Texte : Extase
Extase
A la découverte des mystères de l’univers.
Oh combien de nouvelles étoiles à contempler,
De nouvelles planètes et de galaxies à explorer,
Sans de l’extase faire table rase
Et ça, c’est de l’art. A l’état de nature et pur !
Plus je grandis, muris et vieillis,
Plus je me garde les trébuchements fortuits
Sur les sentiers pourtant bien tracés
En pour conduire à la confusion.
Suis-je de la mienne en train d’en faire confessions ?
Peut-être oui, peut-être non !
Cependant tant de choses dont je croyais en avoir certitude,
Plus que jamais me confondent.
Ainsi, deviens-je fou ou confus ?
Je n’ai certitude que de l’incertain.
Ma confusion dans ma tête,
Tout comme l’amour en mon cœur,
C’est ce qu’il y a de plus claire
Mes doutes sont aussi certaines
Et jours après jours point ne se déguisent,
Mais s ’aiguisent, s’expriment, se matérialisent
Se confirment, se rationnalisent et se relativisent
Cherchant a tout bout de chant le déconfinement.
Et la sagesse, oui la sage sagesse,
Se noie dans l’ivresse des nuances
Pour ne faire plus que jamais prendre conscience
De la nécessité de la conviction de mes ignorances,
Expressions de liberté dans mes yeux,
Pourtant dans mon âme en totale captivité.
La folie, n’est-elle pas à la fois un art et une science,
Dont on a au fond aucune conscience ?
Mais l’humilité, est-ce de la sagesse ou du bon sens ?
Quelles merveilles que de conquérir l’univers
Et le tenir dans ses mains,
Par une randonnée par l’hymen
Même quand pas sans cause de peine !
Telle l’étendue infinie en finitude
De mon incertitude j’en ai la pleine certitude
L’âme éprise de mansuétudes
En apologie a la vie les vicissitudes.
Du cogito ergo sum,
On passe sans transition au :
Je perçois, j’aime, je m’indigne, donc je suis.
J’espère que cela à personne n’ennuie
Comme aux stupeurs de la nuit !
Que d’interrogations me chiffonne l’esprit.
Comme par exemple autour du sens
Et de l’origine de l’existence ?
Pourquoi existe-t-on ?
Et si on n’avait pas existé ?
Pourquoi l’existence et non le néant ?
Et si tout n’était qu’illusion ?
Un leurre d’entéléchie philosophique
Et apraxie métaphysique et existentialiste ?
La vie vaudrait-elle la peine d’être vécue ?
Que resterait-il de la vie, cette entité dans sa finitude infinie ?
Pourquoi l’existence et non le néant ?
Je donnerais tout pour ne plus me dérober aux nuances
Ni esquiver les mouvances de l’existence.
J’innerverai l’œuvre vermeille pour en faire une merveille !
Ressasser le bonheur serait mon péché mignon
Ce verbe se lisant dans les deux sens identiquement
En ce sens avec ma conviction n’entrerait point en rébellion.
Aussi, on aimerait aujourd’hui autant qu’hier
Et demain comme aujourd’hui
La vie serait de l’existence la symphonie.
On contemplerait la naissance de chaque nouvelle étoile,
Comme la découverte d’une nouvelle planète.
On explorerait à fond l’univers de nos sentiments
Comme par suspicion de nouvelles galaxies.
Par pudeur à la folie,
Je me ferais peintre, architecte.
Et pourquoi pas poète ?
Oui, poète, ce magicien s’auto-hypnotise
Dans la quête de la maitrise
De ce qui au fond de lui le met en crise,
Pour que le cri du cœur et de l’esprit ne se vandalise
Mais plutôt se matérialise et s’harmonise.
Leur complicité sera pour le mortel en devenir
Un crime odieux du libre penser
Et de l’absolu du sentir
En vue de scruter l’univers de l’intelligibilité
Qui le plus souvent nous échappe à tous.
Ainsi, dans cet océan de confusion
En en avoir sa propre vision
En vue d’en arriver à sa propre conclusion,
Non pas sans conviction de notre monde intérieur
Dans sa projection vers l’extérieur,
Aux yeux des autres le plus grand leurre.
De la rupture de l’hymen du ciel
On part à la découverte des mystères de l’univers.
Oh combien de merveilles à contempler,
De nouvelles étoiles à faire dans son cœur scintiller,
De nouvelles planètes et de galaxies à explorer.
