Prose : Ça Fait Rire Et Ça Fait Pleurer…
Ça Fait Rire Et Ça Fait Pleurer…
Ça fait rire et ça fait pleurer…
Quand on n’a pas de la farine
pour manger
Quand on cherche le progrès
sans travailler
On dort sans se réveiller.
Je vois partout des épuisés.
Des militants, des combattants ignorés
Des retraités
Quelle misère mes chers âgés… ?
À la recherche de la pension
On dirait, ils demandent la charité. . ?
Ça fait rire, mais ça fait pleurer.
Ceux qui vont à la prière
sans se purifier
Pas d’eau potable à avaler
Des trafiquants et des malveillants
De levant au coucher
Tu les vois méditer.
Ça fait rire, mais ça fait pleurer.
Jamais la misère fait avancer.
Dans la sombre nuit des pays
On ne voit que les chauves éclairés.
Ça fait rire et ça fait pleurer.
Quel progrès… ?
Dedans les poubelles les gens cherchent à manger
Des jeunes égarés
Des enfants, des vieillards mal traitées…
Au quotidien des pleurer…
Au quotidien des gens criés
Au quotidien des noyés
La mer a assez.
Les océans ont mangé à leur faim et ils ont assez…
Quel progrès. . ?
Des oiseaux, tu crois chanter…
La symphonie est une pleurée.
Dedans, les poubelles des gens cherchent la mangée. . ?
Au quotidien la charité…
De l’aube à l’aube avérée.
Les gens, les aviaires se sont plumés.
Ça fait rire et ça fait pleurer.
L’eau, l’air, la culture et la mangée
se sont tous pollués
Ignorés
Égarés
Pollués
Quelle santé. . ?
Quel progrès. . ?
La cherté, la misère se sont avérées.
Même les souris, les insectes sans nourritures ont quittés… !
Quel progrès. . ?
Quand on dort sans se réveiller
Ceux qui vont prier sans se purifier… ?
Les églises, les mosquées oubliées.
Pour vendre et acheter… Transformés…
Poète tunisien kharroubi lotfi ben ajmi.
Quand on n’a pas de la farine
pour manger
Quand on cherche le progrès
sans travailler
On dort sans se réveiller.
Je vois partout des épuisés.
Des militants, des combattants ignorés
Des retraités
Quelle misère mes chers âgés… ?
À la recherche de la pension
On dirait, ils demandent la charité. . ?
Ça fait rire, mais ça fait pleurer.
Ceux qui vont à la prière
sans se purifier
Pas d’eau potable à avaler
Des trafiquants et des malveillants
De levant au coucher
Tu les vois méditer.
Ça fait rire, mais ça fait pleurer.
Jamais la misère fait avancer.
Dans la sombre nuit des pays
On ne voit que les chauves éclairés.
Ça fait rire et ça fait pleurer.
Quel progrès… ?
Dedans les poubelles les gens cherchent à manger
Des jeunes égarés
Des enfants, des vieillards mal traitées…
Au quotidien des pleurer…
Au quotidien des gens criés
Au quotidien des noyés
La mer a assez.
Les océans ont mangé à leur faim et ils ont assez…
Quel progrès. . ?
Des oiseaux, tu crois chanter…
La symphonie est une pleurée.
Dedans, les poubelles des gens cherchent la mangée. . ?
Au quotidien la charité…
De l’aube à l’aube avérée.
Les gens, les aviaires se sont plumés.
Ça fait rire et ça fait pleurer.
L’eau, l’air, la culture et la mangée
se sont tous pollués
Ignorés
Égarés
Pollués
Quelle santé. . ?
Quel progrès. . ?
La cherté, la misère se sont avérées.
Même les souris, les insectes sans nourritures ont quittés… !
Quel progrès. . ?
Quand on dort sans se réveiller
Ceux qui vont prier sans se purifier… ?
Les églises, les mosquées oubliées.
Pour vendre et acheter… Transformés…
Poète tunisien kharroubi lotfi ben ajmi.
Le Phénix
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Poème en Phonétique
sa fε ʁiʁə e sa fε pləʁe…
kɑ̃t- ɔ̃ na pa də la faʁinə
puʁ mɑ̃ʒe
kɑ̃t- ɔ̃ ʃεʁʃə lə pʁɔɡʁε
sɑ̃ tʁavaje
ɔ̃ dɔʁ sɑ̃ sə ʁevεje.
ʒə vwa paʁtu dεz- epɥize.
dε militɑ̃, dε kɔ̃batɑ̃z- iɲɔʁe
dε ʁətʁεte
kεllə mizεʁə mε ʃεʁz- aʒe… ?
a la ʁəʃεʁʃə də la pɑ̃sjɔ̃
ɔ̃ diʁε, il dəmɑ̃de la ʃaʁite. ?
sa fε ʁiʁə, mε sa fε pləʁe.
sø ki vɔ̃ a la pʁjεʁə
sɑ̃ sə pyʁifje
pa do pɔtablə a avale
dε tʁafikɑ̃z- e dε malvεjɑ̃
də ləvɑ̃ o kuʃe
ty lε vwa medite.
sa fε ʁiʁə, mε sa fε pləʁe.
