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Poeme : Malheur Et Bonheur Entrelacés



Malheur Et Bonheur Entrelacés

Dans le tissu des vies qui se croisent et s’entrelacent,
Le malheur des uns souvent fait le bonheur des autres, hélas.

Le paysan qui prie pour que tombe la pluie
Ignore le marchand de parapluies, languissant sous son abri.

Le vent qui éteint les flammes d’un feu dévorant,
Emporte les voiles d’un bateau, rêvant d’un vent ardent.

L’amour perdu pour l’un est l’occasion pour l’autre,
De cueillir un cœur en fleur, et d’en devenir l’apôtre.

Le temps qui efface les peines et guérit les âmes,
Est le même qui emporte nos jeunes années, et les flammes.

Mais dans ce ballet incessant de fortunes et de désastres,
Chaque fil est précieux, chaque moment un chapitre du grand livre des astres.

On ne saurait juger le bonheur sans connaître la peine,
Car ces deux visages de la vie en font une danse aérienne.

Que serait le soleil sans la pluie, le rire sans les larmes ?
Seul l’équilibre fait la beauté de ce monde, en lui réside le charme.

Ainsi, dans le grand orchestre de la destinée,
Le malheur des uns fait le bonheur des autres, en une mélodie emmêlée.
Inamtom

PostScriptum

Le poème explore l’idée que le bonheur et le malheur sont souvent interconnectés dans la complexité de la vie humaine. Il utilise des exemples variés pour montrer comment une situation qui est néfaste pour une personne peut être bénéfique pour une autre. Le concept est illustré à travers des contrastes : le paysan et le marchand de parapluies, le feu et le vent, l’amour perdu et l’amour trouvé.
Le poème suggère aussi que cette interconnexion est une partie essentielle de l’équilibre de la vie. Il termine sur une note de réflexion, soulignant que c’est cette dualité et cet équilibre qui rendent la vie belle et intéressante.
Le ton est à la fois contemplatif et résigné, reconnaissant que cette complexité est inévitable et même nécessaire pour comprendre la valeur des différentes expériences de vie.


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Poème en Phonétique

dɑ̃ lə tisy dε vi ki sə kʁwaze e sɑ̃tʁəlase,
lə malœʁ dεz- œ̃ suvɑ̃ fε lə bɔnœʁ dεz- otʁə, ela.

lə pεizɑ̃ ki pʁi puʁ kə tɔ̃bə la plɥi
iɲɔʁə lə maʁʃɑ̃ də paʁaplɥi, lɑ̃ɡisɑ̃ su sɔ̃n- abʁi.

lə vɑ̃ ki etɛ̃ lε flamə dœ̃ fø devɔʁɑ̃,
ɑ̃pɔʁtə lε vwalə dœ̃ bato, ʁεvɑ̃ dœ̃ vɑ̃ aʁde.

lamuʁ pεʁdy puʁ lœ̃n- ε lɔkazjɔ̃ puʁ lotʁə,
də kœjiʁ œ̃ kœʁ ɑ̃ flœʁ, e dɑ̃ dəvəniʁ lapotʁə.

lə tɑ̃ ki efasə lε pεnəz- e ɡeʁi lεz- amə,
ε lə mεmə ki ɑ̃pɔʁtə no ʒənəz- ane, e lε flamə.

mε dɑ̃ sə balε ɛ̃sesɑ̃ də fɔʁtynəz- e də dezastʁə,
ʃakə fil ε pʁesjø, ʃakə mɔmɑ̃ œ̃ ʃapitʁə dy ɡʁɑ̃ livʁə dεz- astʁə.

ɔ̃ nə soʁε ʒyʒe lə bɔnœʁ sɑ̃ kɔnεtʁə la pεnə,
kaʁ sε dø vizaʒə də la vi ɑ̃ fɔ̃ ynə dɑ̃sə aeʁjεnə.

kə səʁε lə sɔlεj sɑ̃ la plɥi, lə ʁiʁə sɑ̃ lε laʁmə ?
səl lekilibʁə fε la bote də sə mɔ̃də, ɑ̃ lɥi ʁezidə lə ʃaʁmə.

ɛ̃si, dɑ̃ lə ɡʁɑ̃t- ɔʁkεstʁə də la dεstine,
lə malœʁ dεz- œ̃ fε lə bɔnœʁ dεz- otʁə, ɑ̃n- ynə melɔdi ɑ̃mεle.