Poème-France.com

Poeme : Pirates



Pirates

Passer sa vie à traverser les mers,
Filer les vagues plus vite que le vent,
Heureux sur un bâteau, malheureux sur terre,
Ils sont pirates sur le MALFAISANT.

Ce grand trois mâts pris au combat,
Par ces audacieux flibustiers,
Filait toutes voiles déployées,
À la recherche de son repas…

Du haut de la hune,
Se trouvait un de ces mauvais garçons,
Qui, à côté du pavillon, surveillait chacune
Des proues, navires ou galions.

Sur le pont ils étaient tous
Plus affreux les uns que les autres.
Priez pour que quelqu’un vienne à la rescousse,
S’ils s’intéressent au navire qu’est le vôtre.

S’ils jettent le grappin
Et, qu’ils passent à l’abordage,
Alors ce sera votre fin,
Et ils feront prisonniers les enfants sages.

De ces captures ils espèreront
Toucher d’énormes rançons,
Et en attendant d’avoir le pognon,
Ils brailleront d’horribles chansons.

Après avoir fait les corvées sur le bateau,
Les enfants seront ficelés comme des rôtis,
Et le rhum pourra couler à flot,
Pour le plus grand plaisir de ces bandits.

Leur raison d’être, c’est le pillage,
Accumuler des richesses pour constituer un trésor.
Ils suivent pour cela dans leur sillage,
Les navires et, pour tout rafler, ils donnent la mort.

Sur cette mer immense et profonde,
Ils suivent les vagues,
Et s’acharnent à leur tâche immonde,
Vous étripant à coups de dagues…

Souhaiter ne jamais croiser leur chemin.
Hugo

PostScriptum

ecrit avec quelques mots et idées donnés par mon petit Valentin.


Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

pase sa vi a tʁavεʁse lε mεʁ,
file lε vaɡ plys vitə kə lə vɑ̃,
œʁø syʁ œ̃ bato, maləʁø syʁ teʁə,
il sɔ̃ piʁatə syʁ lə malfəzɑ̃.

sə ɡʁɑ̃ tʁwa mat pʁiz- o kɔ̃ba,
paʁ sεz- odasjø flibystje,
filε tutə vwalə deplwaje,
a la ʁəʃεʁʃə də sɔ̃ ʁəpa…

dy-o də la ynə,
sə tʁuvε œ̃ də sε movε ɡaʁsɔ̃,
ki, a kote dy pavilɔ̃, syʁvεjε ʃakynə
dε pʁu, naviʁəz- u ɡaljɔ̃.

syʁ lə pɔ̃ ilz- etε tus
plysz- afʁø lεz- œ̃ kə lεz- otʁə.
pʁje puʁ kə kεlkœ̃ vjεnə a la ʁεskusə,
sil sɛ̃teʁəse o naviʁə kε lə votʁə.

sil ʒεte lə ɡʁapɛ̃
e, kil pase a labɔʁdaʒə,
alɔʁ sə səʁa vɔtʁə fɛ̃,
e il fəʁɔ̃ pʁizɔnje lεz- ɑ̃fɑ̃ saʒə.

də sε kaptyʁəz- ilz- εspεʁəʁɔ̃
tuʃe denɔʁmə- ʁɑ̃sɔ̃,
e ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ davwaʁ lə pɔɲɔ̃,
il bʁajʁɔ̃ dɔʁiblə ʃɑ̃sɔ̃.

apʁεz- avwaʁ fε lε kɔʁve syʁ lə bato,
lεz- ɑ̃fɑ̃ səʁɔ̃ fisəle kɔmə dε ʁoti,
e lə ʁɔm puʁʁa kule a flo,
puʁ lə plys ɡʁɑ̃ plεziʁ də sε bɑ̃di.

lœʁ ʁεzɔ̃ dεtʁə, sε lə pijaʒə,
akymyle dε ʁiʃesə puʁ kɔ̃stitɥe œ̃ tʁezɔʁ.
il sɥive puʁ səla dɑ̃ lœʁ sijaʒə,
lε naviʁəz- e, puʁ tu ʁafle, il dɔne la mɔʁ.

syʁ sεtə mεʁ imɑ̃sə e pʁɔfɔ̃də,
il sɥive lε vaɡ,
e saʃaʁne a lœʁ taʃə imɔ̃də,
vuz- etʁipɑ̃ a ku də daɡ…

suεte nə ʒamε kʁwaze lœʁ ʃəmɛ̃.