Poeme : Rien Pour Arranger Tout Cela…
Rien Pour Arranger Tout Cela…
Il etait un temps ou je me disais qu’un jour le soleil partait
Et qu’il fallait s’y fier car il revenait quand on ne s’y attendait…
Ce jour la m’a fait decouvrir l’homme pour qui mon cœur battait
Au hasard d’un 27 decembre heureuse j’etais et je resouriais…
Mais un autre jour je me suis dit que je refermais les yeux sur la realiter
Et ca n’a pas manquer car a cause de ce soleil en qui je croyais
Je suis encore plus bas tombee et je suis en train de me tuer…
Ce garcon qui me promettait bonheur a jamais
Me fait vivre malheur et depression aggravee
Mais ce n’est pas totalement de sa faute, je m’y suis fiee
A ces mots qui auparavant m’avait deja meurtrie et blessee…
Alors aujourd’hui voiloa ce que j’ai a dire
Je ne mange plus ou me fait vomir
Je bois de l’alcool a en devenir violente
Je fume des joints a en devenir deprimee et deprimante
Bad trips sur bad trips, bagarres sur bagarres
Ma barque de secours a fait naufrage dans ce carnage
Je fume toujorus autant qu’avant meme pire qu’avant
Pour que j’arretes de trembler et de pleurer
Une seule chose a faire me frapper, me baffer
Les amies a coter me disent « non elodie faut pas sombrer
Nous tu etais la pour nous aider alros on va pas te lacher ! ! »
Mais elles tout ce qu’elles voient maintenant c’est la belle rosee
De ce joli matin en train de se lever et de ce soleil pour les rechauffer
C’ets de ma faute tout ca je ne suis bonne a rien que je leur dit
Ma vie n’est qu’une erreur et l’ado que je suis n’aime plus cette vie
Bien sur que le suicide n’est plus dans ma tete
Mais elle viendra a bout de moi cette petite cigarette
Ce petit joint toute les semaines
Et cet alcool dont je fais un poeme
Ce matin en sport j’ai pas pu courir, alors que la semain derniere
A mes 250metres je faisais moin d’une minute, la prof etait fiere
Aujourd’hui rien, mon cœur battais trop vite, ma tete tournait, mes yeux ne voyaient plus
J’ai vomis partout sur le stade, je pleurais et tremblais, je n’en pouvais plus…
Alors oui tout ca n’arrange rien, et je me dit que plus vite je serais morte
Et plus tranquille sera la vie et celle de mes amis, qui essayent de m’ouvrir les portes
De ce qu’ils appellent maintenant le bonheur naissant
Et que j’appelle le bonheur fuyant…
Que faire lorsqu’on essaye toujours de se relever qu’on a des gens pour nous aider
Mais que l’on ne fait que plus bas tomber, mais putain qui peut vraiment m’aider ? ? ? ! ! ! !
PERSONNE ! ! ! evidemment… PERSONNE ! ! ! ! suis je bete je demande a des humains
D’aider une ado en detresse par cette vie qui eux aussi les tiens…
Rien a faire
Plus rien a faire
Tomber par terre
Sans laisser de mysteres
Laisser passer
Rester apeuree
Rester blessee
Rester desesperee
Car dans mon cas plus on essaye de se relever
Moins les choses vont bien arriver
Une amie m’a dit « c’est en voulant trop ouvrir les yeux
Que tu voit le malheur et la dure realiter »
Elle c’est une « gamine » qui prefere fermer les yeux
Mais ma pauvre si seulement tu savais
Toutes les fois ou j’ai voulu les fermer
Et toutes les fois ou on m’a blessee
Tu me dit toi meme mais largue le
Il te fait trop souffrir il s’en fout de toi largue le c’est mieux
Tu affirme dire ca pour moi, parce que tu m’aimes trop pour me laisser comme ca
Mais moi je tiens trop a lui, j’essaye de me raccrocher
C’est peut etre qu’il ne sait pas comme je peux l’aimer
Peut etre aussi que je ne suis pas assez bien pour le meriter
Et la tu me reponds elodie arrete de deprimer…
Mais ya pas que ca ma cocotte
Ma vie est un veritable bloc note
De toutes les choses moches que j’ai vecu
Et a force de la boue j’en ai recu
Plein… tellement qu’ils vont reussir a m’enterrer
Ceux qui disaient si fort m’aimer…
Vous savez je sais meme pas pourquoi je dis tout ca ici
J’aimerais mieux croyez moi vous laisser voir ainsi la vie
Mais c’est seulement que je ne veux pas vous voir souffrir
Je ne veux pas vous voir partir, vous voir vomir
A cause de toute cette merde qui moi m’a degoutee
Et que je continue d’ailleurs a avaler…
Mais sachez… sachez le ! ! ! ! ! moi j’ai aimer
Et meme si parfois je l’ai regretter
Meme si beaucoups de choses se sont mal passees
Je vous ai tout de meme aimer
Tous et toutes
Ici et la bas
Pres ou loin de moi
Voila ! ! ! ! ! !
