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Poeme : L’esseulee Dans Un Monde De Chimeres



A Propos

Une esseulée, comme beaucoup, dans notre monde d’ artifice et de chimères. Puissent tous ces êtres, anéantis par des sociétés faisant perdre les points de repère, se ressourcer dans les profondeurs d’ eux- mêmes.

L’esseulee Dans Un Monde De Chimeres

Comme la feuille d’automne
Qui virevolte dans l’air léger
D’un matin… aux senteurs
De morilles… d’herbe mouillée,

Elle va seule… les yeux hagards,
L’esprit toujours en éveil,
Captive des paysages renouvelés… des personnages
Qui défilent sous son regard.

Rien ne s’ancre en elle,
Tout s’évanouit en un instant
Dans son être esseulé… à la recherche
D’une oasis de tendresse.

Etrange société… où passent
Des ombres furtives,
Des éclairs de beauté…
Sans la pérennité de cette danse d’antan,

Où corps et esprit… . toujours inassouvis
Ne sont plus guidés vers les profondeurs
D’un monde aujourd’hui… inconnu :
On y captait et pénétrait le mystère de la vie.

Pauvres humains,
Dans nos sociétés mécaniques,
Qui gèrent tout en nous,
Même nos sentiments !

Le sens que l’on doit
Donner à notre existence ne nous appartient plus,
Ni les mots sortant de notre bouche,
Ni nos gestes les plus intimes.

Nombreux sommes nous à être emportés
Dans les tourbillons de la vie !
Rattachons nos amarres
Afin d’ appréhender

Les vraies beautés
Qui entourent notre être,
Nous ressourcer à la magie
De transports… d’ échanges sains !
Lamarque

PostScriptum

L ’ESSEULEE DANS UN MONDE DE CHIMERES


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Poème en Phonétique

kɔmə la fœjə dotɔmnə
ki viʁəvɔltə dɑ̃ lεʁ leʒe
dœ̃ matɛ̃… o sɑ̃tœʁ
də mɔʁijə… dεʁbə muje,

εllə va sələ… lεz- iø-aɡaʁd,
lεspʁi tuʒuʁz- ɑ̃n- evεj,
kaptivə dε pεizaʒə ʁənuvəle… dε pεʁsɔnaʒə
ki defile su sɔ̃ ʁəɡaʁ.

ʁjɛ̃ nə sɑ̃kʁə ɑ̃n- εllə,
tu sevanui ɑ̃n- œ̃n- ɛ̃stɑ̃
dɑ̃ sɔ̃n- εtʁə esəle… a la ʁəʃεʁʃə
dynə ɔazi də tɑ̃dʁεsə.

εtʁɑ̃ʒə sɔsjete… u pase
dεz- ɔ̃bʁə- fyʁtivə,
dεz- eklεʁ də bote…
sɑ̃ la peʁεnite də sεtə dɑ̃sə dɑ̃tɑ̃,

u kɔʁz- e εspʁi… tuʒuʁz- inasuvi
nə sɔ̃ plys ɡide vεʁ lε pʁɔfɔ̃dœʁ
dœ̃ mɔ̃də oʒuʁdɥi… ɛ̃kɔny :
ɔ̃n- i kaptε e penetʁε lə mistεʁə də la vi.

povʁə- ymɛ̃,
dɑ̃ no sɔsjete mekanik,
ki ʒεʁe tut- ɑ̃ nu,
mεmə no sɑ̃timɑ̃ !

lə sɑ̃s kə lɔ̃ dwa
dɔne a nɔtʁə εɡzistɑ̃sə nə nuz- apaʁtjɛ̃ plys,
ni lε mo sɔʁtɑ̃ də nɔtʁə buʃə,
ni no ʒεstə lε plysz- ɛ̃timə.

nɔ̃bʁø sɔmə nuz- a εtʁə ɑ̃pɔʁte
dɑ̃ lε tuʁbijɔ̃ də la vi !
ʁataʃɔ̃ noz- amaʁə
afɛ̃ dapʁeɑ̃de

lε vʁε bote
ki ɑ̃tuʁe nɔtʁə εtʁə,
nu ʁəsuʁse a la maʒi
də tʁɑ̃spɔʁ… deʃɑ̃ʒə sɛ̃ !