Poeme : Rien N’est Jamais Acquis
Rien N’est Jamais Acquis
Notre rencontre, un jour de printemps
Avec le vent comme trouble-fête,
Pas de regards complices
Ni même d’ententes secrètes,
Seul le destin s’était chargé de nous.
Il fit renaître l’amour dans deux cœurs abîmés,
Perdus dans l’arrière-cour des bonheurs décédés.
Il nous précipita plus vite qu’on eut pensé
Dans une histoire, magique, belle et passionnante
Écrite pour effacer nos expériences passées.
Comme un précieux bijou à l’abri des regards
Voleurs, violeurs ou vengeurs,
Notre amour a grandi en cale sèche
Et réapprit à aimer au présent.
Il vécut de longs jours, sans percevoir
Au large, violent et fracassant,
L’ouragan qui a tout ravagé.
L’amour n’eut plus de goût.
La guerre a remplacé les jours ensoleillés.
Les portes ont claqué, les voix ont explosé.
Les mots défigurés en injures ont fusé, condamné puis blessé.
L’amour fut ébréché, les espoirs égarés.
Il faut réaliser que l’on a tout gâché
Et puis se relever, pour tout recommencer
Rien n’est jamais acquis et surtout pas l’amour.
Avec le vent comme trouble-fête,
Pas de regards complices
Ni même d’ententes secrètes,
Seul le destin s’était chargé de nous.
Il fit renaître l’amour dans deux cœurs abîmés,
Perdus dans l’arrière-cour des bonheurs décédés.
Il nous précipita plus vite qu’on eut pensé
Dans une histoire, magique, belle et passionnante
Écrite pour effacer nos expériences passées.
Comme un précieux bijou à l’abri des regards
Voleurs, violeurs ou vengeurs,
Notre amour a grandi en cale sèche
Et réapprit à aimer au présent.
Il vécut de longs jours, sans percevoir
Au large, violent et fracassant,
L’ouragan qui a tout ravagé.
L’amour n’eut plus de goût.
La guerre a remplacé les jours ensoleillés.
Les portes ont claqué, les voix ont explosé.
Les mots défigurés en injures ont fusé, condamné puis blessé.
L’amour fut ébréché, les espoirs égarés.
Il faut réaliser que l’on a tout gâché
Et puis se relever, pour tout recommencer
Rien n’est jamais acquis et surtout pas l’amour.
Mabouyette
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Poème en Phonétique
nɔtʁə ʁɑ̃kɔ̃tʁə, œ̃ ʒuʁ də pʁɛ̃tɑ̃
avεk lə vɑ̃ kɔmə tʁublə fεtə,
pa də ʁəɡaʁd kɔ̃plisə
ni mεmə dɑ̃tɑ̃tə sεkʁεtə,
səl lə dεstɛ̃ setε ʃaʁʒe də nu.
il fi ʁənεtʁə lamuʁ dɑ̃ dø kœʁz- abime,
pεʁdys dɑ̃ laʁjεʁə kuʁ dε bɔnœʁ desede.
il nu pʁesipita plys vitə kɔ̃n- y pɑ̃se
dɑ̃z- ynə istwaʁə, maʒikə, bεllə e pasjɔnɑ̃tə
ekʁitə puʁ efase noz- εkspeʁjɑ̃sə pase.
kɔmə œ̃ pʁesjø biʒu a labʁi dε ʁəɡaʁd
vɔlœʁ, vjɔlœʁz- u vɑ̃ʒœʁ,
nɔtʁə amuʁ a ɡʁɑ̃di ɑ̃ kalə sεʃə
e ʁeapʁi a εme o pʁezɑ̃.
il veky də lɔ̃ɡ ʒuʁ, sɑ̃ pεʁsəvwaʁ
o laʁʒə, vjɔle e fʁakasɑ̃,
luʁaɡɑ̃ ki a tu ʁavaʒe.
lamuʁ ny plys də ɡu.
la ɡeʁə a ʁɑ̃plase lε ʒuʁz- ɑ̃sɔlεje.
lε pɔʁtəz- ɔ̃ klake, lε vwa ɔ̃ εksploze.
lε mo defiɡyʁez- ɑ̃n- ɛ̃ʒyʁəz- ɔ̃ fyze, kɔ̃damne pɥi blese.
lamuʁ fy ebʁeʃe, lεz- εspwaʁz- eɡaʁe.
il fo ʁealize kə lɔ̃n- a tu ɡaʃe
e pɥi sə ʁələve, puʁ tu ʁəkɔmɑ̃se
ʁjɛ̃ nε ʒamεz- akiz- e syʁtu pa lamuʁ.
avεk lə vɑ̃ kɔmə tʁublə fεtə,
pa də ʁəɡaʁd kɔ̃plisə
ni mεmə dɑ̃tɑ̃tə sεkʁεtə,
səl lə dεstɛ̃ setε ʃaʁʒe də nu.
il fi ʁənεtʁə lamuʁ dɑ̃ dø kœʁz- abime,
pεʁdys dɑ̃ laʁjεʁə kuʁ dε bɔnœʁ desede.
il nu pʁesipita plys vitə kɔ̃n- y pɑ̃se
dɑ̃z- ynə istwaʁə, maʒikə, bεllə e pasjɔnɑ̃tə
ekʁitə puʁ efase noz- εkspeʁjɑ̃sə pase.
kɔmə œ̃ pʁesjø biʒu a labʁi dε ʁəɡaʁd
vɔlœʁ, vjɔlœʁz- u vɑ̃ʒœʁ,
nɔtʁə amuʁ a ɡʁɑ̃di ɑ̃ kalə sεʃə
e ʁeapʁi a εme o pʁezɑ̃.
il veky də lɔ̃ɡ ʒuʁ, sɑ̃ pεʁsəvwaʁ
o laʁʒə, vjɔle e fʁakasɑ̃,
luʁaɡɑ̃ ki a tu ʁavaʒe.
lamuʁ ny plys də ɡu.
la ɡeʁə a ʁɑ̃plase lε ʒuʁz- ɑ̃sɔlεje.
lε pɔʁtəz- ɔ̃ klake, lε vwa ɔ̃ εksploze.
lε mo defiɡyʁez- ɑ̃n- ɛ̃ʒyʁəz- ɔ̃ fyze, kɔ̃damne pɥi blese.
lamuʁ fy ebʁeʃe, lεz- εspwaʁz- eɡaʁe.
il fo ʁealize kə lɔ̃n- a tu ɡaʃe
e pɥi sə ʁələve, puʁ tu ʁəkɔmɑ̃se
ʁjɛ̃ nε ʒamεz- akiz- e syʁtu pa lamuʁ.