Je vois la derniere lueur de lumiere se refermer sur mes plaies pas encore cicatrisees
Ce gouffre dans lequel je suis tombee se sera renferme et moi je mourrais… abandonnee…
Mais j’aurais aimer
A mes perils
Mais en 15 ans j’aurais aimer
Et qu’il fallait s’y fier car il revenait quand on ne s’y attendait…
Ce jour la m’a fait decouvrir l’homme pour qui mon cœur battait
Au hasard d’un 27 decembre heureuse j’etais et je resouriais…
Mais un autre jour je me suis dit que je refermais les yeux sur la realiter
Et ca n’a pas manquer car a cause de ce soleil en qui je croyais
Je suis encore plus bas tombee et je suis en train de me tuer…
Ce garcon qui me promettait bonheur a jamais
Me fait vivre malheur et depression aggravee
Mais ce n’est pas totalement de sa faute, je m’y suis fiee
A ces mots qui auparavant m’avait deja meurtrie et blessee…
Alors aujourd’hui voiloa ce que j’ai a dire
Je ne mange plus ou me fait vomir
Je bois de l’alcool a en devenir violente
Je fume des joints a en devenir deprimee et deprimante
Bad trips sur bad trips, bagarres sur bagarres
Ma barque de secours a fait naufrage dans ce carnage
Je fume toujorus autant qu’avant meme pire qu’avant
Pour que j’arretes de trembler et de pleurer
Une seule chose a faire me frapper, me baffer
Les amies a coter me disent « non elodie faut pas sombrer
Nous tu etais la pour nous aider alros on va pas te lacher ! ! »
Mais elles tout ce qu’elles voient maintenant c’est la belle rosee
De ce joli matin en train de se lever et de ce soleil pour les rechauffer
C’ets de ma faute tout ca je ne suis bonne a rien que je leur dit
Ma vie n’est qu’une erreur et l’ado que je suis n’aime plus cette vie
Bien sur que le suicide n’est plus dans ma tete
Mais elle viendra a bout de moi cette petite cigarette
Ce petit joint toute les semaines
Et cet alcool dont je fais un poeme
Ce matin en sport j’ai pas pu courir, alors que la semain derniere
A mes 250metres je faisais moin d’une minute, la prof etait fiere
Aujourd’hui rien, mon cœur battais trop vite, ma tete tournait, mes yeux ne voyaient plus
J’ai vomis partout sur le stade, je pleurais et tremblais, je n’en pouvais plus…
Alors oui tout ca n’arrange rien, et je me dit que plus vite je serais morte
Et plus tranquille sera la vie et celle de mes amis, qui essayent de m’ouvrir les portes
De ce qu’ils appellent maintenant le bonheur naissant
Et que j’appelle le bonheur fuyant…
Que faire lorsqu’on essaye toujours de se relever qu’on a des gens pour nous aider
Mais que l’on ne fait que plus bas tomber, mais putain qui peut vraiment m’aider ? ? ? ! ! ! !
