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Poeme : Gros Poisson



Gros Poisson

Dans mon palais d’albâtre et d’or,
Avec mil’ femmes à mes pieds,
Tous les jaloux viennent m’épier,
Tout autant, goûtent mes trésors.
Dans mon jardins pleins de splendeurs
Où les fleurs rares font légion,
Les enfant dorment avec les lions…
Morphée me lâche, fait mon malheur ! ! !
Quelle stupeur à mon réveil
De me voir tout nu dans la fange
Parmis les porcs et non les anges.
La nouvel’ Lune pour Soleil,
Les ronces remplacent les roses,
L’amour laisse place à la vérole,
La verge fier’ devient molle,
Les bons vins se font couperose…

Qu’importent donc ses vérités
Je cite Vaquette, et finissons :
« Tout est jeu aussi jouons, et
Tout est vanité, aussi frimons. »
Larrymonde

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Poème en Phonétique

dɑ̃ mɔ̃ palε dalbatʁə e dɔʁ,
avεk milfaməz- a mε pje,
tus lε ʒalu vjεne mepje,
tut- otɑ̃, ɡute mε tʁezɔʁ.
dɑ̃ mɔ̃ ʒaʁdɛ̃ plɛ̃ də splɑ̃dœʁ
u lε flœʁ ʁaʁə fɔ̃ leʒjɔ̃,
lεz- ɑ̃fɑ̃ dɔʁme avεk lε ljɔ̃…
mɔʁfe mə laʃə, fε mɔ̃ malœʁ ! ! !
kεllə stypœʁ a mɔ̃ ʁevεj
də mə vwaʁ tu ny dɑ̃ la fɑ̃ʒə
paʁmi lε pɔʁkz- e nɔ̃ lεz- ɑ̃ʒə.
la nuvəllynə puʁ sɔlεj,
lε ʁɔ̃sə ʁɑ̃plase lε ʁozə,
lamuʁ lεsə plasə a la veʁɔlə,
la vεʁʒə fjəʁdəvjɛ̃ mɔlə,
lε bɔ̃ vɛ̃ sə fɔ̃ kupəʁozə…

kɛ̃pɔʁte dɔ̃k sε veʁite
ʒə sitə vakεtə, e finisɔ̃ :
« tu ε ʒø osi ʒuɔ̃, e
tut- ε vanite, osi fʁimɔ̃. »