Et ça, c’est de l’art. A l’état de nature et pur !
Oh combien de nouvelles étoiles à contempler,
De nouvelles planètes et de galaxies à explorer,
Sans de l’extase faire table rase
Et ça, c’est de l’art. A l’état de nature et pur !
Plus je grandis, muris et vieillis,
Plus je me garde les trébuchements fortuits
Sur les sentiers pourtant bien tracés
En pour conduire à la confusion.
Suis-je de la mienne en train d’en faire confessions ?
Peut-être oui, peut-être non !
Cependant tant de choses dont je croyais en avoir certitude,
Plus que jamais me confondent.
Ainsi, deviens-je fou ou confus ?
Je n’ai certitude que de l’incertain.
Ma confusion dans ma tête,
Tout comme l’amour en mon cœur,
C’est ce qu’il y a de plus claire
Mes doutes sont aussi certaines
Et jours après jours point ne se déguisent,
Mais s ’aiguisent, s’expriment, se matérialisent
Se confirment, se rationnalisent et se relativisent
Cherchant a tout bout de chant le déconfinement.
Et la sagesse, oui la sage sagesse,
Se noie dans l’ivresse des nuances
Pour ne faire plus que jamais prendre conscience
De la nécessité de la conviction de mes ignorances,
Expressions de liberté dans mes yeux,
Pourtant dans mon âme en totale captivité.
La folie, n’est-elle pas à la fois un art et une science,
Dont on a au fond aucune conscience ?
Mais l’humilité, est-ce de la sagesse ou du bon sens ?
Quelles merveilles que de conquérir l’univers
Et le tenir dans ses mains,
Par une randonnée par l’hymen
Même quand pas sans cause de peine !
Telle l’étendue infinie en finitude
De mon incertitude j’en ai la pleine certitude
L’âme éprise de mansuétudes
En apologie a la vie les vicissitudes.
Du cogito ergo sum,
On passe sans transition au :
Je perçois, j’aime, je m’indigne, donc je suis.
J’espère que cela à personne n’ennuie
Comme aux stupeurs de la nuit !
Que d’interrogations me chiffonne l’esprit.
Comme par exemple autour du sens
Et de l’origine de l’existence ?
Pourquoi existe-t-on ?
Et si on n’avait pas existé ?
Pourquoi l’existence et non le néant ?
Et si tout n’était qu’illusion ?
Un leurre d’entéléchie philosophique
Et apraxie métaphysique et existentialiste ?
La vie vaudrait-elle la peine d’être vécue ?
Que resterait-il de la vie, cette entité dans sa finitude infinie ?
Pourquoi l’existence et non le néant ?
Je donnerais tout pour ne plus me dérober aux nuances
Ni esquiver les mouvances de l’existence.
J’innerverai l’œuvre vermeille pour en faire une merveille !
Ressasser le bonheur serait mon péché mignon
Ce verbe se lisant dans les deux sens identiquement
En ce sens avec ma conviction n’entrerait point en rébellion.
Aussi, on aimerait aujourd’hui autant qu’hier
Et demain comme aujourd’hui
La vie serait de l’existence la symphonie.
On contemplerait la naissance de chaque nouvelle étoile,
Comme la découverte d’une nouvelle planète.
On explorerait à fond l’univers de nos sentiments
Comme par suspicion de nouvelles galaxies.
Par pudeur à la folie,
Je me ferais peintre, architecte.
Et pourquoi pas poète ?
Oui, poète, ce magicien s’auto-hypnotise
Dans la quête de la maitrise
De ce qui au fond de lui le met en crise,
Pour que le cri du cœur et de l’esprit ne se vandalise
Mais plutôt se matérialise et s’harmonise.
Leur complicité sera pour le mortel en devenir
Un crime odieux du libre penser
Et de l’absolu du sentir
En vue de scruter l’univers de l’intelligibilité
Qui le plus souvent nous échappe à tous.
Ainsi, dans cet océan de confusion
En en avoir sa propre vision
En vue d’en arriver à sa propre conclusion,
Non pas sans conviction de notre monde intérieur
Dans sa projection vers l’extérieur,
Aux yeux des autres le plus grand leurre.
De la rupture de l’hymen du ciel
On part à la découverte des mystères de l’univers.
Oh combien de merveilles à contempler,
De nouvelles étoiles à faire dans son cœur scintiller,
De nouvelles planètes et de galaxies à explorer.