PERSONNE ! ! ! evidemment… PERSONNE ! ! ! ! suis je bete je demande a des humains
D’aider une ado en detresse par cette vie qui eux aussi les tiens…
Rien a faire
Plus rien a faire
Tomber par terre
Sans laisser de mysteres
Laisser passer
Rester apeuree
Rester blessee
Rester desesperee
Car dans mon cas plus on essaye de se relever
Moins les choses vont bien arriver
Une amie m’a dit « c’est en voulant trop ouvrir les yeux
Que tu voit le malheur et la dure realiter »
Elle c’est une « gamine » qui prefere fermer les yeux
Mais ma pauvre si seulement tu savais
Toutes les fois ou j’ai voulu les fermer
Et toutes les fois ou on m’a blessee
Tu me dit toi meme mais largue le
Il te fait trop souffrir il s’en fout de toi largue le c’est mieux
Tu affirme dire ca pour moi, parce que tu m’aimes trop pour me laisser comme ca
Mais moi je tiens trop a lui, j’essaye de me raccrocher
C’est peut etre qu’il ne sait pas comme je peux l’aimer
Peut etre aussi que je ne suis pas assez bien pour le meriter
Et la tu me reponds elodie arrete de deprimer…
Mais ya pas que ca ma cocotte
Ma vie est un veritable bloc note
De toutes les choses moches que j’ai vecu
Et a force de la boue j’en ai recu
Plein… tellement qu’ils vont reussir a m’enterrer
Ceux qui disaient si fort m’aimer…
Vous savez je sais meme pas pourquoi je dis tout ca ici
J’aimerais mieux croyez moi vous laisser voir ainsi la vie
Mais c’est seulement que je ne veux pas vous voir souffrir
Je ne veux pas vous voir partir, vous voir vomir
A cause de toute cette merde qui moi m’a degoutee
Et que je continue d’ailleurs a avaler…
Mais sachez… sachez le ! ! ! ! ! moi j’ai aimer
Et meme si parfois je l’ai regretter
Meme si beaucoups de choses se sont mal passees
Je vous ai tout de meme aimer
Tous et toutes
Ici et la bas
Pres ou loin de moi
Voila ! ! ! ! ! !
Je vois la derniere lueur de lumiere se refermer sur mes plaies pas encore cicatrisees
Ce gouffre dans lequel je suis tombee se sera renferme et moi je mourrais… abandonnee…
Mais j’aurais aimer
A mes perils
Mais en 15 ans j’aurais aimer
Loliechess02
PostScriptum
j’aurais aimer…
