Poeme : C’était Lui

Je marchais depuis des heures, depuis des jours, depuis toujours…
Certains marchaient devant moi, derriere moi ou contre moi…
Des innocents, des inconscients, des insouscients…
Tout etait là, tous étaient las… perdus…
Il y avait quelqu’un qui marchait à côté de moi cependant…
Il m’a pris la main, parmi le monde parmi les gens… MA main…
Il etait si simple, si doux, si…
C’etait lui, il était là… et j’ai sourit…
Je lui ai dit à l’oreille :
« Nous serons la plus belle peinture qu’ait jamais faite la vie… »

ʒə maʁʃε dəpɥi dεz- œʁ, dəpɥi dε ʒuʁ, dəpɥi tuʒuʁ…
sεʁtɛ̃ maʁʃε dəvɑ̃ mwa, dəʁjəʁə mwa u kɔ̃tʁə mwa…
dεz- inɔsɑ̃, dεz- ɛ̃kɔ̃sjɑ̃, dεz- ɛ̃susjɑ̃…
tut- ətε la, tusz- etε las… pεʁdys…
il i avε kεlkœ̃ ki maʁʃε a kote də mwa səpɑ̃dɑ̃…
il ma pʁi la mɛ̃, paʁmi lə mɔ̃də paʁmi lε ʒɑ̃… ma mɛ̃…
il ətε si sɛ̃plə, si du, si…
sətε lɥi, il etε la… e ʒε suʁi…
ʒə lɥi ε di a lɔʁεjə :
« nus səʁɔ̃ la plys bεllə pɛ̃tyʁə kε ʒamε fεtə la vi… »