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Poeme : La Beauté Des Saisons



La Beauté Des Saisons

Commençons par les divers
Choses qui se passent en hiver.
Il fait froid, même trop !
Tu peux voir des hommes blancs et gros,
Sculpté dans le jardin des habitants.
Qui, in fine, sont bien contents
De leur emploi palpitant.
Certains détestent ce mois, mais comment ?
Les enfants attendent joyeusement
Toute l’année cette fête, sagement.

Passons rapidement mais doucement
En ce tout neuf printemps
Qui est venu nous entonner :
« Sporadiques écureuils, sortez !
Et vous, lièvres, pour caracoler !
Que les coccinelles aillent déparasiter. »
Les fleurs dévoilent leur joliveté,
Le paysage n’est plus ombragé,
Alors, la vue est belle et dégagée.
Les forêts se hâtent de reboiser.
Loin de toutes contrées et épées,
Il y a la paix et la sécurité
Vers cette nature isolée.

Continuons jusqu’à ce rude été,
Où les gens en profitent pour bronzer,
Où les vacances sont prolongées,
Jusqu’en septembre lors de la rentrée.
Les nuits sont douces et calmes ;
Voilà d’où vient tout son charme.
Avec lui, il n’y a aucun vacarme.
Du matin jusqu’à la nuit,
Voici le soleil qui s’installe puis nous rôtit.
Tu ne voudras pas retourner vers ton lit
Dans ces festivals où l’on est funky.
Tu verras des astérismes de minuit
S’instiller jusqu’à tôt le matin ;
Avec ça, le réveil est serein…

Finissons par l’automne ;
Des arbres, tombent des pommes
Ainsi que toutes les feuilles en somme.
Admirer ces couchers de soleil,
Il n’y a pas deux pareils !
Mais il ne tardera pas trop
Au-dessus de nos chapeaux,
Et ce sera dans le caveau, fini,
Terminus d’un bel après-midi.
Voyez ces nuages dispersés sur le paysage,
Baignant légèrement avec le vent,
Mettant la mer azur du ciel au chômage.
Les animaux vivent et sortent le soir,
Même les éléphants aux cornes d’ivoires.
Hassan Hyjazi

PostScriptum

Quatre saisons, voilà de quoi les années se contentent pour continuer à vivre.


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Poème en Phonétique

kɔmɑ̃sɔ̃ paʁ lε dive
ʃozə ki sə pase ɑ̃n- ivεʁ.
il fε fʁwa, mεmə tʁo !
ty pø vwaʁ dεz- ɔmə blɑ̃z- e ɡʁo,
skylpte dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃ dεz- abitɑ̃.
ki, ɛ̃ finə, sɔ̃ bjɛ̃ kɔ̃tɑ̃
də lœʁ ɑ̃plwa palpitɑ̃.
sεʁtɛ̃ detεste sə mwa, mε kɔmɑ̃ ?
lεz- ɑ̃fɑ̃z- atɑ̃de ʒwajøzəmɑ̃
tutə lane sεtə fεtə, saʒəmɑ̃.

pasɔ̃ ʁapidəmɑ̃ mε dusəmɑ̃
ɑ̃ sə tu nəf pʁɛ̃tɑ̃
ki ε vəny nuz- ɑ̃tɔne :
« spɔʁadikz- ekyʁəj, sɔʁte !
e vu, ljεvʁə, puʁ kaʁakɔle !
kə lε kɔksinεlləz- aje depaʁazite. »
lε flœʁ devwale lœʁ ʒɔlivəte,
lə pεizaʒə nε plysz- ɔ̃bʁaʒe,
alɔʁ, la vɥ ε bεllə e deɡaʒe.
lε fɔʁε sə ate də ʁəbwaze.
lwɛ̃ də tutə kɔ̃tʁez- e epe,
il i a la pε e la sekyʁite
vεʁ sεtə natyʁə izɔle.

kɔ̃tinyɔ̃ ʒyska sə ʁydə ete,
u lε ʒɑ̃z- ɑ̃ pʁɔfite puʁ bʁɔ̃ze,
u lε vakɑ̃sə sɔ̃ pʁɔlɔ̃ʒe,
ʒyskɑ̃ sεptɑ̃bʁə lɔʁ də la ʁɑ̃tʁe.
lε nɥi sɔ̃ dusəz- e kalmə,
vwala du vjɛ̃ tu sɔ̃ ʃaʁmə.
avεk lɥi, il ni a okœ̃ vakaʁmə.
dy matɛ̃ ʒyska la nɥi,
vwasi lə sɔlεj ki sɛ̃stalə pɥi nu ʁoti.
ty nə vudʁa pa ʁətuʁne vεʁ tɔ̃ li
dɑ̃ sε fεstivalz- u lɔ̃n- ε fœ̃ki.
ty veʁa dεz- asteʁismə də minɥi
sɛ̃stije ʒyska to lə matɛ̃,
avεk sa, lə ʁevεj ε səʁɛ̃…

finisɔ̃ paʁ lotɔmnə,
dεz- aʁbʁə, tɔ̃be dε pɔmə
ɛ̃si kə tutə lε fœjəz- ɑ̃ sɔmə.
admiʁe sε kuʃe də sɔlεj,
il ni a pa dø paʁεj !
mεz- il nə taʁdəʁa pa tʁo
o dəsy də no ʃapo,
e sə səʁa dɑ̃ lə kavo, fini,
tεʁminys dœ̃ bεl apʁε midi.
vwaje sε nɥaʒə dispεʁse syʁ lə pεizaʒə,
bεɲɑ̃ leʒεʁəmɑ̃ avεk lə vɑ̃,
mεtɑ̃ la mεʁ azyʁ dy sjεl o ʃomaʒə.
lεz- animo vive e sɔʁte lə swaʁ,
mεmə lεz- elefɑ̃z- o kɔʁnə- divwaʁə.