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Poème en Phonétique
il ətε œ̃ tɑ̃z- u ʒə mə dizε kœ̃ ʒuʁ lə sɔlεj paʁtε
e kil falε si fje kaʁ il ʁəvənε kɑ̃t- ɔ̃ nə si atɑ̃dε…
sə ʒuʁ la ma fε dəkuvʁiʁ lɔmə puʁ ki mɔ̃ kœʁ batε
o-azaʁ dœ̃ vɛ̃t- sεt dəsɑ̃bʁə œʁøzə ʒətεz- e ʒə ʁəsuʁjε…
mεz- œ̃n- otʁə ʒuʁ ʒə mə sɥi di kə ʒə ʁəfεʁmε lεz- iø syʁ la ʁəalite
e ka na pa mɑ̃ke kaʁ a kozə də sə sɔlεj ɑ̃ ki ʒə kʁwajε
ʒə sɥiz- ɑ̃kɔʁə plys ba tɔ̃bi e ʒə sɥiz- ɑ̃ tʁɛ̃ də mə tɥe…
sə ɡaʁkɔ̃ ki mə pʁɔmεtε bɔnœʁ a ʒamε
mə fε vivʁə malœʁ e dəpʁesjɔ̃ aɡʁavi
mε sə nε pa tɔtaləmɑ̃ də sa fotə, ʒə mi sɥi fji
a sε mo ki opaʁavɑ̃ mavε dəʒa məʁtʁi e blesi…
alɔʁz- oʒuʁdɥi vwalɔa sə kə ʒε a diʁə
ʒə nə mɑ̃ʒə plysz- u mə fε vɔmiʁ
ʒə bwa də lalkɔl a ɑ̃ dəvəniʁ vjɔlɑ̃tə
ʒə fymə dε ʒwɛ̃z- a ɑ̃ dəvəniʁ dəpʁimi e dəpʁimɑ̃tə
bad tʁip syʁ bad tʁip, baɡaʁə- syʁ baɡaʁə
ma baʁkə də səkuʁz- a fε nofʁaʒə dɑ̃ sə kaʁnaʒə
ʒə fymə tuʒɔʁysz- otɑ̃ kavɑ̃ məmə piʁə kavɑ̃
puʁ kə ʒaʁətə də tʁɑ̃ble e də pləʁe
ynə sələ ʃozə a fεʁə mə fʁape, mə bafe
lεz- amiz- a kɔte mə dizεnt « nɔ̃ əlɔdi fo pa sɔ̃bʁe
nu ty ətε la puʁ nuz- εde alʁoz- ɔ̃ va pa tə laʃe ! ! »
mεz- εllə tu sə kεllə vwae mɛ̃tənɑ̃ sε la bεllə ʁozi
də sə ʒɔli matɛ̃ ɑ̃ tʁɛ̃ də sə ləve e də sə sɔlεj puʁ lε ʁəʃofe
sεts də ma fotə tu ka ʒə nə sɥi bɔnə a ʁjɛ̃ kə ʒə lœʁ di
ma vi nε kynə eʁœʁ e lado kə ʒə sɥi nεmə plys sεtə vi
bjɛ̃ syʁ kə lə sɥisidə nε plys dɑ̃ ma tətə
mεz- εllə vjɛ̃dʁa a bu də mwa sεtə pətitə siɡaʁεtə
sə pəti ʒwɛ̃ tutə lε səmεnə
e sεt alkɔl dɔ̃ ʒə fεz- œ̃ poəmə
sə matɛ̃ ɑ̃ spɔʁ ʒε pa py kuʁiʁ, alɔʁ kə la səmɛ̃ dεʁnjəʁə
a mε dø sɑ̃ sɛ̃kɑ̃tə mεtʁə- ʒə fəzε mwɛ̃ dynə minytə, la pʁɔf ətε fjəʁə
oʒuʁdɥi ʁjɛ̃, mɔ̃ kœʁ batε tʁo vitə, ma tətə tuʁnε, mεz- iø nə vwajε plys
ʒε vɔmi paʁtu syʁ lə stadə, ʒə pləʁεz- e tʁɑ̃blε, ʒə nɑ̃ puvε plys…
alɔʁz- ui tu ka naʁɑ̃ʒə ʁjɛ̃, e ʒə mə di kə plys vitə ʒə səʁε mɔʁtə
e plys tʁɑ̃kjə səʁa la vi e sεllə də mεz- ami, ki esεje də muvʁiʁ lε pɔʁtə
də sə kilz- apεlle mɛ̃tənɑ̃ lə bɔnœʁ nεsɑ̃
e kə ʒapεllə lə bɔnœʁ fyiɑ̃…
kə fεʁə lɔʁskɔ̃n- esεj tuʒuʁ də sə ʁələve kɔ̃n- a dε ʒɑ̃ puʁ nuz- εde
mε kə lɔ̃ nə fε kə plys ba tɔ̃be, mε pytɛ̃ ki pø vʁεmɑ̃ mεde ! ! !
