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Poeme : Hégémonie



Hégémonie

L’argenterie et sa couleur
Les attirent, telles des gemmes,
Blanchies, qu’ils étament
D’une discrétion de voleur ;

Où il n’y a pas d’esclandre.
Contre qui se cachent-ils ?
Trop gros pour être défaillis,
Leur franchise est à craindre.

Déjà qu’ils nous rabâchent,
Avec une voix de perroquet,
Dont le toupet est au taquet,
De nous veiller sans relâche…

Nous surveiller, nous juger :
Étrange influence qui sort
De partout vers nos corps,
Pour les imbiber d’immunités.

Soit audacieux, soit circonspect,
Mais en tout point séparer
Par une virgule d’affinité ?
Leçons proférées sur le respect…

Depuis leur glauque cloaque,
La touffeur ne les délabre pas.
Leur prurit du lucre nous draina
Vers le marasme, pire que le fisc !

Où s’en va notre majorité
Balayée par l’institution ?
Nous sommes un ballon
Qui s’oriente via leur pied.
Hassan Hyjazi

PostScriptum

Hégémonie décrit la surveillance et le contrôle omniprésents des institutions sur nos vies, faisant écho aux tensions ressenties, particulièrement durant la période du Covid et des vaccins.


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Poème en Phonétique

laʁʒɑ̃təʁi e sa kulœʁ
lεz- atiʁe, tεllə dε ʒamə,
blɑ̃ʃi, kilz- etame
dynə diskʁesjɔ̃ də vɔlœʁ,

u il ni a pa dεsklɑ̃dʁə.
kɔ̃tʁə ki sə kaʃe til ?
tʁo ɡʁo puʁ εtʁə defaji,
lœʁ fʁɑ̃ʃizə εt- a kʁɛ̃dʁə.

deʒa kil nu ʁabaʃe,
avεk ynə vwa də peʁɔkε,
dɔ̃ lə tupε εt- o takε,
də nu vεje sɑ̃ ʁəlaʃə…

nu syʁvεje, nu ʒyʒe :
etʁɑ̃ʒə ɛ̃flɥɑ̃sə ki sɔʁ
də paʁtu vεʁ no kɔʁ,
puʁ lεz- ɛ̃bibe dimynite.

swa odasjø, swa siʁkɔ̃spε,
mεz- ɑ̃ tu pwɛ̃ sepaʁe
paʁ ynə viʁɡylə dafinite ?
ləsɔ̃ pʁɔfeʁe syʁ lə ʁεspε…

dəpɥi lœʁ ɡlokə klɔakə,
la tufœʁ nə lε delabʁə pa.
lœʁ pʁyʁi dy lykʁə nu dʁεna
vεʁ lə maʁasmə, piʁə kə lə fisk !

u sɑ̃ va nɔtʁə maʒɔʁite
balεje paʁ lɛ̃stitysjɔ̃ ?
nu sɔməz- œ̃ balɔ̃
ki sɔʁjɛ̃tə vja lœʁ pje.