Poeme : L’illusion Du Danger
A Propos
Dans l’univers des contes et des légendes,
Nous avons longtemps craint le loup, créature étrange,
Symbole de la peur, icône du danger,
Il nous fascine, comme un reflet à déchiffrer.
Cependant, sous ce masque se cache une vérité,
Parfois, l’ennemi se trouve dans la banalité.
Les moutons, innocents, deviennent les complices,
D’un système où la soumission est la malice.
Ce poème est une invitation à la réflexion,
À percevoir les subtilités de notre direction.
Ne laissons pas les peurs nous aveugler et nous séparer,
Car ensemble, nous pouvons mieux appréhender.
L’illusion Du Danger
Silencieux dans l’ombre, il guette, c’est fou.
Ses yeux scintillants dans la nuit étoilée,
Sont des rêves d’angoisse, des peurs cachées.
Mais dans ce récit aux mille frayeurs,
Une autre menace rôde, un vrai leurre.
Les moutons, doux êtres au pelage si blanc,
Cachent un danger, sous leur air innocent.
Leur bêlement léger, une douce mélodie,
Masque les complots de leur sournoise vie.
Ils avancent en troupeaux, innocents et sages,
Mais dans leurs rangs, se tapit un déshonneur.
Des larmes de laine, ils tissent des cris,
Le vrai prédateur, c’est l’apathie.
Car à trop craindre le loup dans l’obscurité,
On oublie que parfois, c’est l’agneau qu’il faut quêter.
Dans ce monde agrandi par des illusions,
Les cœurs se masquent, étouffés par les passions.
Sous le ciel étoilé, la sagesse s’évapore,
Et l’ami devient l’ennemi, sans bruit, sans aurore.
Les murmures des fausses promesses résonnent,
Et chacun s’accroche à son rêve qui s’étonne.
Les frontières s’effacent, et l’on ne sait plus,
Qui sauvera l’âme des chaînes qui l’excluent.
Oublions ces peurs qui nous séparent et divisent,
Car ensemble, nous sommes plus forts, cette vérité s’officialise.
Affrontons le loup, mais aussi les moutons,
Et dévoilons les vérités, pour bâtir un horizon.
PostScriptum
Ainsi, dans la lumière des jours à venir,
N’oublions pas que derrière chaque sourire,
Peut se cacher l’ombre de faux discours,
Cherchons ensemble la vérité, sans détour.
Soyons vigilants face aux artifices du temps,
À ceux qui prétendent être nos soutiens, mais qui attendent,
Car la peur peut nous aveugler, nous faire errer,
Et seule l’unité nous permettra d’avancer.
Que ce poème soit un appel à l’éveil,
À transcender les peurs, à briser le sommeil.
Ensemble, affrontons le loup et les moutons,
Pour bâtir un avenir empreint de raisons.
Finalité le 22/04/2025
INAMTOM
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Poème en Phonétique
silɑ̃sjø dɑ̃ lɔ̃bʁə, il ɡεtə, sε fu.
sεz- iø sɛ̃tijɑ̃ dɑ̃ la nɥi etwale,
sɔ̃ dε ʁεvə dɑ̃ɡwasə, dε pœʁ kaʃe.
mε dɑ̃ sə ʁesi o milə fʁεjœʁ,
ynə otʁə mənasə ʁodə, œ̃ vʁε ləʁə.
lε mutɔ̃, duz- εtʁəz- o pəlaʒə si blɑ̃,
kaʃe œ̃ dɑ̃ʒe, su lœʁ εʁ inɔse.
lœʁ bεləmɑ̃ leʒe, ynə dusə melɔdi,
maskə lε kɔ̃plo də lœʁ suʁnwazə vi.
ilz- avɑ̃se ɑ̃ tʁupo, inɔsɑ̃z- e saʒə,
mε dɑ̃ lœʁ ʁɑ̃ɡ, sə tapi œ̃ dezɔnœʁ.
dε laʁmə- də lεnə, il tise dε kʁi,
lə vʁε pʁedatœʁ, sε lapati.
kaʁ a tʁo kʁɛ̃dʁə lə lu dɑ̃ lɔpskyʁite,
ɔ̃n- ubli kə paʁfwa, sε laɲo kil fo kεte.
dɑ̃ sə mɔ̃də aɡʁɑ̃di paʁ dεz- ilyzjɔ̃,
lε kœʁ sə maske, etufe paʁ lε pasjɔ̃.
su lə sjεl etwale, la saʒεsə sevapɔʁə,
e lami dəvjɛ̃ lεnəmi, sɑ̃ bʁɥi, sɑ̃z- oʁɔʁə.
lε myʁmyʁə dε fosə pʁɔmesə ʁezɔne,
e ʃakœ̃ sakʁoʃə a sɔ̃ ʁεvə ki setɔnə.
lε fʁɔ̃tjεʁə sefase, e lɔ̃ nə sε plys,
ki sovəʁa lamə dε ʃεnə ki lεksklɥe.
ubljɔ̃ sε pœʁ ki nu sepaʁɑ̃ e divize,
kaʁ ɑ̃sɑ̃blə, nu sɔmə plys fɔʁ, sεtə veʁite sɔfisjalizə.
afʁɔ̃tɔ̃ lə lu, mεz- osi lε mutɔ̃,
e devwalɔ̃ lε veʁite, puʁ batiʁ œ̃n- ɔʁizɔ̃.