Et ça, c’est de l’art. A l’état de nature et pur !
Camilingue@Yahoo.ca
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Poème en Phonétique
a la dekuvεʁtə dε mistεʁə də lynive.
ɔ kɔ̃bjɛ̃ də nuvεlləz- etwaləz- a kɔ̃tɑ̃ple,
də nuvεllə planεtəz- e də ɡalaksiz- a εksplɔʁe,
sɑ̃ də lεkstazə fεʁə tablə ʁazə
e sa, sε də laʁ. a leta də natyʁə e pyʁ !
plys ʒə ɡʁɑ̃di, myʁiz- e vjεji,
plys ʒə mə ɡaʁdə lε tʁebyʃəmɑ̃ fɔʁtɥi
syʁ lε sɑ̃tje puʁtɑ̃ bjɛ̃ tʁase
ɑ̃ puʁ kɔ̃dɥiʁə a la kɔ̃fyzjɔ̃.
sɥi ʒə də la mjεnə ɑ̃ tʁɛ̃ dɑ̃ fεʁə kɔ̃fesjɔ̃ ?
pø tεtʁə ui, pø tεtʁə nɔ̃ !
səpɑ̃dɑ̃ tɑ̃ də ʃozə dɔ̃ ʒə kʁwajεz- ɑ̃n- avwaʁ sεʁtitydə,
plys kə ʒamε mə kɔ̃fɔ̃de.
ɛ̃si, dəvjɛ̃ ʒə fu u kɔ̃fy ?
ʒə nε sεʁtitydə kə də lɛ̃sεʁtɛ̃.
ma kɔ̃fyzjɔ̃ dɑ̃ ma tεtə,
tu kɔmə lamuʁ ɑ̃ mɔ̃ kœʁ,
sε sə kil i a də plys klεʁə
mε dutə sɔ̃t- osi sεʁtεnə
e ʒuʁz- apʁε ʒuʁ pwɛ̃ nə sə deɡize,
mε sεɡize, sεkspʁime, sə mateʁjalize
sə kɔ̃fiʁme, sə ʁasjɔnalize e sə ʁəlativize
ʃεʁʃɑ̃ a tu bu də ʃɑ̃ lə dekɔ̃finəmɑ̃.
e la saʒεsə, ui la saʒə saʒεsə,
sə nwa dɑ̃ livʁεsə dε nɥɑ̃sə
puʁ nə fεʁə plys kə ʒamε pʁɑ̃dʁə kɔ̃sjɑ̃sə
də la nesesite də la kɔ̃viksjɔ̃ də mεz- iɲɔʁɑ̃sə,
εkspʁesjɔ̃ də libεʁte dɑ̃ mεz- iø,
puʁtɑ̃ dɑ̃ mɔ̃n- amə ɑ̃ tɔtalə kaptivite.
la fɔli, nεt- εllə pa a la fwaz- œ̃n- aʁ e ynə sjɑ̃sə,
dɔ̃ ɔ̃n- a o fɔ̃t- okynə kɔ̃sjɑ̃sə ?
mε lymilite, ε sə də la saʒεsə u dy bɔ̃ sɑ̃s ?
kεllə mεʁvεjə kə də kɔ̃keʁiʁ lynive
e lə təniʁ dɑ̃ sε mɛ̃,
paʁ ynə ʁɑ̃dɔne paʁ limɛ̃
mεmə kɑ̃ pa sɑ̃ kozə də pεnə !
tεllə letɑ̃dɥ ɛ̃fini ɑ̃ finitydə
də mɔ̃n- ɛ̃sεʁtitydə ʒɑ̃n- ε la plεnə sεʁtitydə
lamə epʁizə də mɑ̃syetydə
ɑ̃n- apɔlɔʒi a la vi lε visisitydə.
dy kɔʒito εʁɡo sɔm,
ɔ̃ pasə sɑ̃ tʁɑ̃zisjɔ̃ o :
ʒə pεʁswa, ʒεmə, ʒə mɛ̃diɲə, dɔ̃k ʒə sɥi.