pεʁsɔnə ! ! ! əvidamɑ̃… pεʁsɔnə ! ! ! sɥi ʒə bətə ʒə dəmɑ̃də a dεz- ymɛ̃
dεde ynə ado ɑ̃ dətʁεsə paʁ sεtə vi ki øz- osi lε tjɛ̃…
ʁjɛ̃ a fεʁə
plys ʁjɛ̃ a fεʁə
tɔ̃be paʁ teʁə
sɑ̃ lεse də mistəʁə
lεse pase
ʁεste apəʁi
ʁεste blesi
ʁεste dəzεspəʁi
kaʁ dɑ̃ mɔ̃ ka plysz- ɔ̃n- esεj də sə ʁələve
mwɛ̃ lε ʃozə vɔ̃ bjɛ̃ aʁive
ynə ami ma dit « sεt- ɑ̃ vulɑ̃ tʁo uvʁiʁ lεz- iø
kə ty vwa lə malœʁ e la dyʁə ʁəalitəʁ »
εllə sεt- ynə « ɡaminə » ki pʁəfəʁə fεʁme lεz- iø
mε ma povʁə si sələmɑ̃ ty savε
tutə lε fwaz- u ʒε vuly lε fεʁme
e tutə lε fwaz- u ɔ̃ ma blesi
ty mə di twa məmə mε laʁɡ lə
il tə fε tʁo sufʁiʁ il sɑ̃ fu də twa laʁɡ lə sε mjø
ty afiʁmə diʁə ka puʁ mwa, paʁsə kə ty mεmə tʁo puʁ mə lεse kɔmə ka
mε mwa ʒə tjɛ̃ tʁo a lɥi, ʒesεj də mə ʁakʁoʃe
sε pø εtʁə kil nə sε pa kɔmə ʒə pø lεme
pø εtʁə osi kə ʒə nə sɥi pa ase bjɛ̃ puʁ lə məʁite
e la ty mə ʁəpɔ̃z- əlɔdi aʁətə də dəpʁime…
mεz- ia pa kə ka ma kɔkɔtə
ma vi εt- œ̃ vəʁitablə blɔk nɔtə
də tutə lε ʃozə moʃə kə ʒε vəky
e a fɔʁsə də la bu ʒɑ̃n- ε ʁəky
plɛ̃… tεllmɑ̃ kil vɔ̃ ʁøsiʁ a mɑ̃teʁe
sø ki dizε si fɔʁ mεme…
vu save ʒə sε məmə pa puʁkwa ʒə di tu ka isi
ʒεməʁε mjø kʁwaje mwa vu lεse vwaʁ ɛ̃si la vi
mε sε sələmɑ̃ kə ʒə nə vø pa vu vwaʁ sufʁiʁ
ʒə nə vø pa vu vwaʁ paʁtiʁ, vu vwaʁ vɔmiʁ
a kozə də tutə sεtə mεʁdə ki mwa ma dəɡuti
e kə ʒə kɔ̃tinɥ dajœʁz- a avale…
mε saʃe… saʃe lə ! ! ! mwa ʒε εme
e məmə si paʁfwa ʒə lε ʁəɡʁεte
məmə si boku də ʃozə sə sɔ̃ mal pasi
ʒə vuz- ε tu də məmə εme
tusz- e tutə
isi e la ba
pʁəz- u lwɛ̃ də mwa
vwala ! ! !
ʒə vwa la dεʁnjəʁə lɥœʁ də lymjəʁə sə ʁəfεʁme syʁ mε plε pa ɑ̃kɔʁə sikatʁizi
sə ɡufʁə dɑ̃ ləkεl ʒə sɥi tɔ̃bi sə səʁa ʁɑ̃fεʁmə e mwa ʒə muʁʁε… abɑ̃dɔni…
mε ʒoʁεz- εme
a mε pəʁil
mεz- ɑ̃ kɛ̃zə ɑ̃ ʒoʁεz- εme
e kil falε si fje kaʁ il ʁəvənε kɑ̃t- ɔ̃ nə si atɑ̃dε…
sə ʒuʁ la ma fε dəkuvʁiʁ lɔmə puʁ ki mɔ̃ kœʁ batε
o-azaʁ dœ̃ vɛ̃t- sεt dəsɑ̃bʁə œʁøzə ʒətεz- e ʒə ʁəsuʁjε…
