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Poeme : Le Collectionneur



Le Collectionneur

Il se ballade la nuit
Les journaux ont commencés à parler de lui
C’est le collectionneur qui nuit
Il prend le bien d’autrui

Pour son plaisir, il fait souffrir
Il vous laisse au pire
Après son passage, dans le noir, il vous laisse pourrir
Ce n’est pas pour rire

Il collectionne vos yeux, après les avoirs arrachés
Il en fait des colliers
Il préfère, les bleus ensoleillés
Mais aussi les noirs étoilés

Certains soirs, avec lui, nous allons chasser
Moi j’aime les verts, à faire rêver
Mais le plus existant, c’est le regard, avant de les arracher
Et après, cette petite lueur qui c’est effacée
Lesage211

PostScriptum

Pour un doux regard je vous offrirai un collier ! ! ! ! !
Écrit par un sage dans un moment de délire…


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Poème en Phonétique

il sə baladə la nɥi
lε ʒuʁnoz- ɔ̃ kɔmɑ̃sez- a paʁle də lɥi
sε lə kɔlεksjɔnœʁ ki nɥi
il pʁɑ̃ lə bjɛ̃ dotʁɥi

puʁ sɔ̃ plεziʁ, il fε sufʁiʁ
il vu lεsə o piʁə
apʁε sɔ̃ pasaʒə, dɑ̃ lə nwaʁ, il vu lεsə puʁʁiʁ
sə nε pa puʁ ʁiʁə

il kɔlεksjɔnə voz- iø, apʁε lεz- avwaʁz- aʁaʃe
il ɑ̃ fε dε kɔlje
il pʁefεʁə, lε bløsz- ɑ̃sɔlεje
mεz- osi lε nwaʁz- etwale

sεʁtɛ̃ swaʁ, avεk lɥi, nuz- alɔ̃ ʃase
mwa ʒεmə lε vεʁ, a fεʁə ʁεve
mε lə plysz- εɡzistɑ̃, sε lə ʁəɡaʁ, avɑ̃ də lεz- aʁaʃe
e apʁε, sεtə pətitə lɥœʁ ki sεt- efase