ʒεspεʁə kə səla a pεʁsɔnə nɑ̃nɥi
kɔmə o stypœʁ də la nɥi !
kə dɛ̃teʁɔɡasjɔ̃ mə ʃifɔnə lεspʁi.
kɔmə paʁ εɡzɑ̃plə otuʁ dy sɑ̃s
e də lɔʁiʒinə də lεɡzistɑ̃sə ?
puʁkwa εɡzistə tɔ̃ ?
e si ɔ̃ navε pa εɡziste ?
puʁkwa lεɡzistɑ̃sə e nɔ̃ lə neɑ̃ ?
e si tu netε kilyzjɔ̃ ?
œ̃ ləʁə dɑ̃teleʃi filozɔfikə
e apʁaksi metafizikə e εɡzistɑ̃sjalistə ?
la vi vodʁε tεllə la pεnə dεtʁə vekɥ ?
kə ʁεstəʁε til də la vi, sεtə ɑ̃tite dɑ̃ sa finitydə ɛ̃fini ?
puʁkwa lεɡzistɑ̃sə e nɔ̃ lə neɑ̃ ?
ʒə dɔnəʁε tu puʁ nə plys mə deʁɔbe o nɥɑ̃sə
ni εskive lε muvɑ̃sə də lεɡzistɑ̃sə.
ʒinεʁvəʁε lœvʁə vεʁmεjə puʁ ɑ̃ fεʁə ynə mεʁvεjə !
ʁesase lə bɔnœʁ səʁε mɔ̃ peʃe miɲɔ̃
sə vεʁbə sə lizɑ̃ dɑ̃ lε dø sɑ̃sz- idɑ̃tikəmɑ̃
ɑ̃ sə sɑ̃sz- avεk ma kɔ̃viksjɔ̃ nɑ̃tʁəʁε pwɛ̃ ɑ̃ ʁebεlljɔ̃.
osi, ɔ̃n- εməʁε oʒuʁdɥi otɑ̃ kjεʁ
e dəmɛ̃ kɔmə oʒuʁdɥi
la vi səʁε də lεɡzistɑ̃sə la sɛ̃fɔni.
ɔ̃ kɔ̃tɑ̃pləʁε la nεsɑ̃sə də ʃakə nuvεllə etwalə,
kɔmə la dekuvεʁtə dynə nuvεllə planεtə.
ɔ̃n- εksplɔʁəʁε a fɔ̃ lynive də no sɑ̃timɑ̃
kɔmə paʁ syspisjɔ̃ də nuvεllə ɡalaksi.
paʁ pydœʁ a la fɔli,
ʒə mə fəʁε pɛ̃tʁə, aʁʃitεktə.
e puʁkwa pa pɔεtə ?
ui, pɔεtə, sə maʒisjɛ̃ soto ipnɔtizə
dɑ̃ la kεtə də la mεtʁizə
də sə ki o fɔ̃ də lɥi lə mεt ɑ̃ kʁizə,
puʁ kə lə kʁi dy kœʁ e də lεspʁi nə sə vɑ̃dalizə
mε plyto sə mateʁjalizə e saʁmɔnizə.
lœʁ kɔ̃plisite səʁa puʁ lə mɔʁtεl ɑ̃ dəvəniʁ
œ̃ kʁimə ɔdjø dy libʁə pɑ̃se
e də labsɔly dy sɑ̃tiʁ
ɑ̃ vɥ də skʁyte lynive də lɛ̃tεlliʒibilite
ki lə plys suvɑ̃ nuz- eʃapə a tus.
ɛ̃si, dɑ̃ sεt ɔseɑ̃ də kɔ̃fyzjɔ̃
ɑ̃n- ɑ̃n- avwaʁ sa pʁɔpʁə vizjɔ̃
ɑ̃ vɥ dɑ̃n- aʁive a sa pʁɔpʁə kɔ̃klyzjɔ̃,
nɔ̃ pa sɑ̃ kɔ̃viksjɔ̃ də nɔtʁə mɔ̃də ɛ̃teʁjœʁ
dɑ̃ sa pʁɔʒεksjɔ̃ vεʁ lεksteʁjœʁ,
oz- iø dεz- otʁə- lə plys ɡʁɑ̃ ləʁə.
də la ʁyptyʁə də limɛ̃ dy sjεl
ɔ̃ paʁ a la dekuvεʁtə dε mistεʁə də lynive.
ɔ kɔ̃bjɛ̃ də mεʁvεjəz- a kɔ̃tɑ̃ple,
də nuvεlləz- etwaləz- a fεʁə dɑ̃ sɔ̃ kœʁ sɛ̃tije,
də nuvεllə planεtəz- e də ɡalaksiz- a εksplɔʁe.
e sa, sε də laʁ. a leta də natyʁə e pyʁ !
