Poeme : Dans Le Jardin Des Amants
A Propos
Dans un monde où les émotions s’entrelacent comme les fils d’une tapisserie, ce poème, « Dans le Jardin des Amants », explore la beauté et la complexité de l’amour. À travers les échanges entre Elle et Lui, nous plongeons dans un voyage poétique qui évoque la tendresse, les promesses, les épreuves et la renaissance. Ce texte célèbre l’intensité des sentiments humains, rappelant que l’amour, bien qu’éprouvé par les défis, demeure une force puissante et éternelle.
Dans Le Jardin Des Amants
Elle danse, lumière vermeille,
Ses cheveux d’or, doux comme l’air,
Flottent au gré du vent, si clair.
Lui, sous l’orme, en silence guette,
Son cœur bat, sa raison s’inquiète,
Il admire la grâce en ses pas,
Tandis que la brise murmure tout bas.
« Ô douce dame, beauté étoilée,
En ton regard, mon âme est enchaînée.
Fais de moi l’esclave de tes désirs,
Et je t’offrirai mille et un soupirs. »
Elle sourit, d’un air malicieux,
« Mon cœur n’est point un jouet précieux.
Si tu veux gagner ma tendresse,
Montre-moi donc ta noblesse. »
Ainsi, au fil des jours s’écoulant,
Ils tissent des rêves, des serments.
Dans le jardin des amants d’autrefois,
Elle et Lui, unis par leurs choix.
Leurs rires s’entrelacent, doux échos,
Parfum d’amour, de roses en flambeaux.
Et dans la nuit, sous le ciel étoilé,
Elle et Lui, pour l’éternité.
Dans la lumière d’un crépuscule doré,
Ils se promettent d’amour sans fard,
Main dans la main, leurs âmes enchaînées,
Leur bonheur éclot comme un rare nectar.
Les saisons passent, le temps s’étire,
Les feuilles tombent, le vent les respire.
Elle, telle une rose, s’épanouit,
Lui, tel un chevalier, la protège sans bruit.
« Ô mon trésor, ma muse enchanteresse,
Chaque regard est une caresse.
Dans le jardin de nos doux secrets,
Je bâtis un monde où l’on se plaît. »
Elle répond, voix douce comme brume,
« Dans tes bras, je chasse l’infortune.
Ton amour est le phare de mes nuits,
Avec toi, je crains plus l’oubli. »
Mais un jour, l’ombre d’un nuage,
Sur leur amour, vient faire rage.
Des mots durs, des promesses brisées,
Leurs cœurs, un instant, sont déchirés.
« Pourquoi, ô mon cœur, ce chagrin amer ?
Nos rires d’hier se sont tus dans l’air.
Rappelle-toi les jours d’innocence,
Tes yeux étaient plein de ma confiance. »
Lui, la tête basse, s’avance en silence,
« Il est vrai, j’ai trahi ta confiance.
Mais sache que chaque larme versée,
Est un écho de ma foi, embrasée. »
Dans la nuit, où les étoiles s’éteignent,
Elle hésite, son cœur se dédaigne.
Mais la passion, telle une flamme,
Peut raviver l’amour qui se pâme.
Elle tend la main, un geste fragile,
« Redonne-moi l’espoir, ô mon agile,
Ensemble, guérissons nos blessures,
Faisons renaître nos douces aventures. »
Leurs regards se croisent, une étincelle,
Dans l’obscurité, une lueur nouvelle.
Elle et Lui, deux âmes unies,
Savanent à nouveau leurs nuits infinies.
PostScriptum
Ce poème est une ode à l’amour, un hommage à la beauté des liens qui unissent les cœurs. Que chaque lecteur y trouve une résonance avec ses propres émotions, ses souvenirs et ses rêves. Car l’amour, dans toutes ses nuances, est l’essence même de notre humanité, un voyage sans fin que nous partageons tous.
Finalisé le 25/12/2024
INAMTOM
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Poème en Phonétique
εllə dɑ̃sə, lymjεʁə vεʁmεjə,
sε ʃəvø dɔʁ, du kɔmə lεʁ,
flɔte o ɡʁe dy vɑ̃, si klεʁ.
lɥi, su lɔʁmə, ɑ̃ silɑ̃sə ɡεtə,
sɔ̃ kœʁ ba, sa ʁεzɔ̃ sɛ̃kjεtə,
il admiʁə la ɡʁasə ɑ̃ sε pa,
tɑ̃di kə la bʁizə myʁmyʁə tu ba.
