Poème-France.com

Poeme : Désabusé



Désabusé

Désabusé, je me sens fatigué,
Glacé de cet commedia dell’arte :
Oh non, je n’ai plus envi de sourire,
Désillusion, qu’on me laisse tout noircir,
Etre libéré… quelqu’un pour m’achever ?

Je suis comme las, plus envi d’avancer,
Fait comme un rat, je suis emprissoné.
Quoi ? Mon désir ? Tout simplement mourrir
Désabusé.

Plus rien, même pas la foi d’être sauvé,
Cœur en trépas et mon âme condamné.
Le verbe aimer, est pour moi un saphir,
Blessé, je ne peux que m’en éblouir.
Voilà, révérence à mes doux aimés…
Désabusé.

Galaad
Galahad

PostScriptum

Je voulais écrire un rondeau, chose faite, bon le thème est pas tres gai, je le reconnais, on ne peut pas etre tout les jours rempli de joie. . .


Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

dezabyze, ʒə mə sɑ̃s fatiɡe,
ɡlase də sεt kɔmədja dεllaʁtə :
ɔ nɔ̃, ʒə nε plysz- ɑ̃vi də suʁiʁə,
dezijyzjɔ̃, kɔ̃ mə lεsə tu nwaʁsiʁ,
εtʁə libeʁe… kεlkœ̃ puʁ maʃəve ?

ʒə sɥi kɔmə las, plysz- ɑ̃vi davɑ̃se,
fε kɔmə œ̃ ʁa, ʒə sɥiz- ɑ̃pʁisɔne.
kwa ? mɔ̃ deziʁ ? tu sɛ̃pləmɑ̃ muʁʁiʁ
dezabyze.

plys ʁjɛ̃, mεmə pa la fwa dεtʁə sove,
kœʁ ɑ̃ tʁepaz- e mɔ̃n- amə kɔ̃damne.
lə vεʁbə εme, ε puʁ mwa œ̃ safiʁ,
blese, ʒə nə pø kə mɑ̃n- ebluiʁ.
vwala, ʁeveʁɑ̃sə a mε duz- εme…
dezabyze.

ɡalaad