Poeme : Les Parents

Il était une histoire au gout de fleur,
La main dans la main, cœur à cœur,
Deux êtres abonnés l’un à l’autre, accrochés
Aux mêmes rêves, aux mêmes idées.

Ils s’embrassaient, s’aimaient plus fort
D’années en années. De cet amour grandissant
Ils firent naître des enfants,
Ils les aimèrent plus encore, c’étaient leurs trésors.

Mais un jour, sans aucune cause,
Sans expliquation, l’amour les quitta,
Ne leur laissant d’autres choix : se quitter là.

Alors les yeux dans les yeux, tout l’impose,
Vient la fin de cette histoire. Les enfants
Crurent en souffrir plus que leur parents.

Ils n’ont pas remarqué que rien n’avait changé.
Pour leurs parents, ils seraient toujours leur joie,
Leur vie, leur trésor. . L’amour dévaste tout sauf ça,
L’amour des parents, jamais égalé.

il etε ynə istwaʁə o ɡu də flœʁ,
la mɛ̃ dɑ̃ la mɛ̃, kœʁ a kœʁ,
døz- εtʁəz- abɔne lœ̃n- a lotʁə, akʁoʃe
o mεmə ʁεvə, o mεməz- ide.

il sɑ̃bʁasε, sεmε plys fɔʁ
danez- ɑ̃n- ane. də sεt amuʁ ɡʁɑ̃disɑ̃
il fiʁe nεtʁə dεz- ɑ̃fɑ̃,
il lεz- εmεʁe plysz- ɑ̃kɔʁə, setε lœʁ tʁezɔʁ.

mεz- œ̃ ʒuʁ, sɑ̃z- okynə kozə,
sɑ̃z- εksplikasjɔ̃, lamuʁ lε kita,
nə lœʁ lεsɑ̃ dotʁə- ʃwa : sə kite la.

alɔʁ lεz- iø dɑ̃ lεz- iø, tu lɛ̃pozə,
vjɛ̃ la fɛ̃ də sεtə istwaʁə. lεz- ɑ̃fɑ̃
kʁyʁe ɑ̃ sufʁiʁ plys kə lœʁ paʁɑ̃.

il nɔ̃ pa ʁəmaʁke kə ʁjɛ̃ navε ʃɑ̃ʒe.
puʁ lœʁ paʁɑ̃, il səʁε tuʒuʁ lœʁ ʒwa,
lœʁ vi, lœʁ tʁezɔʁ. lamuʁ devastə tu sof sa,
lamuʁ dε paʁɑ̃, ʒamεz- eɡale.