ʒamε la mizεʁə fε avɑ̃se.
dɑ̃ la sɔ̃bʁə nɥi dε pεi
ɔ̃ nə vwa kə lε ʃovəz- eklεʁe.
sa fε ʁiʁə e sa fε pləʁe.
kεl pʁɔɡʁε… ?
dədɑ̃ lε pubεllə lε ʒɑ̃ ʃεʁʃe a mɑ̃ʒe
dε ʒənəz- eɡaʁe
dεz- ɑ̃fɑ̃, dε vjεjaʁd mal tʁεte…
o kɔtidjɛ̃ dε pləʁe…
o kɔtidjɛ̃ dε ʒɑ̃ kʁje
o kɔtidjɛ̃ dε nwaje
la mεʁ a ase.
lεz- ɔseɑ̃z- ɔ̃ mɑ̃ʒe a lœʁ fɛ̃ e ilz- ɔ̃ ase…
kεl pʁɔɡʁε. ?
dεz- wazo, ty kʁwa ʃɑ̃te…
la sɛ̃fɔni εt- ynə pləʁe.
dədɑ̃, lε pubεllə dε ʒɑ̃ ʃεʁʃe la mɑ̃ʒe. ?
o kɔtidjɛ̃ la ʃaʁite…
də lobə a lobə aveʁe.
lε ʒɑ̃, lεz- avjεʁə sə sɔ̃ plyme.
sa fε ʁiʁə e sa fε pləʁe.
lo, lεʁ, la kyltyʁə e la mɑ̃ʒe
sə sɔ̃ tus pɔlye
iɲɔʁe
eɡaʁe
pɔlye
kεllə sɑ̃te. ?
kεl pʁɔɡʁε. ?
la ʃεʁte, la mizεʁə sə sɔ̃t- aveʁe.
mεmə lε suʁi, lεz- ɛ̃sεktə sɑ̃ nuʁʁityʁəz- ɔ̃ kite… !
kεl pʁɔɡʁε. ?
kɑ̃t- ɔ̃ dɔʁ sɑ̃ sə ʁevεje
sø ki vɔ̃ pʁje sɑ̃ sə pyʁifje… ?
lεz- eɡlizə, lε mɔskez- ublje.
puʁ vɑ̃dʁə e aʃəte… tʁɑ̃sfɔʁme…
pɔεtə tynizjɛ̃ kaʁubi lɔtfi bεn aʒmi.
kɑ̃t- ɔ̃ na pa də la faʁinə
puʁ mɑ̃ʒe
kɑ̃t- ɔ̃ ʃεʁʃə lə pʁɔɡʁε
sɑ̃ tʁavaje
ɔ̃ dɔʁ sɑ̃ sə ʁevεje.
ʒə vwa paʁtu dεz- epɥize.
dε militɑ̃, dε kɔ̃batɑ̃z- iɲɔʁe
dε ʁətʁεte
kεllə mizεʁə mε ʃεʁz- aʒe… ?
a la ʁəʃεʁʃə də la pɑ̃sjɔ̃
ɔ̃ diʁε, il dəmɑ̃de la ʃaʁite. ?
sa fε ʁiʁə, mε sa fε pləʁe.
sø ki vɔ̃ a la pʁjεʁə
sɑ̃ sə pyʁifje
pa do pɔtablə a avale
dε tʁafikɑ̃z- e dε malvεjɑ̃
də ləvɑ̃ o kuʃe
ty lε vwa medite.
sa fε ʁiʁə, mε sa fε pləʁe.
ʒamε la mizεʁə fε avɑ̃se.
dɑ̃ la sɔ̃bʁə nɥi dε pεi
ɔ̃ nə vwa kə lε ʃovəz- eklεʁe.
sa fε ʁiʁə e sa fε pləʁe.
kεl pʁɔɡʁε… ?
dədɑ̃ lε pubεllə lε ʒɑ̃ ʃεʁʃe a mɑ̃ʒe
dε ʒənəz- eɡaʁe
dεz- ɑ̃fɑ̃, dε vjεjaʁd mal tʁεte…
o kɔtidjɛ̃ dε pləʁe…
o kɔtidjɛ̃ dε ʒɑ̃ kʁje
o kɔtidjɛ̃ dε nwaje
la mεʁ a ase.
lεz- ɔseɑ̃z- ɔ̃ mɑ̃ʒe a lœʁ fɛ̃ e ilz- ɔ̃ ase…
kεl pʁɔɡʁε. ?
dεz- wazo, ty kʁwa ʃɑ̃te…
la sɛ̃fɔni εt- ynə pləʁe.
dədɑ̃, lε pubεllə dε ʒɑ̃ ʃεʁʃe la mɑ̃ʒe. ?
o kɔtidjɛ̃ la ʃaʁite…
də lobə a lobə aveʁe.
lε ʒɑ̃, lεz- avjεʁə sə sɔ̃ plyme.
sa fε ʁiʁə e sa fε pləʁe.
lo, lεʁ, la kyltyʁə e la mɑ̃ʒe
sə sɔ̃ tus pɔlye
iɲɔʁe
eɡaʁe
pɔlye
kεllə sɑ̃te. ?
kεl pʁɔɡʁε. ?
la ʃεʁte, la mizεʁə sə sɔ̃t- aveʁe.
mεmə lε suʁi, lεz- ɛ̃sεktə sɑ̃ nuʁʁityʁəz- ɔ̃ kite… !
kεl pʁɔɡʁε. ?
kɑ̃t- ɔ̃ dɔʁ sɑ̃ sə ʁevεje
sø ki vɔ̃ pʁje sɑ̃ sə pyʁifje… ?
lεz- eɡlizə, lε mɔskez- ublje.
puʁ vɑ̃dʁə e aʃəte… tʁɑ̃sfɔʁme…
pɔεtə tynizjɛ̃ kaʁubi lɔtfi bεn aʒmi.