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Poeme : Le Délire Ou La Séparation | La Folie De L’amour



Le Délire Ou La Séparation | La Folie De L’amour

Ma petite pie !
Ta cage ouverte te donne ta liberté.
Vole, là où tes ailes pourront te porter,
Voir ce beau monde ensoleillé.

Dans cette cage grillagée,
Je ne voulais que te protéger,
Te protéger et te soigner,
Pour que ce jour tu aies ta liberté
Et voler, voler, voler loin du prédateur, déguisé,
Et voir ce beau monde ensoleillé.

O ma petite pie !
Je ne suis pas triste de ta liberté.
Mais, je le suis en te voyant emprisonné.
Emprisonné par ce cœur qui ne sait qu’aimer,
Qui en voulant te protéger,
Te protéger et te soigner
A fini par t’aimer et t’emprisonner.
T’emprisonner et finir par t’aimer
Pour te donner ta liberté.
Vole, là où tes ailes pourront te porter,
Voit ce beau monde ensoleillé
Et profites de ta liberté.
Le_Fou

PostScriptum

A l’amoureux, le Vrai !

Adolescents, mon frère jumeau Nour et Moi aimions beaucoup les oiseaux.
Nous voulions un oiseau pour nous,
Pas pour le manger mais pour l’aimer comme un frère et jouer avec lui.

Par amour pour l’oiseau, Nour et moi sommes allés à la chasse avec nos lances pierres pour capturer des oiseaux.
Mais nous n’avions eu qu’un seul jeune corbeau.

Nous l’avions nourrit pendant les vacances scolaires…
… la rentrée arriva avec la séparation car Nour et moi étudions dans deux villes différentes.
Nour de son coté voulait aller avec l’oiseau.
Et moi, le fou, de mon coté je voulais aller avec l’oiseau.
Nous aimions tous deux cet oiseau et personne ne voulait laisser ce pauvre oiseau à son frère jumeau.

Nous avons, avec notre ignorance d’adolescent, décidé de mettre l’oiseau sur une branche.
Et que la propriété de cet oiseau reviendrait à celui qui pourra faire tomber l’oiseau avec sa lance pierre.
Après plusieurs tentatives, le sort décida de me donner une leçon en me permettant de faire tomber l’oiseau, qui ne pouvait voler, grâce à l’un de mes coups de pierre.
J’étais donc celui qui devait partir avec l’oiseau même malgré les pleurs de mon frère jumeau qui a tenu sa parole en me laissant la propriété de l’oiseau.
Mais le coup de pierre avait mortellement blessé l’oiseau.
Et le lendemain matin l’oiseau mourut.
Je pleurais en l’enterrant.

C’est ce jour que j’ai compris la folie de l’amour, car Nour et moi dans notre ignorance avions tué notre oiseau que nous aimions.
Depuis ce jour j’ai compris ce qu’est véritablement aimé.
Si j’aimais réellement l’oiseau, je l’aurais laissé à Nour mon frère Jumeau qui l’aimait aussi, ou nous l’aurrions laissé a ses parents ou tous simplement lui donner sa liberté.


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Poème en Phonétique

ma pətitə pi !
ta kaʒə uvεʁtə tə dɔnə ta libεʁte.
vɔlə, la u tεz- εlə puʁʁɔ̃ tə pɔʁte,
vwaʁ sə bo mɔ̃də ɑ̃sɔlεje.

dɑ̃ sεtə kaʒə ɡʁijaʒe,
ʒə nə vulε kə tə pʁɔteʒe,
tə pʁɔteʒe e tə swaɲe,
puʁ kə sə ʒuʁ ty ε ta libεʁte
e vɔle, vɔle, vɔle lwɛ̃ dy pʁedatœʁ, deɡize,
e vwaʁ sə bo mɔ̃də ɑ̃sɔlεje.

o ma pətitə pi !
ʒə nə sɥi pa tʁistə də ta libεʁte.
mε, ʒə lə sɥiz- ɑ̃ tə vwajɑ̃ ɑ̃pʁizɔne.
ɑ̃pʁizɔne paʁ sə kœʁ ki nə sε kεme,
ki ɑ̃ vulɑ̃ tə pʁɔteʒe,
tə pʁɔteʒe e tə swaɲe
a fini paʁ tεme e tɑ̃pʁizɔne.
tɑ̃pʁizɔne e finiʁ paʁ tεme
puʁ tə dɔne ta libεʁte.
vɔlə, la u tεz- εlə puʁʁɔ̃ tə pɔʁte,
vwa sə bo mɔ̃də ɑ̃sɔlεje
e pʁɔfitə də ta libεʁte.