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Poeme : Le Repos Du Chevreuil



Le Repos Du Chevreuil

L’heure où la lumière envoie ses derniers rayons,
Le brocard broute enfin quelques frondaisons.
Au loin les chiens s’apaisent, l’ombre de la mort s’éloigne
Le cor de Vigny s’est tu, le silence en témoigne.

Il franchit les ruisseaux, il gravit les cascades,
À travers les prairies fleuries, léger, il gambade ;
D’un surplomb de rochers, il en fait son repaire,
Puis se pose à l’ombre d’un chêne solitaire.

La biche le rejoint, c’est la fin du calvaire.
Alors, ils s’enfoncent sans peur ni retenue.
Dans cette forêt profonde, ils s’insinuent.

Artémis a rejoint Actéon sans impaire.
Le crépuscule les enveloppe ; dormez tranquilles !
Demain, les chiens défaits resteront au chenil.
Canariwolf

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Poème en Phonétique

lœʁ u la lymjεʁə ɑ̃vwa sε dεʁnje ʁεjɔ̃,
lə bʁɔkaʁ bʁutə ɑ̃fɛ̃ kεlk fʁɔ̃dεzɔ̃.
o lwɛ̃ lε ʃjɛ̃ sapεze, lɔ̃bʁə də la mɔʁ selwaɲə
lə kɔʁ də viɲi sε ty, lə silɑ̃sə ɑ̃ temwaɲə.

il fʁɑ̃ʃi lε ʁɥiso, il ɡʁavi lε kaskadə,
a tʁavεʁ lε pʁεʁi fləʁi, leʒe, il ɡɑ̃badə,
dœ̃ syʁplɔ̃ də ʁoʃe, il ɑ̃ fε sɔ̃ ʁəpεʁə,
pɥi sə pozə a lɔ̃bʁə dœ̃ ʃεnə sɔlitεʁə.

la biʃə lə ʁəʒwɛ̃, sε la fɛ̃ dy kalvεʁə.
alɔʁ, il sɑ̃fɔ̃se sɑ̃ pœʁ ni ʁətənɥ.
dɑ̃ sεtə fɔʁε pʁɔfɔ̃də, il sɛ̃sinɥe.

aʁtemiz- a ʁəʒwɛ̃ akteɔ̃ sɑ̃z- ɛ̃pεʁə.
lə kʁepyskylə lεz- ɑ̃vəlɔpə, dɔʁme tʁɑ̃kjə !
dəmɛ̃, lε ʃjɛ̃ defε ʁεstəʁɔ̃ o ʃənil.