔ̃tə kə pεʁsɔnə nə pø kɔ̃pʁɑ̃dʁə,
ty mə vwa fɔʁtə,
ty mə vwa mə batʁə,
ty a də ladmiʁasjɔ̃ puʁ mwa,
puʁtɑ̃,
si ty savε,
ʒə nə sɥi pa fɔʁtə mε fεblə.
ui ʒə sɥi fεblə.
ty nə kɔ̃pʁɑ̃ pa ?
sε puʁtɑ̃ sɛ̃plə,
dε kil i a œ̃ pʁɔblεmə ʒə sɥi la,
kɑ̃t- ɔ̃n- a bəzwɛ̃ də mwa ʒə sɥi la,
ɔ̃ mə pʁɑ̃t- alɔʁ puʁ kεlkœ̃ də fɔʁ,
kεlkœ̃ a ki ɔ̃ pø sə kɔ̃fje,
kapablə də sypɔʁte,
ki aʒi dɑ̃ lɔ̃bʁə,
puʁtɑ̃,
dε kə ʒə sɥi sələ,
ʒə plœʁə,
ʒə sɥi pεʁdɥ,
ʒə nə sɥi ʁjɛ̃,
tu sa a kozə də mɔ̃n- ɑ̃pati…
ʒə nə pø pa εtʁə mwa mεmə,
tɑ̃ də fwa ʒoʁε vuly diʁə « pytɛ̃ ty mə fε ʃje aʁətə sa mə fε mal »
ʒə nə lə di pa,
puʁkwa ?
kaʁ kɑ̃ ʒɑ̃tɑ̃ sa e kə ʒə ʁəsɛ̃ kɔ̃ mapʁesi dəʁjεʁə sa mə fε sufʁiʁ.
sε ty sə kə sε kə də sə fεʁə tʁεte də pufjasə, də sə fεʁə tʁεte didjɔtə e də savwaʁ ko fɔ̃t- il tapʁesi mε kil lə fε kɑ̃ mεmə ?
ty nə pø pa kɔ̃pʁɑ̃dʁə sa…
ty mə vwa pʁetɑ̃sjøzə alɔʁ kɑ̃ fε,
sə nε kœ̃ mwajɛ̃ kə ʒε tʁuve puʁ kaʃe ma mɔdεsti.
ui ʒə sɥi mɔdεstə,
sε dyʁ a kʁwaʁə ɛ̃ ?
puʁtɑ̃ si ty mə kɔnεsε vʁεmɑ̃,
si ty avε vʁεmɑ̃ vuly mə kɔnεtʁə ty lə soʁε,
ʒə paʁε,
ʒə nə sɥi pa.
lɔʁskə ʒə vøz- εtʁə,
ty mə ʁepɔ̃t- alɔʁs « twa ki εt- ɑ̃patikə ty dəvʁε savwaʁ kə sa mɑ̃nεʁvə »
sε ty sə kə sa fε mal dɑ̃tɑ̃dʁə sa ?
sε kɔmə diʁə « ty dwa savwaʁ εɡzaktəmɑ̃ kwa fεʁə puʁ evite də fεʁə ʃjəʁ »
sεt- osi kɔmə diʁə « ty na pa dʁwa o defos »
otɑ̃ diʁεktəmɑ̃ diʁə,
nə vis pa,
nə swa pa twa mεmə,
ʒə tεmə pa tεl kə ty ε,
otɑ̃ diʁə kə ʒə nə səʁε ʒamεz- εtʁə mwa mεmə,
ʒə nə pø ni ʁeaʒiʁ a dε ʁəmaʁk,
ni εtʁə mwa mεmə kaʁ ɔ̃ mə ʁəpʁoʃə apʁε də lεtʁə,
kə dwa ʒə fεʁə ?
ʒə sufʁə,
ʒə nə sɥi ʁjɛ̃,
ʒə mə sɥi lεse ʁatʁape paʁ mεz- ɑ̃sjεnə vi,
εllə sələ mə kɔ̃pʁεne,
εllə sələ save sə kə ʒɑ̃dyʁə,
εllə sələ sufʁe avεk mwa.
ʒə sɥi fεblə,
ʒə nə sε pa məne ma vi,
lɔʁskə ʒə sɥi mwa mεmə ty ʁiɡɔlə,
ty mə vwa ʒamε,
ty tε fεz- ynə imaʒə də mwa,
puʁtɑ̃,
ty na fε kə ʁəkɔpje mɔ̃ paʁεtʁə,
ʒə nə sɥi pa kuʁaʒøzə,
ni mεmə syʁymεnə,
nɔ̃ lwɛ̃ də la,
la sələ pʁəvə də kuʁaʒə kə ʒε fε sε sεllə də tə ʁevele sa mɛ̃tənɑ̃.
puʁkwa pa avɑ̃ ?
kaʁ ty noʁε pa kɔ̃pʁi,
pa kɔ̃pʁi kɔmə ʒə sufʁə,
pa kɔ̃pʁi tut- ə kə ʒesε də fεʁə,
ʒə sɥi laʃə,
ʒə nə vo ʁjɛ̃,
ʒə nə sɥi kə bɔnə a sεʁviʁ lεz- otʁə,
a εtʁə kɔmə il vəle kə ʒə swa,
lɑ̃pati ε ʒenjalə puʁ sa,
ʒə sɥi kɔmə ty vø ?
