Poeme : Leçons Et Illusions
A Propos
Ce poème est une réflexion sur ceux qui se dressent en gardiens de la morale, prêts à pointer les erreurs des autres tout en dissimulant souvent leurs propres failles. Les donneurs de leçons se présentent comme des modèles de vertu, mais leurs paroles, bien que sévères, révèlent parfois un décalage avec leurs propres actions. Ce texte explore la fragilité cachée derrière les jugements et la condescendance, rappelant que la vérité, l’humilité et l’introspection valent souvent plus que les sermons. Car, en fin de compte, ceux qui critiquent le plus sont parfois ceux qui se comprennent le moins.
Leçons Et Illusions
Sur les chemins de morale, en quête d’échos.
Leurs paroles tombent, comme des pierres,
Des vérités tranchantes, des mots austères.
Ils parlent haut, prônent l’ordre et la loi,
Fixent des standards qui ne vacillent pas.
Mais caché derrière leur vernis luisant,
Leurs failles sont grandes, leurs pas hésitants.
Dans leurs yeux, un éclat de suffisance,
Un regard qui jauge avec condescendance.
Ils savent mieux que nous tous, disent-ils,
Ce qu’est la vertu, le bien, l’utile.
Pourtant, quand la nuit vient et les démasque,
Leurs peurs secrètes surgissent sans masque.
Leurs certitudes, comme de l’argile sous la pluie,
Se dissolvent et révèlent des âmes en sursis.
Alors, passons en silence sous leurs regards sévères,
Ces donneurs de leçons aux certitudes amères.
Car ceux qui jugent et prêchent sans arrêt
Portent souvent les failles qu’ils n’admettent jamais.
PostScriptum
Au-delà des mots, ce poème est un appel à la retenue et à la bienveillance. Il nous rappelle que juger autrui avec sévérité, sans se questionner soi-même, est un piège facile mais périlleux. Ceux qui se consacrent à donner des leçons oublient souvent que personne n’est à l’abri de l’erreur ou de la faiblesse. En se confrontant à leurs propres ombres, ils pourraient peut-être comprendre que l’indulgence et l’empathie construisent davantage que les reproches. En somme, ce poème invite chacun à tourner son regard vers l’intérieur, à cultiver une humilité sincère plutôt qu’une assurance de surface.
Enregistré le 26/10/2024
INAMTOM
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Poème en Phonétique
syʁ lε ʃəmɛ̃ də mɔʁalə, ɑ̃ kεtə deʃo.
lœʁ paʁɔlə tɔ̃be, kɔmə dε pjeʁə,
dε veʁite tʁɑ̃ʃɑ̃tə, dε moz- ostεʁə.
il paʁle-o, pʁone lɔʁdʁə e la lwa,
fikse dε stɑ̃daʁd ki nə vasije pa.
mε kaʃe dəʁjεʁə lœʁ vεʁni lɥizɑ̃,
lœʁ fajə sɔ̃ ɡʁɑ̃də, lœʁ pa ezitɑ̃.
dɑ̃ lœʁz- iø, œ̃n- ekla də syfizɑ̃sə,
œ̃ ʁəɡaʁ ki ʒoʒə avεk kɔ̃desɑ̃dɑ̃sə.
il save mjø kə nu tus, dize til,
sə kε la vεʁty, lə bjɛ̃, lytilə.
puʁtɑ̃, kɑ̃ la nɥi vjɛ̃ e lε demaskə,
lœʁ pœʁ sεkʁεtə syʁʒise sɑ̃ maskə.
lœʁ sεʁtitydə, kɔmə də laʁʒilə su la plɥi,
sə disɔlve e ʁevεle dεz- aməz- ɑ̃ syʁsi.
alɔʁ, pasɔ̃z- ɑ̃ silɑ̃sə su lœʁ ʁəɡaʁd sevεʁə,
sε dɔnœʁ də ləsɔ̃z- o sεʁtitydəz- amεʁə.
kaʁ sø ki ʒyʒe e pʁεʃe sɑ̃z- aʁε
pɔʁte suvɑ̃ lε fajə kil nadmεte ʒamε.