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Texte : Les Tourterelles De L’esplanade



A Propos

Mais qui allait nourrir les tourterelles durant l’hiver ?

Les Tourterelles De L’esplanade

Poésie en vers libres

Trottinant sur l’esplanade
Gentilles, peu farouches
Marchant tout en sveltesse
Cherchant à picorer
Un je ne sais quoi de comestible ?

Remarquées durant l’hiver,
Elles attendent, fidèles, presqu’affables,
Mes petites volées de graines
Qui après garnissent l’esplanade près la gare

Personne ne semblait vouloir comprendre
Que ces tourterelles et les autres oiseaux
Souffraient aussi du froid, neige et gel
Où étaient les gentilles Mémés
Qui jadis s’en inquiétaient ?

Les paroles évangéliques n’étaient pas justes
Si Dieu nourrit les oiseaux du Ciel 2)
Les humains au bon cœur doivent
Palier à ces défauts et carences Divines !

Quasi proche, constant, je m’étais mis à aimer
Leur présence et le déhanchement gracieux
De leur petit corps en mouvement
S’envolant souplement à toute arrivée inopportune

Plusieurs fois, avec mon petit chien je dus chasser
Un gros matou tapis dans les proches fourrés
Ah non, toi Mistigris t’es assez nourris chez toi
Va-t’en !

Hiver tardif, printemps froid
Je leur accorde une « rawette » grainée (2)
Le temps que les vermisseaux et insectes
Sortent de leur refuge hivernal.

15 Mai 2021
Gramo

PostScriptum

1 La tourterelle, de la famille des Colombidés, est l’appellation générique pour désigner différents oiseaux qui ressemblent un peu au pigeon, mais en plus petit. Très présente dans nos villes, mais aussi dans nos campagnes, depuis son arrivée en Europe au 20ème siècle, la tourterelle vit en groupe et surtout en couple. .
La tourterelle la plus répandue dans nos régions est la tourterelle turque (Streptopelia decaocto) , originaire d’Asie occidentale et arrivée chez nous seulement au milieu du XXè siècle. Elle mesure entre 31 et 33cm en moyenne, avec une envergure de 47 à 55cm. Son plumage est gris clair et ses ailes se terminent par une sorte de dessin en forme d’écailles aux liserés plus clairs. La tourterelle possède une longue queue aux plumes grises et blanches. On la reconnaît facilement grâce à sa tête qui arbore un bec noir, des yeux ronds rouge-brun et surtout une petite collerette noire autour de son cou.
La tourterelle, de la famille des Colombidés, est l’appellation générique pour désigner différents oiseaux qui ressemblent un peu au pigeon, mais en plus petit. Très présente dans nos villes, mais aussi dans nos campagnes, depuis son arrivée en Europe au 20ème siècle, la tourterelle vit en groupe et surtout en couple. La tourterelle se rencontre toute l’année, elle vit autant dans les villes où elle fréquente les rues, les parcs et les jardins que dans les zones rurales, dans les fermes, les bosquets ou encore les vergers. En ville, on voit très souvent la tourterelle perchée sur les antennes TV, les fils électriques et les toits des immeubles et des maisons.
La tourterelle se nourrit principalement de graines qui proviennent de plantes cultivées ou sauvages. En été, elle peut aussi manger des insectes, des fruits et des baies. En milieu urbain, la tourterelle s’alimente également de miettes de pain et des restes de nourriture de l’homme, qu’elle trouve sur le sol.
Texte Internet

  1. Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. etc… « — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu, chapitre 6, verset 26

  2. une » rawette", langue wallonne de Liège, mot voulant dire une petite rallonge gratuite.

Emile
15 mai 2021


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Poème en Phonétique

pɔezi ɑ̃ vεʁ libʁə

tʁɔtinɑ̃ syʁ lεsplanadə
ʒɑ̃tijə, pø faʁuʃə
maʁʃɑ̃ tut- ɑ̃ zvεltεsə
ʃεʁʃɑ̃ a pikɔʁe
œ̃ ʒə nə sε kwa də kɔmεstiblə ?

ʁəmaʁke dyʁɑ̃ livεʁ,
εlləz- atɑ̃de, fidεlə, pʁεskafablə,
mε pətitə vɔle də ɡʁεnə
ki apʁε ɡaʁnise lεsplanadə pʁε la ɡaʁə

pεʁsɔnə nə sɑ̃blε vulwaʁ kɔ̃pʁɑ̃dʁə
kə sε tuʁtəʁεlləz- e lεz- otʁəz- wazo
sufʁε osi dy fʁwa, nεʒə e ʒεl
u etε lε ʒɑ̃tijə meme
ki ʒadi sɑ̃n- ɛ̃kjetε ?

lε paʁɔləz- evɑ̃ʒelik netε pa ʒystə
si djø nuʁʁi lεz- wazo dy sjεl døks)
lεz- ymɛ̃z- o bɔ̃ kœʁ dwave
palje a sε defoz- e kaʁɑ̃sə divinə !

kazi pʁoʃə, kɔ̃stɑ̃, ʒə metε miz- a εme
lœʁ pʁezɑ̃sə e lə deɑ̃ʃəmɑ̃ ɡʁasjø
də lœʁ pəti kɔʁz- ɑ̃ muvəmɑ̃
sɑ̃vɔlɑ̃ supləmɑ̃ a tutə aʁive inɔpɔʁtynə

plyzjœʁ fwa, avεk mɔ̃ pəti ʃjɛ̃ ʒə dy ʃase
œ̃ ɡʁo matu tapi dɑ̃ lε pʁoʃə fuʁʁe
a nɔ̃, twa mistiɡʁi tε ase nuʁʁi ʃe twa
va tɑ̃ !

ivεʁ taʁdif, pʁɛ̃tɑ̃ fʁwa
ʒə lœʁ akɔʁdə ynə « ʁawεtə » ɡʁεneə (døks)
lə tɑ̃ kə lε vεʁmisoz- e ɛ̃sεktə
sɔʁte də lœʁ ʁəfyʒə ivεʁnal.

kɛ̃zə mε dø milə vɛ̃t- e œ̃