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Poeme : Brise Nocturne



Brise Nocturne

Le manteau du silence, recouvre la torpeur
Comme un décrescendo, apaisant, salvateur.
Et peu à peu largo, le vent dominateur
Reprenant ses esprits, reprend aussi vigueur.

Ma belle, mon amie, nous avons traversés
Tant et tant de tempêtes, d’orages insensés
Qu’une brise nocturne, ne saurait émousser
Ce temps béni, jadis, lorsque l’on s’embrassait.

Tu ris de mes émois, et la lune en sourit
J’ai besoin d’oasis, et de calineries.
Tu dis qu’il se fait tard, à mes espiégleries,
Tu montres la pendule, est-ce une moquerie ?

La nuit s’étend, tranquille, bientôt, je réverai,
D’autres brises nocturnes. Dans une roseraie,
J’avais fait un bouquet, et j’étais guilleret,
Tu as cloué le bec, à ton chardonneret.
Halbran

PostScriptum

Bonjour amis lecteurs
« Décrescendo et largo » sont des termes musicaux, je pense que l’on peut les appliquer au vent.
Ceci dit, c’est un texte un peu « nunuche », et puis l’acteur de ce petit film qui se prend pour un chardonneret est sans doute un drole d’oiseau.
Bonne lecture


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Poème en Phonétique

lə mɑ̃to dy silɑ̃sə, ʁəkuvʁə la tɔʁpœʁ
kɔmə œ̃ dekʁesɑ̃do, apεzɑ̃, salvatœʁ.
e pø a pø laʁɡo, lə vɑ̃ dɔminatœʁ
ʁəpʁənɑ̃ sεz- εspʁi, ʁəpʁɑ̃t- osi viɡœʁ.

ma bεllə, mɔ̃n- ami, nuz- avɔ̃ tʁavεʁse
tɑ̃ e tɑ̃ də tɑ̃pεtə, dɔʁaʒəz- ɛ̃sɑ̃se
kynə bʁizə nɔktyʁnə, nə soʁε emuse
sə tɑ̃ beni, ʒadi, lɔʁskə lɔ̃ sɑ̃bʁasε.

ty ʁis də mεz- emwa, e la lynə ɑ̃ suʁi
ʒε bəzwɛ̃ dɔazi, e də kalinəʁi.
ty di kil sə fε taʁ, a mεz- εspjeɡləʁi,
ty mɔ̃tʁə- la pɑ̃dylə, ε sə ynə mɔkəʁi ?

la nɥi setɑ̃, tʁɑ̃kjə, bjɛ̃to, ʒə ʁevəʁε,
dotʁə- bʁizə nɔktyʁnə. dɑ̃z- ynə ʁozəʁε,
ʒavε fε œ̃ bukε, e ʒetε ɡjʁε,
ty a klue lə bεk, a tɔ̃ ʃaʁdɔnəʁε.