ʒε puʁtɑ̃ esεje də nə pa lεtʁə,
ʒə kʁwajε tavwaʁ tʁuve,
ʒə kʁwajε kə ʒaʁivəʁε avεk twa a nə pa paʁεtʁə,
mε ʒə metε tʁɔ̃pe,
ty ε kɔmə lεz- otʁə,
ɛ̃kɔ̃pʁeɑ̃sif.
ty mə di sysεptiblə,
mε sε ty kɔ̃bjɛ̃ œ̃ sɛ̃plə mo myni də milə e œ̃ ʁəsɑ̃ti pø tuʃe dʁwa o kœʁ ?
nɔ̃ ty nə lə sε pa,
ty nə tə kɔnε mεmə pa twa mεmə.
va diʁə a œ̃n- ɑ̃patikə kil ε nylə,
il nə tə diʁa ʁjɛ̃,
mεz- o fɔ̃t- il oʁa ʁəsɑ̃ti si lε sɑ̃timɑ̃z- etε sɛ̃sεʁə,
e il oʁa pʁi boku plys kə ty noʁε pʁi si ɔ̃ tə lavε di.
si ty savε kɔ̃bjɛ̃ ʒoʁε vuly kə ty swa səlɥi ki mə kɔ̃pʁεnə,
ty nə lə soʁa ʒamε,
ʒə nə kɔ̃pʁɑ̃ pa,
ʒə tεmə kɔmə ty ε,
nɔ̃ kɔmə ty paʁε,
ʒə kɔnε tε pwɛ̃ fεblə,
e alɔʁ ?
ʒə mɑ̃ kɔ̃tʁə fiʃə.
kaʁ ʒə tεmə tεl kə ty ε,
mε twa,
ʒə kʁwajε kə ty ʃεʁʃəʁε plys lwɛ̃ kə lə paʁεtʁə,
ty mə fε mal,
ui ty mə fε mal.
ty pʁɑ̃ plεziʁ a ʒue syʁ mε dulœʁ,
kɔ̃tinɥ,
ʒε labitydə kɔ̃ ʒu syʁ mε dulœʁ,
ʒε labitydə də sufʁiʁ,
ui ʒə puʁʁε tə diʁə kə sa mə fε mal,
mε ty tε tεllmɑ̃ fεz- a limaʒə kə ʒetε fɔʁtə,
kə ty nə kɔ̃pʁɑ̃dʁε pa.
ʒespεʁə kœ̃ ʒuʁ,
ty soʁa vʁεmɑ̃ ki ʒə sɥi,
ʒə sɥi kεlkœ̃ də fεblə,
kεlkœ̃ ki əzε dəzεspəʁəmɑ̃ də sə batʁə,
ki pεʁsəvəʁə a tʁavεʁ lε dulœʁ kɔ̃ lɥi mεt,
mε ki ʁεstə fεblə.
kʁjəʒe ε mɔ̃ nɔ̃,
ɡeʁi il siɲifi,
ui ʒə sɥiz- ynə ɡeʁje ki sə ba,
mε malɡʁe tu ʒə muʁʁε dɑ̃ la batajə,
ʒə muʁʁε sələ,
ʒə muʁʁε ɑ̃ tɑ̃ kə pεʁsɔnə fɔʁtə,
e puʁtɑ̃,
ʒetε si fεblə,
mε sa,
pεʁsɔnə nə lə soʁa,
kaʁ pεʁsɔnə noʁa ʃεʁʃe a vwaʁ plys lwɛ̃.
ʒespεʁə kə ty mə veʁa tuʒuʁz- osi fɔʁtə,
sε la sələ ʃozə kə ʒoʁε sy fεʁə,
paʁεtʁə.
œ̃ ʒuʁ lɔ̃ ma di kə səl tεz- ami soʁɔ̃ vwaʁ ki ty ε vʁεmɑ̃,
ɑ̃n- efε səl mεz- amiz- o sy lə vwaʁ,
mε,
kεlz- ami.
ʒespεʁə kə lɔʁskə ty liʁa sa ʒə səʁε mɔʁtə,
alɔʁ ty soʁaz- ɑ̃fɛ̃ ma vʁε dulœʁ,
kə pɑ̃dɑ̃ tɑ̃ də tɑ̃ ty oʁa pʁi plεziʁ a iɲɔʁe.