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Poeme : Un Soldat, Une Gare.



A Propos

de mon train j’observais la pagaille qui secouait cette gare et, au milieu, un soldat, son sac sur le dos, la pensée au loin, marchant encore et encore vers des destinations inconnues et lointaines…

Un Soldat, Une Gare.

T’y voilà enfin,
A cet instant tant désiré,
A cette gloire tant attendue.
Mais mon bon malin,
Ne te sens-tu pas malaisé,
Nu devant ce monde inconnu ?

Moi je t’observe dans l’ombre,
Discrète silhouette attentive,
Et j’entends tes plaintes masquées.
Regarde, cent ans et t’y voilà encore,
Volant d’ici à là-bas,
Et bien souvent de là-bas à l’infini…

Où sont tes amis, ta famille, ton or ?
Comment mourras-tu, soldat,
Si tu n’as ris ?
Ta face de marbre,
Ton âme à la dérive,
Ne renferment-ils pas remords et regrets ?

Vois. Mille ans et à peine tu te libères.
Ton âme pleine de morts, tes eux vides de sens,
Qui cherchent encore et encore,
Mais où voient-ils l’amour en tout ça ?
Isabelle L'anonyme

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Poème en Phonétique

ti vwala ɑ̃fɛ̃,
a sεt ɛ̃stɑ̃ tɑ̃ deziʁe,
a sεtə ɡlwaʁə tɑ̃ atɑ̃dɥ.
mε mɔ̃ bɔ̃ malɛ̃,
nə tə sɑ̃s ty pa malεze,
ny dəvɑ̃ sə mɔ̃də ɛ̃kɔny ?

mwa ʒə tɔpsεʁvə dɑ̃ lɔ̃bʁə,
diskʁεtə siluεtə atɑ̃tivə,
e ʒɑ̃tɑ̃ tε plɛ̃tə maske.
ʁəɡaʁdə, sɑ̃t- ɑ̃ e ti vwala ɑ̃kɔʁə,
vɔlɑ̃ disi a la ba,
e bjɛ̃ suvɑ̃ də la ba a lɛ̃fini…

u sɔ̃ tεz- ami, ta famijə, tɔ̃n- ɔʁ ?
kɔmɑ̃ muʁʁa ty, sɔlda,
si ty na ʁis ?
ta fasə də maʁbʁə,
tɔ̃n- amə a la deʁivə,
nə ʁɑ̃fεʁme til pa ʁəmɔʁdz- e ʁəɡʁε ?

vwa. milə ɑ̃ e a pεnə ty tə libεʁə.
tɔ̃n- amə plεnə də mɔʁ, tεz- ø vidə də sɑ̃s,
ki ʃεʁʃe ɑ̃kɔʁə e ɑ̃kɔʁə,
mεz- u vwae til lamuʁ ɑ̃ tu sa ?