« o dusə damə, bote etwale,
ɑ̃ tɔ̃ ʁəɡaʁ, mɔ̃n- amə εt- ɑ̃ʃεne.
fε də mwa lεsklavə də tε deziʁ,
e ʒə tɔfʁiʁε milə e œ̃ supiʁ. »
εllə suʁi, dœ̃n- εʁ malisjø,
« mɔ̃ kœʁ nε pwɛ̃ œ̃ ʒuε pʁesjø.
si ty vø ɡaɲe ma tɑ̃dʁεsə,
mɔ̃tʁə mwa dɔ̃k ta nɔblεsə. »
ɛ̃si, o fil dε ʒuʁ sekulɑ̃,
il tise dε ʁεvə, dε sεʁmɑ̃.
dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃ dεz- amɑ̃ dotʁəfwa,
εllə e lɥi, yni paʁ lœʁ ʃwa.
lœʁ ʁiʁə sɑ̃tʁəlase, duz- eʃo,
paʁfœ̃ damuʁ, də ʁozəz- ɑ̃ flɑ̃bo.
e dɑ̃ la nɥi, su lə sjεl etwale,
εllə e lɥi, puʁ letεʁnite.
dɑ̃ la lymjεʁə dœ̃ kʁepyskylə dɔʁe,
il sə pʁɔmεte damuʁ sɑ̃ faʁ,
mɛ̃ dɑ̃ la mɛ̃, lœʁz- aməz- ɑ̃ʃεne,
lœʁ bɔnœʁ eklo kɔmə œ̃ ʁaʁə nεktaʁ.
lε sεzɔ̃ pase, lə tɑ̃ setiʁə,
lε fœjə tɔ̃be, lə vɑ̃ lε ʁεspiʁə.
εllə, tεllə ynə ʁozə, sepanui,
lɥi, tεl œ̃ ʃəvalje, la pʁɔtεʒə sɑ̃ bʁɥi.
« o mɔ̃ tʁezɔʁ, ma myzə ɑ̃ʃɑ̃təʁεsə,
ʃakə ʁəɡaʁ εt- ynə kaʁεsə.
dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃ də no du sεkʁε,
ʒə batiz- œ̃ mɔ̃də u lɔ̃ sə plε. »
εllə ʁepɔ̃, vwa dusə kɔmə bʁymə,
« dɑ̃ tε bʁa, ʒə ʃasə lɛ̃fɔʁtynə.
tɔ̃n- amuʁ ε lə faʁə də mε nɥi,
avεk twa, ʒə kʁɛ̃ plys lubli. »
mεz- œ̃ ʒuʁ, lɔ̃bʁə dœ̃ nɥaʒə,
syʁ lœʁ amuʁ, vjɛ̃ fεʁə ʁaʒə.
dε mo dyʁ, dε pʁɔmesə bʁize,
lœʁ kœʁ, œ̃n- ɛ̃stɑ̃, sɔ̃ deʃiʁe.
« puʁkwa, o mɔ̃ kœʁ, sə ʃaɡʁɛ̃ ame ?
no ʁiʁə djεʁ sə sɔ̃ tys dɑ̃ lεʁ.
ʁapεllə twa lε ʒuʁ dinɔsɑ̃sə,
tεz- iøz- etε plɛ̃ də ma kɔ̃fjɑ̃sə. »
lɥi, la tεtə basə, savɑ̃sə ɑ̃ silɑ̃sə,
« il ε vʁε, ʒε tʁai ta kɔ̃fjɑ̃sə.
mε saʃə kə ʃakə laʁmə vεʁse,
εt- œ̃n- eʃo də ma fwa, ɑ̃bʁaze. »
dɑ̃ la nɥi, u lεz- etwalə setεɲe,
εllə ezitə, sɔ̃ kœʁ sə dedεɲə.
mε la pasjɔ̃, tεllə ynə flamə,
pø ʁavive lamuʁ ki sə pamə.
εllə tɑ̃ la mɛ̃, œ̃ ʒεstə fʁaʒilə,
« ʁədɔnə mwa lεspwaʁ, o mɔ̃n- aʒilə,
ɑ̃sɑ̃blə, ɡeʁisɔ̃ no blesyʁə,
fəzɔ̃ ʁənεtʁə no dusəz- avɑ̃tyʁə. »
lœʁ ʁəɡaʁd sə kʁwaze, ynə etɛ̃sεllə,
dɑ̃ lɔpskyʁite, ynə lɥœʁ nuvεllə.
εllə e lɥi, døz- aməz- yni,
savane a nuvo lœʁ nɥiz- ɛ̃fini.