Poème:Déception

Je quitte le travail pour rentrer chez moi,
Dans ma voiture, je circule sous cette pluie battante.
J’ai terminé ma journée et pourtant quelque chose ne va pas,
Ce qui s’est passé aujourd’hui, a brisé mes attentes…

Tu m’as dit qu’il faisait partie de ton passé,
Que tu conserverais ses photos,
Je ne comprenais pas, après ce qu’il t’avait fait,
Mais là… c’était vraiment trop…

Aujourd’hui tombe la pluie,
Tout s’assombrit, notre amour est fini.
De notre, tu parles au passé maintenant,
Du sien, tu utilises toujours le présent.

C’est clair pour moi maintenant,
Je ne suis pas l’homme que tu attends.
Il est évident que c’est lui que tu aimes,
Et même à l’extrême…

Je ne serai jamais lui,
Ni même son clone,
Et je dis tant mieux, et non tant pis,
Tant je hais ce que représente cet homme.

Moi, une femme, je n’ai pas envie de la mépriser,
J’ai envie de la couvrir de bisous…
Moi, une femme, je n’ai pas envie de l’insulter,
J’ai envie de la couvrir de bijoux…

Je ne suis pas comme ceux-là
Qui rejettent leur médiocrité
Sur les femmes, croyant ainsi exister,
Pensant être de vrais gars !

Mon maître mot n’est pas domination,
Mais tendresse…
Mon maître mot n’est pas intimidation,
Mais caresse…

Mon maître mot n’est pas manipulation,
Mais admiration…
Je ne serai jamais ce type,
Je préfère encore que mon cœur se fripe.

L’amour doit être un partage,
La femme étant l’égale de l’homme,
Je suis contre ces partiques d’un autre âge.
Je veux que seul le bonheur résonne.

Je respecte les femmes, ces si jolies dames,
Qui sont pour moi des anges de la création,
Des merveilles de la conception,
Et pour elles, je n’ai que ma flamme…

Si l’une d’elle attend d’un homme qu’il la méprise,
Alors qu’elle se le dise,
Je ne suis pas pour elle,
Et ce sera éternel…

J’arrive chez moi, il pleut toujours,
À la radio, la chanson de DE PALMAS « Tellement »…
Des larmes coulent sur mes joues… elles sont d’amour…
Et j’entre dans un tourment.

« Eric VARNIER »