Poeme : Tango Avec Une Âme
Tango Avec Une Âme
TANGO AVEC UNE ÂME
.
Enterrer l’amant sous la cendre du volcan
Pour se souvenir des effluves des feus,
De son olympe, sa cime et ses dieux ?
.
Ou dans le jardin, sous la rocaille,
Parmi les scolopendres et les scorpions
Pour lui rappeler de son travail
Les affres, les ennuis et les tourments ?
.
Où là, là sur l’allée, parmi les décombres
Des nids et des branches des arbres
Brisés sous la trombe des éléments ?
.
Ou là, où un soir, il s’est enivré de musique
De tangos et de valses épicées d’espoirs
Aux parfums des tropiques de ton corps,
Mêlés au nectar de tes lèvres et suçons ?
.
Au jardin des caresses, près des roses,
Un serpent aigri, ondule et sourit
Sur ce tronc aux cœurs enlacés,
Pour te rappeler promesses et câlins ?
.
La rosée fleurie de tes baisers humides,
La grâce de l’humus et des vers
Ceux chantés à ton oreille, femme !
Non des lombrics, de nos restes avides,
Et jamais de grands hommes apaisés !
.
C’est un drap qui nage sur l’eau de la rivière
Le barrage a vomi ce qu’il a pris de trop
De peur de noyer l’Algarve sous ses crues.
.
C’est une plume qui a cessé d’écrire
Et qui vole comme un débris de nuage
Au milieu de l’été : un sage est mort.
D’autres le suivent en musique à la page,
Là, c’est un ministre, là du Roi le Conseiller !
.
C’est un duvet de rossignol ou de colombe
Qui vient sur ta douce paume se reposer.
Il tente d’écrire sur les lignes de ta main
Le digne et faste destin que tu espérais.
.
C’est un drap qui flotte près du rivage…
Ce sont des myriades de pétales de fleurs
On dirait un linceul qui vole au firmament.
.
Ce sont des papillons qui tremblent
Pour venir embaumer tes pieds…
Sens-tu des lèvres chaudes les traces
Et cet insecte en train de t’effleurer ?
.
Ombre chinoise derrière la moustiquaire.
Le bonheur se lit dans tes lunettes
Car je vois une perle sertie de diamants,
Te caresser la joue, en souvenir de l’amant.
.
C’est un regard de fée et de fêtes
Sous une pluie, de larmes faite,
Un acte de dévotion, de piété, de grâce,
Qui monte aux nues qui se déchirent
De chagrins et de rage.
.
C’est un lâcher de ballons, remplis de prières,
Qui voguent jusqu’au ciel pour attendrir
Dieu, sinon Ses anges qui les liront.
C’est la Bible, le Thalmud et le Coran ;
L’Évangile, mes poèmes et mes Chants !
.
Ce sont ces milliers de gouttelettes…
Les pleurs que tu lui as envoyés tombent
En pluies, sous les vents torrides des serments :
Tes airs, superbe Ève, dont il s’est épris !
.
C’est l’âme qui remonte au ciel, tout doux,
Pour chercher de nuit à repeupler tes songes
D’orages étranges et de rêves honteux.
.
C’est l’instant qui coule sur ton échine,
Entre les courbes de ton corps de féline,
Et ondule le long des plis pour te rappeler,
Ton furtif amant et ses mots obscènes.
.
Est-ce un démon qui, jailli des fumées,
Plonge sa queue dans ta chair
Pour ternir ton âme et l’enduire de suie ?
.
Non, c’est le spectre d’un fantôme
Qui revient chercher sa belle sirène
Pour la sortir de ses tourments
Et en faire en un soir sa reine.
.
C’est la vague qui harcelle le rocher
Et qui frappe à perdre haleine
Les éléments de luxure et de voluptés.
.
Devra-t-elle mourir pour joindre son amant ?
Ou s’égarer dans les cauchemars du temps ?
Ce serait la fin de notre héroïne de roman !
.
Non, c’est le miracle des étoiles et des prières,
Des parfums, de l’amour et des slows,
Qui plaisent à Celui qui nous voit d’en haut !
.
Et comme il faut au poème, une exception,
L’amant renaît. Un miracle de perfection !
