Prose : Cousue Tenue.

Des brindilles flottent.
Certains rient avec un visage magistrale, en émotion.
D’autres empilent les mailles en élégante formalité.
Les danseurs tourbillonnent.
Avec le jacassement et le tissu en révolte, ils démarchent en une fluidité imperturbable.
Ils ont d’habiles recommandations.
Ils doivent en pas rythmer la pureté.
Les musiciens jouent d’aiguille plus que de corde, la demande est.
Ne sachant plus transcrire leur souffrance face à l’ultime agrément.
Leurs tenues sont de sueur, affligées.
L’étoffe est en imprégnation lyrique.
Le propriétaire est affolé par la tension face à l’imperfection.
Il laisse pivoter en égalité d’avoir leurs coutures.
Il regarde l’alpaga en apprêt, le cachemire en travail, la popeline en trame.
Charmé par la vue de leurs corsages de taille inégales, judicieusement assemblé de tulle.
Il est aussi de fêtes, en son habit austère, mais du noir, le plus vibrant.

dε bʁɛ̃dijə flɔte.
sεʁtɛ̃ ʁje avεk œ̃ vizaʒə maʒistʁalə, ɑ̃n- emɔsjɔ̃.
dotʁəz- ɑ̃pile lε majəz- ɑ̃n- eleɡɑ̃tə fɔʁmalite.
lε dɑ̃sœʁ tuʁbijɔne.
avεk lə ʒakasəmɑ̃ e lə tisy ɑ̃ ʁevɔltə, il demaʁʃe ɑ̃n- ynə flɥidite ɛ̃pεʁtyʁbablə.
ilz- ɔ̃ dabilə ʁəkɔmɑ̃dasjɔ̃.
il dwave ɑ̃ pa ʁitme la pyʁəte.
lε myzisjɛ̃ ʒue dεɡɥjə plys kə də kɔʁdə, la dəmɑ̃də ε.
nə saʃɑ̃ plys tʁɑ̃skʁiʁə lœʁ sufʁɑ̃sə fasə a lyltimə aɡʁemɑ̃.
lœʁ tənɥ sɔ̃ də sɥœʁ, afliʒe.
letɔfə εt- ɑ̃n- ɛ̃pʁeɲasjɔ̃ liʁikə.
lə pʁɔpʁjetεʁə εt- afɔle paʁ la tɑ̃sjɔ̃ fasə a lɛ̃pεʁfεksjɔ̃.
il lεsə pivɔte ɑ̃n- eɡalite davwaʁ lœʁ kutyʁə.
il ʁəɡaʁdə lalpaɡa ɑ̃n- apʁε, lə kaʃəmiʁə ɑ̃ tʁavaj, la pɔpəlinə ɑ̃ tʁamə.
ʃaʁme paʁ la vɥ də lœʁ kɔʁsaʒə də tajə ineɡalə, ʒydisjøzəmɑ̃ asɑ̃ble də tylə.
il εt- osi də fεtə, ɑ̃ sɔ̃-abi ostεʁə, mε dy nwaʁ, lə plys vibʁɑ̃.