Poeme : Vendredi 13
Vendredi 13
Et si ma mort explosait
Sous le soleil au zénith
Quand l’aube, le crépuscule,
En rougeoiements se bousculent,
La pierre et la chair s’emmêlent
Les gyrophares bleus bêlent.
Alors, aurais-je un instant,
Mon cerveau encore entier,
Pour pénétrer avec paix
Dans vos larmes à laper,
M’éteindre dans un canon
Sans fin repris en mon nom.
Sous le soleil au zénith
Quand l’aube, le crépuscule,
En rougeoiements se bousculent,
La pierre et la chair s’emmêlent
Les gyrophares bleus bêlent.
Alors, aurais-je un instant,
Mon cerveau encore entier,
Pour pénétrer avec paix
Dans vos larmes à laper,
M’éteindre dans un canon
Sans fin repris en mon nom.
Eugène
PostScriptum
En cherchant le titre, j’ai remarqué quelque chose qui n’est peut-être pas un hasard mais bien un choix de DAECH.
Pour ma part je ne suis pas superstitieux.
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Poème en Phonétique
e si ma mɔʁ εksplozε
su lə sɔlεj o zenit
kɑ̃ lobə, lə kʁepyskylə,
ɑ̃ ʁuʒwaəmɑ̃ sə buskyle,
la pjeʁə e la ʃεʁ sɑ̃mεle
lε ʒiʁɔfaʁə bløs bεle.
alɔʁ, oʁε ʒə œ̃n- ɛ̃stɑ̃,
mɔ̃ sεʁvo ɑ̃kɔʁə ɑ̃tje,
puʁ penetʁe avεk pε
dɑ̃ vo laʁməz- a lape,
metɛ̃dʁə dɑ̃z- œ̃ kanɔ̃
sɑ̃ fɛ̃ ʁəpʁiz- ɑ̃ mɔ̃ nɔ̃.
su lə sɔlεj o zenit
kɑ̃ lobə, lə kʁepyskylə,
ɑ̃ ʁuʒwaəmɑ̃ sə buskyle,
la pjeʁə e la ʃεʁ sɑ̃mεle
lε ʒiʁɔfaʁə bløs bεle.
alɔʁ, oʁε ʒə œ̃n- ɛ̃stɑ̃,
mɔ̃ sεʁvo ɑ̃kɔʁə ɑ̃tje,
puʁ penetʁe avεk pε
dɑ̃ vo laʁməz- a lape,
metɛ̃dʁə dɑ̃z- œ̃ kanɔ̃
sɑ̃ fɛ̃ ʁəpʁiz- ɑ̃ mɔ̃ nɔ̃.