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Poeme : Fetlyf (1 : Sur Les Planches)



Fetlyf (1 : Sur Les Planches)

Sur les planches j’ai existé,
Je n’étais pas moi, et, pourtant,
Jamais je n’ai été autant
Emplie, de tout, de volupté.

Il n’y eu ni coups de batons,
Ni gestes grandiolescents,
C’était plus beau, c’était plus grand,
C’était un rêve, une communion.

Oh ! Théatre qui vit en moi !
Oh ! Scène où trône le talent !
Oh ! Eclairages éblouïssantes !
Et toute la joie qu’on reçoit !

Mais tout bonheur a une fin.
J’aurais pourtant voulu rester
Là où mon âme est accrochée,
Où je caresse le divin.

La douceur est suprême ici
Et tout y est immaculé,
Tout est tellement enchanté,
Sur les planches où, enfin, je suis.
**Linann**

PostScriptum

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Poème en Phonétique

syʁ lε plɑ̃ʃə ʒε εɡziste,
ʒə netε pa mwa, e, puʁtɑ̃,
ʒamε ʒə nε ete otɑ̃
ɑ̃pli, də tu, də vɔlypte.

il ni y ni ku də batɔ̃,
ni ʒεstə ɡʁɑ̃djɔlesɑ̃,
setε plys bo, setε plys ɡʁɑ̃,
setε œ̃ ʁεvə, ynə kɔmynjɔ̃.

ɔ ! teatʁə ki vit ɑ̃ mwa !
ɔ ! sεnə u tʁonə lə talɑ̃ !
ɔ ! εklεʁaʒəz- ebluisɑ̃tə !
e tutə la ʒwa kɔ̃ ʁəswa !

mε tu bɔnœʁ a ynə fɛ̃.
ʒoʁε puʁtɑ̃ vuly ʁεste
la u mɔ̃n- amə εt- akʁoʃe,
u ʒə kaʁεsə lə divɛ̃.

la dusœʁ ε sypʁεmə isi
e tut- i εt- imakyle,
tut- ε tεllmɑ̃ ɑ̃ʃɑ̃te,
syʁ lε plɑ̃ʃəz- u, ɑ̃fɛ̃, ʒə sɥi.