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Poeme : Les Passagers Du Vent



Les Passagers Du Vent

Qui sont-ils et où se cachent-ils,
Dans cet océan de brume éparse,
Amoureux des jeux de mots subtils,
Sous le vent d’une plume comparse,

Ils s’en vont maquillés du regard,
Embrasser quelques flammes légères,
Dans le ciel étoilé du grand soir,
Parmi d’autres âmes passagères,

Exaltés sur le pont des amants,
Par l’infinie vague qui s’écroule,
Bercée par les doux chuchotements,
De la mer ravivée par la houle,

Ils débarquent au souffle mistral,
Par-delà une terre en souffrance,
Et leur puissant amour n’a d’égal,
Que la froide beauté du silence.
Loic Stenk

PostScriptum

Photo : Paris la nuit vue du pont Neuf
http : //media. melty. fr/paris-la-nuit-vue-du-pont-neuf-c-est-magnifique-image-171394-article-ajust_930…


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Poème en Phonétique

ki sɔ̃ tilz- e u sə kaʃe til,
dɑ̃ sεt ɔseɑ̃ də bʁymə epaʁsə,
amuʁø dε ʒø də mo sybtil,
su lə vɑ̃ dynə plymə kɔ̃paʁsə,

il sɑ̃ vɔ̃ makje dy ʁəɡaʁ,
ɑ̃bʁase kεlk flamə leʒεʁə,
dɑ̃ lə sjεl etwale dy ɡʁɑ̃ swaʁ,
paʁmi dotʁəz- amə pasaʒεʁə,

εɡzalte syʁ lə pɔ̃ dεz- amɑ̃,
paʁ lɛ̃fini vaɡ ki sekʁulə,
bεʁse paʁ lε du ʃyʃɔtəmɑ̃,
də la mεʁ ʁavive paʁ la ulə,

il debaʁke o suflə mistʁal,
paʁ dəla ynə teʁə ɑ̃ sufʁɑ̃sə,
e lœʁ pɥisɑ̃ amuʁ na deɡal,
kə la fʁwadə bote dy silɑ̃sə.