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Poeme : Fuite En Avant



A Propos

Le viol à longtemps été un tabou dans les familles. Certains ont choisi de fermer les yeux, d’autres ont abandonné le combat en chemin… C’est à eux que s’adressent ces lignes : un jour la véritable justice penchera en notre faveur.
La plupart des violeurs sont des victimes d’autres violeurs, qui sont elle-même victimes de personnes ignobles. . Ce sont elles que la justice protège, ce sont elles, à qui on devrait faire la guerre… Mais voilà, elles nous dirigent, ce sont elles qui disent le droit…

Fuite En Avant

La douleur qui étreint
L’enfant qui est violé.
La lumière qui s’éteint
Sur cette vie volée.

J’ai entendu son cri,
Celle d’une âme sans vie
Victime du grand tri,
Rejetée dans l’oubli

J’ai questionné l’humain
Je lui ai demandé
Où était le chemin
Il ne m’a pas aidé.

J’ai pensé : peut-être
Que le temps aiderait
Le bon à paraître
Hélas, je me trompais.

Puis j’ai fermé les yeux
Pour vivre mon rêve.
J’ai prononcé un vœux,
J’ai signé une trêve.

J’ai dit à mon cœur
Devient insensible
J’ai dit à mes peurs
Soyez invisibles.

Les oreilles bouchées,
Je n’ai plus entendu
La voix des oubliés,
Que le mal a tordu.

Un canidé vivant
Vaut mieux qu’un lion mort,
La femme errante
Qu’un homme sous le sort.

Pas de fin heureuse.
Aucun dénouement.
Justice trompeuse
Elle se tait, nous ment.
Edgard-Jocelyn

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Poème en Phonétique

la dulœʁ ki etʁɛ̃
lɑ̃fɑ̃ ki ε vjɔle.
la lymjεʁə ki setɛ̃
syʁ sεtə vi vɔle.

ʒε ɑ̃tɑ̃dy sɔ̃ kʁi,
sεllə dynə amə sɑ̃ vi
viktimə dy ɡʁɑ̃ tʁi,
ʁəʒəte dɑ̃ lubli

ʒε kεstjɔne lymɛ̃
ʒə lɥi ε dəmɑ̃de
u etε lə ʃəmɛ̃
il nə ma pa εde.

ʒε pɑ̃se : pø tεtʁə
kə lə tɑ̃z- εdəʁε
lə bɔ̃ a paʁεtʁə
ela, ʒə mə tʁɔ̃pε.

pɥi ʒε fεʁme lεz- iø
puʁ vivʁə mɔ̃ ʁεvə.
ʒε pʁonɔ̃se œ̃ veyks,
ʒε siɲe ynə tʁεvə.

ʒε di a mɔ̃ kœʁ
dəvjɛ̃ ɛ̃sɑ̃siblə
ʒε di a mε pœʁ
swajez- ɛ̃viziblə.

lεz- ɔʁεjə buʃe,
ʒə nε plysz- ɑ̃tɑ̃dy
la vwa dεz- ublje,
kə lə mal a tɔʁdy.

œ̃ kanide vivɑ̃
vo mjø kœ̃ ljɔ̃ mɔʁ,
la famə eʁɑ̃tə
kœ̃n- ɔmə su lə sɔʁ.

pa də fɛ̃ œʁøzə.
okœ̃ denuəmɑ̃.
ʒystisə tʁɔ̃pøzə
εllə sə tε, nu mɑ̃.