Par la force de l’espoir et des bénédictions,
Ô Nour, lumière, je suis l’Adam que tu aimes !
.
Dr Idrissi My Ahmed
ARCHIVES 10 05 10
REVU LE 22 11 2011
ET CE 17 02 2013
.
Enterrer l’amant sous la cendre du volcan
Pour se souvenir des effluves des feus,
De son olympe, sa cime et ses dieux ?
.
Ou dans le jardin, sous la rocaille,
Parmi les scolopendres et les scorpions
Pour lui rappeler de son travail
Les affres, les ennuis et les tourments ?
.
Où là, là sur l’allée, parmi les décombres
Des nids et des branches des arbres
Brisés sous la trombe des éléments ?
.
Ou là, où un soir, il s’est enivré de musique
De tangos et de valses épicées d’espoirs
Aux parfums des tropiques de ton corps,
Mêlés au nectar de tes lèvres et suçons ?
.
Au jardin des caresses, près des roses,
Un serpent aigri, ondule et sourit
Sur ce tronc aux cœurs enlacés,
Pour te rappeler promesses et câlins ?
.
La rosée fleurie de tes baisers humides,
La grâce de l’humus et des vers
Ceux chantés à ton oreille, femme !
Non des lombrics, de nos restes avides,
Et jamais de grands hommes apaisés !
.
C’est un drap qui nage sur l’eau de la rivière
Le barrage a vomi ce qu’il a pris de trop
De peur de noyer l’Algarve sous ses crues.
.
C’est une plume qui a cessé d’écrire
Et qui vole comme un débris de nuage
Au milieu de l’été : un sage est mort.
D’autres le suivent en musique à la page,
Là, c’est un ministre, là du Roi le Conseiller !
.
C’est un duvet de rossignol ou de colombe
Qui vient sur ta douce paume se reposer.
Il tente d’écrire sur les lignes de ta main
Le digne et faste destin que tu espérais.
.
C’est un drap qui flotte près du rivage…
Ce sont des myriades de pétales de fleurs
On dirait un linceul qui vole au firmament.
.
Ce sont des papillons qui tremblent
Pour venir embaumer tes pieds…
Sens-tu des lèvres chaudes les traces
Et cet insecte en train de t’effleurer ?
.
Ombre chinoise derrière la moustiquaire.
Le bonheur se lit dans tes lunettes
Car je vois une perle sertie de diamants,
Te caresser la joue, en souvenir de l’amant.
.
C’est un regard de fée et de fêtes
Sous une pluie, de larmes faite,
Un acte de dévotion, de piété, de grâce,
Qui monte aux nues qui se déchirent
De chagrins et de rage.
.
C’est un lâcher de ballons, remplis de prières,
Qui voguent jusqu’au ciel pour attendrir
Dieu, sinon Ses anges qui les liront.
C’est la Bible, le Thalmud et le Coran ;
L’Évangile, mes poèmes et mes Chants !
.
Ce sont ces milliers de gouttelettes…
Les pleurs que tu lui as envoyés tombent
En pluies, sous les vents torrides des serments :
Tes airs, superbe Ève, dont il s’est épris !
.
C’est l’âme qui remonte au ciel, tout doux,
Pour chercher de nuit à repeupler tes songes
D’orages étranges et de rêves honteux.
.
C’est l’instant qui coule sur ton échine,
Entre les courbes de ton corps de féline,
Et ondule le long des plis pour te rappeler,
Ton furtif amant et ses mots obscènes.
.
Est-ce un démon qui, jailli des fumées,
Plonge sa queue dans ta chair
Pour ternir ton âme et l’enduire de suie ?
.
Non, c’est le spectre d’un fantôme
Qui revient chercher sa belle sirène
Pour la sortir de ses tourments
Et en faire en un soir sa reine.
.
C’est la vague qui harcelle le rocher
Et qui frappe à perdre haleine
Les éléments de luxure et de voluptés.
.
Devra-t-elle mourir pour joindre son amant ?
Ou s’égarer dans les cauchemars du temps ?
Ce serait la fin de notre héroïne de roman !
.
Non, c’est le miracle des étoiles et des prières,
Des parfums, de l’amour et des slows,
Qui plaisent à Celui qui nous voit d’en haut !
