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Poeme : L’avare Riche



L’avare Riche

Jamais assez !
Faut qu’il triche…
Toujours enliassés,
Ses trésors d’Autriche.

Il compte ses millions,
De cette roue qui ne tourne,
Combien la mort d’un lion ?
Surtout sa peau et sa fortune.

Accréditer son mépris,
Pour l’héritage qu’il partage,
Avec ses sœurs est un sur-prix !
Sa famille et son avare colmatage.

Il donne des leçons au curé !
Toujours bien sapé à la messe,
Il ne met un sou dans le panier.
Et va fièrement à la kermesse…

La nuit et son repos mérité,
Il dort après ses comptes.
Pas d’héritier, il ne veut partager,
La vie d’autrui est déjà un acompte !
Leo Rafale

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Poème en Phonétique

ʒamεz- ase !
fo kil tʁiʃə…
tuʒuʁz- ɑ̃ljase,
sε tʁezɔʁ dotʁiʃə.

il kɔ̃tə sε miljɔ̃,
də sεtə ʁu ki nə tuʁnə,
kɔ̃bjɛ̃ la mɔʁ dœ̃ ljɔ̃ ?
syʁtu sa po e sa fɔʁtynə.

akʁedite sɔ̃ mepʁi,
puʁ leʁitaʒə kil paʁtaʒə,
avεk sε sœʁz- εt- œ̃ syʁ pʁi !
sa famijə e sɔ̃n- avaʁə kɔlmataʒə.

il dɔnə dε ləsɔ̃z- o kyʁe !
tuʒuʁ bjɛ̃ sape a la mεsə,
il nə mεt œ̃ su dɑ̃ lə panje.
e va fjεʁəmɑ̃ a la kεʁmεsə…

la nɥi e sɔ̃ ʁəpo meʁite,
il dɔʁ apʁε sε kɔ̃tə.
pa deʁitje, il nə vø paʁtaʒe,
la vi dotʁɥi ε deʒa œ̃n- akɔ̃tə !