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Poeme : La Fin De L’été



La Fin De L’été

Juillet m’a porté vers toi,
Vers tes lèvres, vers tes bras,
Pour nous offrir les folles joies,
D’une romance qui s’en va déjà.

Car septembre va sonner.
Il nous faut, mon Bien-aimé,
Oublier ce sable nacré
Où tu m’as tant choyée.

J’ai tant aimé ta peau,
Quand le soir, derrière les bateaux,
Tu mettais, à l’ombre du port,
A nu mon corps ;

Tu seras bientôt si loin,
Loin de moi, de mes étreintes,
Laisse-moi, veux-tu, jusqu’à demain,
Toucher tes lèvres, baiser ta main.

Ecris-moi tous les jours,
A travers les mots nous ferons l’amour ;
Promets-moi l’an prochain ton retour,
Et je t’aimerai pour toujours.
Joeladybird

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Poème en Phonétique

ʒɥjε ma pɔʁte vεʁ twa,
vεʁ tε lεvʁə, vεʁ tε bʁa,
puʁ nuz- ɔfʁiʁ lε fɔlə ʒwa,
dynə ʁɔmɑ̃sə ki sɑ̃ va deʒa.

kaʁ sεptɑ̃bʁə va sɔne.
il nu fo, mɔ̃ bjɛ̃ εme,
ublje sə sablə nakʁe
u ty ma tɑ̃ ʃwaje.

ʒε tɑ̃ εme ta po,
kɑ̃ lə swaʁ, dəʁjεʁə lε bato,
ty mεtε, a lɔ̃bʁə dy pɔʁ,
a ny mɔ̃ kɔʁ,

ty səʁa bjɛ̃to si lwɛ̃,
lwɛ̃ də mwa, də mεz- etʁɛ̃tə,
lεsə mwa, vø ty, ʒyska dəmɛ̃,
tuʃe tε lεvʁə, bεze ta mɛ̃.

εkʁi mwa tus lε ʒuʁ,
a tʁavεʁ lε mo nu fəʁɔ̃ lamuʁ,
pʁɔmε mwa lɑ̃ pʁoʃɛ̃ tɔ̃ ʁətuʁ,
e ʒə tεməʁε puʁ tuʒuʁ.