ɔ kɔ̃bjɛ̃ də nuvεlləz- etwaləz- a kɔ̃tɑ̃ple,
də nuvεllə planεtəz- e də ɡalaksiz- a εksplɔʁe,
sɑ̃ də lεkstazə fεʁə tablə ʁazə
e sa, sε də laʁ. a leta də natyʁə e pyʁ !
plys ʒə ɡʁɑ̃di, myʁiz- e vjεji,
plys ʒə mə ɡaʁdə lε tʁebyʃəmɑ̃ fɔʁtɥi
syʁ lε sɑ̃tje puʁtɑ̃ bjɛ̃ tʁase
ɑ̃ puʁ kɔ̃dɥiʁə a la kɔ̃fyzjɔ̃.
sɥi ʒə də la mjεnə ɑ̃ tʁɛ̃ dɑ̃ fεʁə kɔ̃fesjɔ̃ ?
pø tεtʁə ui, pø tεtʁə nɔ̃ !
səpɑ̃dɑ̃ tɑ̃ də ʃozə dɔ̃ ʒə kʁwajεz- ɑ̃n- avwaʁ sεʁtitydə,
plys kə ʒamε mə kɔ̃fɔ̃de.
ɛ̃si, dəvjɛ̃ ʒə fu u kɔ̃fy ?
ʒə nε sεʁtitydə kə də lɛ̃sεʁtɛ̃.
ma kɔ̃fyzjɔ̃ dɑ̃ ma tεtə,
tu kɔmə lamuʁ ɑ̃ mɔ̃ kœʁ,
sε sə kil i a də plys klεʁə
mε dutə sɔ̃t- osi sεʁtεnə
e ʒuʁz- apʁε ʒuʁ pwɛ̃ nə sə deɡize,
mε sεɡize, sεkspʁime, sə mateʁjalize
sə kɔ̃fiʁme, sə ʁasjɔnalize e sə ʁəlativize
ʃεʁʃɑ̃ a tu bu də ʃɑ̃ lə dekɔ̃finəmɑ̃.
e la saʒεsə, ui la saʒə saʒεsə,
sə nwa dɑ̃ livʁεsə dε nɥɑ̃sə
puʁ nə fεʁə plys kə ʒamε pʁɑ̃dʁə kɔ̃sjɑ̃sə
də la nesesite də la kɔ̃viksjɔ̃ də mεz- iɲɔʁɑ̃sə,
εkspʁesjɔ̃ də libεʁte dɑ̃ mεz- iø,
puʁtɑ̃ dɑ̃ mɔ̃n- amə ɑ̃ tɔtalə kaptivite.
la fɔli, nεt- εllə pa a la fwaz- œ̃n- aʁ e ynə sjɑ̃sə,
dɔ̃ ɔ̃n- a o fɔ̃t- okynə kɔ̃sjɑ̃sə ?
mε lymilite, ε sə də la saʒεsə u dy bɔ̃ sɑ̃s ?
kεllə mεʁvεjə kə də kɔ̃keʁiʁ lynive
e lə təniʁ dɑ̃ sε mɛ̃,
paʁ ynə ʁɑ̃dɔne paʁ limɛ̃
mεmə kɑ̃ pa sɑ̃ kozə də pεnə !
tεllə letɑ̃dɥ ɛ̃fini ɑ̃ finitydə
də mɔ̃n- ɛ̃sεʁtitydə ʒɑ̃n- ε la plεnə sεʁtitydə
lamə epʁizə də mɑ̃syetydə
ɑ̃n- apɔlɔʒi a la vi lε visisitydə.
dy kɔʒito εʁɡo sɔm,
ɔ̃ pasə sɑ̃ tʁɑ̃zisjɔ̃ o :
ʒə pεʁswa, ʒεmə, ʒə mɛ̃diɲə, dɔ̃k ʒə sɥi.
ʒεspεʁə kə səla a pεʁsɔnə nɑ̃nɥi
kɔmə o stypœʁ də la nɥi !
kə dɛ̃teʁɔɡasjɔ̃ mə ʃifɔnə lεspʁi.
kɔmə paʁ εɡzɑ̃plə otuʁ dy sɑ̃s
e də lɔʁiʒinə də lεɡzistɑ̃sə ?
puʁkwa εɡzistə tɔ̃ ?
e si ɔ̃ navε pa εɡziste ?
puʁkwa lεɡzistɑ̃sə e nɔ̃ lə neɑ̃ ?
e si tu netε kilyzjɔ̃ ?
