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Poeme : Soleil Implacable.



A Propos

La canicule, ce fléau brûlant des étés modernes, n’est pas simplement une montée de chaleur, mais une véritable épreuve pour la nature et l’humanité. Elle transforme les paysages, oppresse les esprits et impose une lenteur accablante à chaque mouvement. Ce poème tente de capturer l’essence de cette étouffante période, où l’ombre devient refuge et le vent, un souvenir lointain. À travers ces vers, je vous invite à ressentir la puissance implacable du soleil et la ténacité de l’espoir humain qui persiste malgré tout.

Soleil Implacable.

Sous l’empire ardent d’un soleil implacable,
La terre soupire, étouffée, insatiable,
Les arbres se taisent, figés dans leur tourment,
La canicule règne, spectre incandescent.

Les rues désertées, mirages en fusion,
L’asphalte se tord en vague d’illusion,
Les oiseaux se terrent, l’ombre est un trésor,
Les volets clos murmurent un appel au nord.

Les rivières s’effacent sous le ciel sans pitié,
Le vent même se meurt, asphyxié, accablé,
Les corps cherchent refuge dans l’ombre des murs,
Sous l’étreinte du feu, la vie devient murmure.

Les nuits offrent un baume, fragile répit,
Mais l’aube renaît, et le supplice s’écrit,
Les jours se confondent en une danse lente,
Canicule insistante, étreinte brûlante.

Sous l’empire ardent d’un soleil implacable,
La terre soupire, écho inaltérable,
Mais dans ce désert d’ardoise et de chaleur,
L’espoir persiste, comme un souffle, une lueur.
Maniho

PostScriptum

Alors que les saisons continuent leur cycle implacable, la canicule nous rappelle notre fragilité face aux forces de la nature. Cependant, elle est aussi un appel à l’action, un signal pour prendre soin de notre planète et de ses ressources. Puisse ce poème être non seulement une évocation de la chaleur accablante, mais aussi une invitation à l’éveil écologique et à la solidarité humaine. Car même dans les moments les plus ardents, l’espoir et l’action collective peuvent apporter une lueur de fraîcheur.

Enregistré le 01/08/2024
INAMTOM


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Poème en Phonétique

su lɑ̃piʁə aʁde dœ̃ sɔlεj ɛ̃plakablə,
la teʁə supiʁə, etufe, ɛ̃sasjablə,
lεz- aʁbʁə- sə tεze, fiʒe dɑ̃ lœʁ tuʁme,
la kanikylə ʁεɲə, spεktʁə ɛ̃kɑ̃desɑ̃.

lε ʁy dezεʁte, miʁaʒəz- ɑ̃ fyzjɔ̃,
lasfaltə sə tɔʁ ɑ̃ vaɡ dilyzjɔ̃,
lεz- wazo sə teʁe, lɔ̃bʁə εt- œ̃ tʁezɔʁ,
lε vɔlε klo myʁmyʁe œ̃n- apεl o nɔʁ.

lε ʁivjεʁə sefase su lə sjεl sɑ̃ pitje,
lə vɑ̃ mεmə sə məʁ, asfiksje, akable,
lε kɔʁ ʃεʁʃe ʁəfyʒə dɑ̃ lɔ̃bʁə dε myʁ,
su letʁɛ̃tə dy fø, la vi dəvjɛ̃ myʁmyʁə.

lε nɥiz- ɔfʁe œ̃ bomə, fʁaʒilə ʁepi,
mε lobə ʁənε, e lə syplisə sekʁi,
lε ʒuʁ sə kɔ̃fɔ̃de ɑ̃n- ynə dɑ̃sə lɑ̃tə,
kanikylə ɛ̃sistɑ̃tə, etʁɛ̃tə bʁylɑ̃tə.

su lɑ̃piʁə aʁde dœ̃ sɔlεj ɛ̃plakablə,
la teʁə supiʁə, eʃo inalteʁablə,
mε dɑ̃ sə dezεʁ daʁdwazə e də ʃalœʁ,
lεspwaʁ pεʁsistə, kɔmə œ̃ suflə, ynə lɥœʁ.