mεz- œ̃n- otʁə ʒuʁ ʒə mə sɥi di kə ʒə ʁəfεʁmε lεz- iø syʁ la ʁəalite
e ka na pa mɑ̃ke kaʁ a kozə də sə sɔlεj ɑ̃ ki ʒə kʁwajε
ʒə sɥiz- ɑ̃kɔʁə plys ba tɔ̃bi e ʒə sɥiz- ɑ̃ tʁɛ̃ də mə tɥe…
sə ɡaʁkɔ̃ ki mə pʁɔmεtε bɔnœʁ a ʒamε
mə fε vivʁə malœʁ e dəpʁesjɔ̃ aɡʁavi
mε sə nε pa tɔtaləmɑ̃ də sa fotə, ʒə mi sɥi fji
a sε mo ki opaʁavɑ̃ mavε dəʒa məʁtʁi e blesi…
alɔʁz- oʒuʁdɥi vwalɔa sə kə ʒε a diʁə
ʒə nə mɑ̃ʒə plysz- u mə fε vɔmiʁ
ʒə bwa də lalkɔl a ɑ̃ dəvəniʁ vjɔlɑ̃tə
ʒə fymə dε ʒwɛ̃z- a ɑ̃ dəvəniʁ dəpʁimi e dəpʁimɑ̃tə
bad tʁip syʁ bad tʁip, baɡaʁə- syʁ baɡaʁə
ma baʁkə də səkuʁz- a fε nofʁaʒə dɑ̃ sə kaʁnaʒə
ʒə fymə tuʒɔʁysz- otɑ̃ kavɑ̃ məmə piʁə kavɑ̃
puʁ kə ʒaʁətə də tʁɑ̃ble e də pləʁe
ynə sələ ʃozə a fεʁə mə fʁape, mə bafe
lεz- amiz- a kɔte mə dizεnt « nɔ̃ əlɔdi fo pa sɔ̃bʁe
nu ty ətε la puʁ nuz- εde alʁoz- ɔ̃ va pa tə laʃe ! ! »
mεz- εllə tu sə kεllə vwae mɛ̃tənɑ̃ sε la bεllə ʁozi
də sə ʒɔli matɛ̃ ɑ̃ tʁɛ̃ də sə ləve e də sə sɔlεj puʁ lε ʁəʃofe
sεts də ma fotə tu ka ʒə nə sɥi bɔnə a ʁjɛ̃ kə ʒə lœʁ di
ma vi nε kynə eʁœʁ e lado kə ʒə sɥi nεmə plys sεtə vi
bjɛ̃ syʁ kə lə sɥisidə nε plys dɑ̃ ma tətə
mεz- εllə vjɛ̃dʁa a bu də mwa sεtə pətitə siɡaʁεtə
sə pəti ʒwɛ̃ tutə lε səmεnə
e sεt alkɔl dɔ̃ ʒə fεz- œ̃ poəmə
sə matɛ̃ ɑ̃ spɔʁ ʒε pa py kuʁiʁ, alɔʁ kə la səmɛ̃ dεʁnjəʁə
a mε dø sɑ̃ sɛ̃kɑ̃tə mεtʁə- ʒə fəzε mwɛ̃ dynə minytə, la pʁɔf ətε fjəʁə
oʒuʁdɥi ʁjɛ̃, mɔ̃ kœʁ batε tʁo vitə, ma tətə tuʁnε, mεz- iø nə vwajε plys
ʒε vɔmi paʁtu syʁ lə stadə, ʒə pləʁεz- e tʁɑ̃blε, ʒə nɑ̃ puvε plys…
alɔʁz- ui tu ka naʁɑ̃ʒə ʁjɛ̃, e ʒə mə di kə plys vitə ʒə səʁε mɔʁtə
e plys tʁɑ̃kjə səʁa la vi e sεllə də mεz- ami, ki esεje də muvʁiʁ lε pɔʁtə
də sə kilz- apεlle mɛ̃tənɑ̃ lə bɔnœʁ nεsɑ̃
e kə ʒapεllə lə bɔnœʁ fyiɑ̃…
kə fεʁə lɔʁskɔ̃n- esεj tuʒuʁ də sə ʁələve kɔ̃n- a dε ʒɑ̃ puʁ nuz- εde
mε kə lɔ̃ nə fε kə plys ba tɔ̃be, mε pytɛ̃ ki pø vʁεmɑ̃ mεde ! ! !
