Poeme : L’oiseau De Vénus.

Le ciel répand sa clarté
Éteints tous les réverbères.
Éveillé ma volupté
Irisé mon corps, le lin eût affaire.

Je marchais dans un corridor vert.
Un petit chant seyait vers la ruelle.
Et me mord sur l’oreille.
L’allégresse m’embrassa sur l’œil.

Je cherchais d’où venait cette lyrique d’oiselle.
Porter en sautoir par Vénus.
Un joli poudrier brillait sur sa petite tête.
Sa blanche costume allume son bel bec.

L’oiselle m’aperçoit d’un subtil regard.
Si doux, si doux.
Je m’approchais d’elle et pouf !
Elle vola au point du jour.

lə sjεl ʁepɑ̃ sa klaʁte
etɛ̃ tus lε ʁevεʁbεʁə.
evεje ma vɔlypte
iʁize mɔ̃ kɔʁ, lə lɛ̃ y afεʁə.

ʒə maʁʃε dɑ̃z- œ̃ kɔʁidɔʁ vεʁ.
œ̃ pəti ʃɑ̃ sεjε vεʁ la ʁyεllə.
e mə mɔʁ syʁ lɔʁεjə.
laleɡʁεsə mɑ̃bʁasa syʁ lœj.

ʒə ʃεʁʃε du vənε sεtə liʁikə dwazεllə.
pɔʁte ɑ̃ sotwaʁ paʁ venys.
œ̃ ʒɔli pudʁje bʁijε syʁ sa pətitə tεtə.
sa blɑ̃ʃə kɔstymə alymə sɔ̃ bεl bεk.

lwazεllə mapεʁswa dœ̃ sybtil ʁəɡaʁ.
si du, si du.
ʒə mapʁoʃε dεllə e puf !
εllə vɔla o pwɛ̃ dy ʒuʁ.