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Poeme : Feu Follet.



Feu Follet.

La torture est un art, laideur est la souffrance.
Pratiquer la première, endurer la seconde
Crever le mur du soi, épouser le silence,
Du feu follet vouloir échapper à la fronde.
Mais pourtant chaque nuit, paupières en bataille,
Nos yeux déclineraient le tourment des entrailles.
Et la côte d’Adam et le serpent qui dort ;
La magie noire en corps tourne en technicolor.
Pourquoi donc s’engeôler en une citadelle,
Faire battre son cœur aux forges de l ’enfer.
Un bouclier trop lourd pour une sentinelle
Saura t-il jamais empêcher le transfert.
Pourtant courus sans frein les chemins de la vie
Mèneraient aux bourreaux sa liberté chérie.
Mais alors faudrait-il pour ne point trop souffrir
Mettre sous le boisseau ses rêves, ses désirs.
Gilbertilo

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Poème en Phonétique

la tɔʁtyʁə εt- œ̃n- aʁ, lεdœʁ ε la sufʁɑ̃sə.
pʁatike la pʁəmjεʁə, ɑ̃dyʁe la səɡɔ̃də
kʁəve lə myʁ dy swa, epuze lə silɑ̃sə,
dy fø fɔlε vulwaʁ eʃape a la fʁɔ̃də.
mε puʁtɑ̃ ʃakə nɥi, popjεʁəz- ɑ̃ batajə,
noz- iø deklinəʁε lə tuʁme dεz- ɑ̃tʁajə.
e la kotə dadam e lə sεʁpe ki dɔʁ,
la maʒi nwaʁə ɑ̃ kɔʁ tuʁnə ɑ̃ tεknikɔlɔʁ.
puʁkwa dɔ̃k sɑ̃ʒole ɑ̃n- ynə sitadεllə,
fεʁə batʁə sɔ̃ kœʁ o fɔʁʒə- də lɑ̃fe.
œ̃ buklje tʁo luʁ puʁ ynə sɑ̃tinεllə
soʁa te il ʒamεz- ɑ̃pεʃe lə tʁɑ̃sfεʁ.
puʁtɑ̃ kuʁys sɑ̃ fʁɛ̃ lε ʃəmɛ̃ də la vi
mεnəʁε o buʁʁo sa libεʁte ʃeʁi.
mεz- alɔʁ fodʁε til puʁ nə pwɛ̃ tʁo sufʁiʁ
mεtʁə su lə bwaso sε ʁεvə, sε deziʁ.