pεʁsɔnə ! ! ! əvidamɑ̃… pεʁsɔnə ! ! ! sɥi ʒə bətə ʒə dəmɑ̃də a dεz- ymɛ̃
dεde ynə ado ɑ̃ dətʁεsə paʁ sεtə vi ki øz- osi lε tjɛ̃…
ʁjɛ̃ a fεʁə
plys ʁjɛ̃ a fεʁə
tɔ̃be paʁ teʁə
sɑ̃ lεse də mistəʁə
lεse pase
ʁεste apəʁi
ʁεste blesi
ʁεste dəzεspəʁi
kaʁ dɑ̃ mɔ̃ ka plysz- ɔ̃n- esεj də sə ʁələve
mwɛ̃ lε ʃozə vɔ̃ bjɛ̃ aʁive
ynə ami ma dit « sεt- ɑ̃ vulɑ̃ tʁo uvʁiʁ lεz- iø
kə ty vwa lə malœʁ e la dyʁə ʁəalitəʁ »
εllə sεt- ynə « ɡaminə » ki pʁəfəʁə fεʁme lεz- iø
mε ma povʁə si sələmɑ̃ ty savε
tutə lε fwaz- u ʒε vuly lε fεʁme
e tutə lε fwaz- u ɔ̃ ma blesi
ty mə di twa məmə mε laʁɡ lə
il tə fε tʁo sufʁiʁ il sɑ̃ fu də twa laʁɡ lə sε mjø
ty afiʁmə diʁə ka puʁ mwa, paʁsə kə ty mεmə tʁo puʁ mə lεse kɔmə ka
mε mwa ʒə tjɛ̃ tʁo a lɥi, ʒesεj də mə ʁakʁoʃe
sε pø εtʁə kil nə sε pa kɔmə ʒə pø lεme
pø εtʁə osi kə ʒə nə sɥi pa ase bjɛ̃ puʁ lə məʁite
e la ty mə ʁəpɔ̃z- əlɔdi aʁətə də dəpʁime…
mεz- ia pa kə ka ma kɔkɔtə
ma vi εt- œ̃ vəʁitablə blɔk nɔtə
də tutə lε ʃozə moʃə kə ʒε vəky
e a fɔʁsə də la bu ʒɑ̃n- ε ʁəky
plɛ̃… tεllmɑ̃ kil vɔ̃ ʁøsiʁ a mɑ̃teʁe
sø ki dizε si fɔʁ mεme…
vu save ʒə sε məmə pa puʁkwa ʒə di tu ka isi
ʒεməʁε mjø kʁwaje mwa vu lεse vwaʁ ɛ̃si la vi
mε sε sələmɑ̃ kə ʒə nə vø pa vu vwaʁ sufʁiʁ
ʒə nə vø pa vu vwaʁ paʁtiʁ, vu vwaʁ vɔmiʁ
a kozə də tutə sεtə mεʁdə ki mwa ma dəɡuti
e kə ʒə kɔ̃tinɥ dajœʁz- a avale…
mε saʃe… saʃe lə ! ! ! mwa ʒε εme
e məmə si paʁfwa ʒə lε ʁəɡʁεte
məmə si boku də ʃozə sə sɔ̃ mal pasi
ʒə vuz- ε tu də məmə εme
tusz- e tutə
isi e la ba
pʁəz- u lwɛ̃ də mwa
vwala ! ! !
ʒə vwa la dεʁnjəʁə lɥœʁ də lymjəʁə sə ʁəfεʁme syʁ mε plε pa ɑ̃kɔʁə sikatʁizi
sə ɡufʁə dɑ̃ ləkεl ʒə sɥi tɔ̃bi sə səʁa ʁɑ̃fεʁmə e mwa ʒə muʁʁε… abɑ̃dɔni…
mε ʒoʁεz- εme
a mε pəʁil
mεz- ɑ̃ kɛ̃zə ɑ̃ ʒoʁεz- εme