Poeme : J’en Ai Pas Trouvé Pour Celui Là… >_

Pour l’attraper on organisa une battue,
On s’arma et jura qu’enfin il sera vaincu.
Jamais tant de chiens et de chasseurs
Ne furent réunis à la même heure.
« Cette fois il ne peut en réchapper !
-Assurément, on va le capturer ! »
Voici les cris qui retentissaient,
Quand les chiens furent libérés…

Ils capturèrent bien des choses,
Débusquées par les chiens qui prenaient la pose…
Ils fouillèrent les prairies et les forets,
Les montagnes et les marais.
D’autres prirent la mer,
Et certains allèrent jusqu’aux enfers.
Mais tous n’attrapèrent que des illusions,
De bien pâles imitations.

Ils conclurent alors à un mythe,
Inventé par ceux que les dieux visitent…
Mais ce qu’ils ne savaient pas,
C’est que celui que ça n’intéressait pas,
Qui préférait se balader plutôt que chasser,
Gambader au lieu de pourchasser,
Ce que tous en vain cherchèrent,
Lui le trouva, dans les yeux de cette jolie laitière…

puʁ latʁape ɔ̃n- ɔʁɡaniza ynə batɥ,
ɔ̃ saʁma e ʒyʁa kɑ̃fɛ̃ il səʁa vɛ̃ky.
ʒamε tɑ̃ də ʃjɛ̃z- e də ʃasœʁ
nə fyʁe ʁeyniz- a la mεmə œʁ.
« sεtə fwaz- il nə pø ɑ̃ ʁeʃape !
asyʁemɑ̃, ɔ̃ va lə kaptyʁe ! »
vwasi lε kʁi ki ʁətɑ̃tisε,
kɑ̃ lε ʃjɛ̃ fyʁe libeʁe…

il kaptyʁεʁe bjɛ̃ dε ʃozə,
debyske paʁ lε ʃjɛ̃ ki pʁənε la pozə…
il fujεʁe lε pʁεʁiz- e lε fɔʁε,
lε mɔ̃taɲəz- e lε maʁε.
dotʁə- pʁiʁe la mεʁ,
e sεʁtɛ̃z- alεʁe ʒyskoz- ɑ̃fe.
mε tus natʁapεʁe kə dεz- ilyzjɔ̃,
də bjɛ̃ paləz- imitasjɔ̃.

il kɔ̃klyʁe alɔʁz- a œ̃ mitə,
ɛ̃vɑ̃te paʁ sø kə lε djø vizite…
mε sə kil nə savε pa,
sε kə səlɥi kə sa nɛ̃teʁesε pa,
ki pʁefeʁε sə balade plyto kə ʃase,
ɡɑ̃bade o ljø də puʁʃase,
sə kə tusz- ɑ̃ vɛ̃ ʃεʁʃεʁe,
lɥi lə tʁuva, dɑ̃ lεz- iø də sεtə ʒɔli lεtjεʁə…