œ̃ ləʁə dɑ̃teleʃi filozɔfikə
e apʁaksi metafizikə e εɡzistɑ̃sjalistə ?
la vi vodʁε tεllə la pεnə dεtʁə vekɥ ?
kə ʁεstəʁε til də la vi, sεtə ɑ̃tite dɑ̃ sa finitydə ɛ̃fini ?
puʁkwa lεɡzistɑ̃sə e nɔ̃ lə neɑ̃ ?
ʒə dɔnəʁε tu puʁ nə plys mə deʁɔbe o nɥɑ̃sə
ni εskive lε muvɑ̃sə də lεɡzistɑ̃sə.
ʒinεʁvəʁε lœvʁə vεʁmεjə puʁ ɑ̃ fεʁə ynə mεʁvεjə !
ʁesase lə bɔnœʁ səʁε mɔ̃ peʃe miɲɔ̃
sə vεʁbə sə lizɑ̃ dɑ̃ lε dø sɑ̃sz- idɑ̃tikəmɑ̃
ɑ̃ sə sɑ̃sz- avεk ma kɔ̃viksjɔ̃ nɑ̃tʁəʁε pwɛ̃ ɑ̃ ʁebεlljɔ̃.
osi, ɔ̃n- εməʁε oʒuʁdɥi otɑ̃ kjεʁ
e dəmɛ̃ kɔmə oʒuʁdɥi
la vi səʁε də lεɡzistɑ̃sə la sɛ̃fɔni.
ɔ̃ kɔ̃tɑ̃pləʁε la nεsɑ̃sə də ʃakə nuvεllə etwalə,
kɔmə la dekuvεʁtə dynə nuvεllə planεtə.
ɔ̃n- εksplɔʁəʁε a fɔ̃ lynive də no sɑ̃timɑ̃
kɔmə paʁ syspisjɔ̃ də nuvεllə ɡalaksi.
paʁ pydœʁ a la fɔli,
ʒə mə fəʁε pɛ̃tʁə, aʁʃitεktə.
e puʁkwa pa pɔεtə ?
ui, pɔεtə, sə maʒisjɛ̃ soto ipnɔtizə
dɑ̃ la kεtə də la mεtʁizə
də sə ki o fɔ̃ də lɥi lə mεt ɑ̃ kʁizə,
puʁ kə lə kʁi dy kœʁ e də lεspʁi nə sə vɑ̃dalizə
mε plyto sə mateʁjalizə e saʁmɔnizə.
lœʁ kɔ̃plisite səʁa puʁ lə mɔʁtεl ɑ̃ dəvəniʁ
œ̃ kʁimə ɔdjø dy libʁə pɑ̃se
e də labsɔly dy sɑ̃tiʁ
ɑ̃ vɥ də skʁyte lynive də lɛ̃tεlliʒibilite
ki lə plys suvɑ̃ nuz- eʃapə a tus.
ɛ̃si, dɑ̃ sεt ɔseɑ̃ də kɔ̃fyzjɔ̃
ɑ̃n- ɑ̃n- avwaʁ sa pʁɔpʁə vizjɔ̃
ɑ̃ vɥ dɑ̃n- aʁive a sa pʁɔpʁə kɔ̃klyzjɔ̃,
nɔ̃ pa sɑ̃ kɔ̃viksjɔ̃ də nɔtʁə mɔ̃də ɛ̃teʁjœʁ
dɑ̃ sa pʁɔʒεksjɔ̃ vεʁ lεksteʁjœʁ,
oz- iø dεz- otʁə- lə plys ɡʁɑ̃ ləʁə.
də la ʁyptyʁə də limɛ̃ dy sjεl
ɔ̃ paʁ a la dekuvεʁtə dε mistεʁə də lynive.
ɔ kɔ̃bjɛ̃ də mεʁvεjəz- a kɔ̃tɑ̃ple,
də nuvεlləz- etwaləz- a fεʁə dɑ̃ sɔ̃ kœʁ sɛ̃tije,
də nuvεllə planεtəz- e də ɡalaksiz- a εksplɔʁe.
e sa, sε də laʁ. a leta də natyʁə e pyʁ !