Poeme : Les Feuilles Mortes
Les Feuilles Mortes
Hier encore
Les feuilles mortes
Qui jonchaient
Les rues de nos villes
Étaient ramassées à la pelle
Cela donna à Prévert
L’idée d’une belle poésie
Aujourd’hui
Les employés de mairie
S’ils passent pour les ramasser
Les engloutissent
Avec un aspirateur
Ils y mettent tout leur cœur
Et leur énergie
Avec certes beaucoup plus de bruit.
IRIS 1950
Les feuilles mortes
Qui jonchaient
Les rues de nos villes
Étaient ramassées à la pelle
Cela donna à Prévert
L’idée d’une belle poésie
Aujourd’hui
Les employés de mairie
S’ils passent pour les ramasser
Les engloutissent
Avec un aspirateur
Ils y mettent tout leur cœur
Et leur énergie
Avec certes beaucoup plus de bruit.
IRIS 1950
Iris1950
Pour mettre un commentaire
Poème en Phonétique
jεʁ ɑ̃kɔʁə
lε fœjə mɔʁtə
ki ʒɔ̃ʃε
lε ʁy də no vilə
etε ʁamasez- a la pεllə
səla dɔna a pʁevεʁ
lide dynə bεllə pɔezi
oʒuʁdɥi
lεz- ɑ̃plwaje də mεʁi
sil pase puʁ lε ʁamase
lεz- ɑ̃ɡlutise
avεk œ̃n- aspiʁatœʁ
ilz- i mεte tu lœʁ kœʁ
e lœʁ enεʁʒi
avεk sεʁtə- boku plys də bʁɥi.
iʁi milə nəf sɑ̃ sɛ̃kɑ̃tə
lε fœjə mɔʁtə
ki ʒɔ̃ʃε
lε ʁy də no vilə
etε ʁamasez- a la pεllə
səla dɔna a pʁevεʁ
lide dynə bεllə pɔezi
oʒuʁdɥi
lεz- ɑ̃plwaje də mεʁi
sil pase puʁ lε ʁamase
lεz- ɑ̃ɡlutise
avεk œ̃n- aspiʁatœʁ
ilz- i mεte tu lœʁ kœʁ
e lœʁ enεʁʒi
avεk sεʁtə- boku plys də bʁɥi.
iʁi milə nəf sɑ̃ sɛ̃kɑ̃tə