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Poeme : Injustice.



Injustice.

Injustice.

Tassé dans un fauteuil, les bras entourant ses genous, elle rêvassait.
Elle se rappelait les jours heureux, où entrelacés.
Avec son amant, elle les écoulait, ravissée.
En gardait le beau souvenir que le temps engloutissait.

Convaincue depuis son enfance que son prince charmant.
Allait surgir pour l’emner dans son royaume enchantant.
Elle s’attarda sur cette idée pour bien longtemps.
Et y crut jusqu’à ce qu’il se planta inopinément.

Alors qu’elle était anxieuse, désemparée, l’ennui la tenaillait.
Il vint à l’improviste et su gagner.
Sa confiance, son cœur et son âme.
Pour ne faire plus qu’une avec la sienne en flammes.

Ils s’aimèrent d’un amour si difficile à narrer.
Que jamais humain n’avait vu, cru pouvoir exister.
Leur passion les emporta vers l’extase de l’amour.
Et ils sûrent le défendre contre toutes les intempéries, pour toujours.

Leurs vies à deux changèrent complètement.
L’amour qui était lé entre eux, les métamorphosa allègrement.
Ils sûrent ne plus connaître l’ennui, le malheur, les revers.
Vécurent plus heureux qu’ils n’espérèrent.
Et firent preuve de leur amour pour tous ceux qui le méconnaissèrent.

Jusqu’au jour où un événement fâcheux les assailla.
Que la paix et la sérenité se déroba.
De sous leurs pieds, les laissant en transes.
Le corps, le cœur, les menmbres sans défenses.

Il partit sans regret et la laissa en larmes.
Les mains tremblantes, le regard perdu, la peur dans l’âme.
Avant de quitter, il lui fit promettre de vivre le plus longtemps.
De se rappeler de lui et d’en parler le plus souvent.

La mort avait fait irruption et l’avais pris avec soumission.
L’avait dérobée des bras de son amante, la laissant frappée de suspicion.
De méfiance pour cette vie sans pitié.
Qui l’avait blessée dans ses tréfonds, et si facilement balancée.
Se moquant pas mal de ses sentiments, et offensée.
Aprés avoir vécu si tendrement, un amour véhément.
Kawkawa(L)(Kk)(L)

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Poème en Phonétique

ɛ̃ʒystisə.

tase dɑ̃z- œ̃ fotəj, lε bʁaz- ɑ̃tuʁɑ̃ sε ʒənus, εllə ʁεvasε.
εllə sə ʁapəlε lε ʒuʁz- œʁø, u ɑ̃tʁəlase.
avεk sɔ̃n- amɑ̃, εllə lεz- ekulε, ʁavise.
ɑ̃ ɡaʁdε lə bo suvəniʁ kə lə tɑ̃z- ɑ̃ɡlutisε.

kɔ̃vɛ̃kɥ dəpɥi sɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə kə sɔ̃ pʁɛ̃sə ʃaʁmɑ̃.
alε syʁʒiʁ puʁ lεmne dɑ̃ sɔ̃ ʁwajomə ɑ̃ʃɑ̃tɑ̃.
εllə sataʁda syʁ sεtə ide puʁ bjɛ̃ lɔ̃tɑ̃.
e i kʁy ʒyska sə kil sə plɑ̃ta inɔpinemɑ̃.

alɔʁ kεllə etε ɑ̃ksjøzə, dezɑ̃paʁe, lɑ̃nɥi la tənajε.
il vɛ̃ a lɛ̃pʁɔvistə e sy ɡaɲe.
sa kɔ̃fjɑ̃sə, sɔ̃ kœʁ e sɔ̃n- amə.
puʁ nə fεʁə plys kynə avεk la sjεnə ɑ̃ flamə.

il sεmεʁe dœ̃n- amuʁ si difisilə a naʁe.
kə ʒamεz- ymɛ̃ navε vy, kʁy puvwaʁ εɡziste.
lœʁ pasjɔ̃ lεz- ɑ̃pɔʁta vεʁ lεkstazə də lamuʁ.
e il syʁe lə defɑ̃dʁə kɔ̃tʁə tutə lεz- ɛ̃tɑ̃peʁi, puʁ tuʒuʁ.

lœʁ viz- a dø ʃɑ̃ʒεʁe kɔ̃plεtəmɑ̃.
lamuʁ ki etε le ɑ̃tʁə ø, lε metamɔʁfoza alεɡʁəmɑ̃.
il syʁe nə plys kɔnεtʁə lɑ̃nɥi, lə malœʁ, lε ʁəve.
vekyʁe plysz- œʁø kil nεspeʁεʁe.
e fiʁe pʁəvə də lœʁ amuʁ puʁ tus sø ki lə mekɔnεsεʁe.

ʒysko ʒuʁ u œ̃n- evenəmɑ̃ faʃø lεz- asaja.
kə la pε e la seʁənite sə deʁɔba.
də su lœʁ pje, lε lεsɑ̃ ɑ̃ tʁɑ̃zə.
lə kɔʁ, lə kœʁ, lε mɑ̃mbʁə- sɑ̃ defɑ̃sə.

il paʁti sɑ̃ ʁəɡʁε e la lεsa ɑ̃ laʁmə.
lε mɛ̃ tʁɑ̃blɑ̃tə, lə ʁəɡaʁ pεʁdy, la pœʁ dɑ̃ lamə.
avɑ̃ də kite, il lɥi fi pʁɔmεtʁə də vivʁə lə plys lɔ̃tɑ̃.
də sə ʁapəle də lɥi e dɑ̃ paʁle lə plys suvɑ̃.

la mɔʁ avε fε iʁypsjɔ̃ e lavε pʁiz- avεk sumisjɔ̃.
lavε deʁɔbe dε bʁa də sɔ̃n- amɑ̃tə, la lεsɑ̃ fʁape də syspisjɔ̃.
də mefjɑ̃sə puʁ sεtə vi sɑ̃ pitje.
ki lavε blese dɑ̃ sε tʁefɔ̃, e si fasiləmɑ̃ balɑ̃se.
sə mɔkɑ̃ pa mal də sε sɑ̃timɑ̃, e ɔfɑ̃se.
apʁez- avwaʁ veky si tɑ̃dʁəmɑ̃, œ̃n- amuʁ veemɑ̃.