.
Et comme il faut au poème, une exception,
L’amant renaît. Un miracle de perfection !
Par la force de l’espoir et des bénédictions,
Ô Nour, lumière, je suis l’Adam que tu aimes !
.
Dr Idrissi My Ahmed
ARCHIVES 10 05 10
REVU LE 22 11 2011
ET CE 17 02 2013
Maidoc
PostScriptum
ADAM ET NOUR SONT MES PETITS ENFANTS
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Poème en Phonétique
tɑ̃ɡo avεk ynə amə
.
ɑ̃teʁe lamɑ̃ su la sɑ̃dʁə dy vɔlkɑ̃
puʁ sə suvəniʁ dεz- eflyvə dε føs,
də sɔ̃n- ɔlɛ̃pə, sa simə e sε djø ?
.
u dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃, su la ʁɔkajə,
paʁmi lε skɔlɔpɑ̃dʁəz- e lε skɔʁpjɔ̃
puʁ lɥi ʁapəle də sɔ̃ tʁavaj
lεz- afʁə, lεz- ɑ̃nɥiz- e lε tuʁmɑ̃ ?
.
u la, la syʁ lale, paʁmi lε dekɔ̃bʁə
dε nidz- e dε bʁɑ̃ʃə dεz- aʁbʁə
bʁize su la tʁɔ̃bə dεz- elemɑ̃ ?
.
u la, u œ̃ swaʁ, il sεt- ɑ̃nivʁe də myzikə
də tɑ̃ɡoz- e də valsəz- epise dεspwaʁ
o paʁfœ̃ dε tʁɔpik də tɔ̃ kɔʁ,
mεlez- o nεktaʁ də tε lεvʁəz- e sysɔ̃ ?
.
o ʒaʁdɛ̃ dε kaʁesə, pʁε dε ʁozə,
œ̃ sεʁpe εɡʁi, ɔ̃dylə e suʁi
syʁ sə tʁɔ̃k o kœʁz- ɑ̃lase,
puʁ tə ʁapəle pʁɔmesəz- e kalɛ̃ ?
.
la ʁoze fləʁi də tε bεzez- ymidə,
la ɡʁasə də lymysz- e dε vεʁ
sø ʃɑ̃tez- a tɔ̃n- ɔʁεjə, famə !
nɔ̃ dε lɔ̃bʁik, də no ʁεstəz- avidə,
e ʒamε də ɡʁɑ̃z- ɔməz- apεze !
.
sεt- œ̃ dʁa ki naʒə syʁ lo də la ʁivjεʁə
lə baʁaʒə a vɔmi sə kil a pʁi də tʁo
də pœʁ də nwaje lalɡaʁvə su sε kʁy.
.
sεt- ynə plymə ki a sese dekʁiʁə
e ki vɔlə kɔmə œ̃ debʁi də nɥaʒə
o miljø də lete : œ̃ saʒə ε mɔʁ.
dotʁə- lə sɥive ɑ̃ myzikə a la paʒə,
la, sεt- œ̃ ministʁə, la dy ʁwa lə kɔ̃sεje !
.
sεt- œ̃ dyvε də ʁɔsiɲɔl u də kɔlɔ̃bə
ki vjɛ̃ syʁ ta dusə pomə sə ʁəpoze.
il tɑ̃tə dekʁiʁə syʁ lε liɲə də ta mɛ̃
lə diɲə e fastə dεstɛ̃ kə ty εspeʁε.
.
sεt- œ̃ dʁa ki flɔtə pʁε dy ʁivaʒə…
sə sɔ̃ dε miʁjadə də petalə də flœʁ
ɔ̃ diʁε œ̃ lɛ̃səl ki vɔlə o fiʁmame.
.
sə sɔ̃ dε papijɔ̃ ki tʁɑ̃ble
puʁ vəniʁ ɑ̃bome tε pje…
sɑ̃s ty dε lεvʁə- ʃodə lε tʁasə
e sεt ɛ̃sεktə ɑ̃ tʁɛ̃ də tefləʁe ?
.
ɔ̃bʁə ʃinwazə dəʁjεʁə la mustikεʁə.
lə bɔnœʁ sə li dɑ̃ tε lynεtə
kaʁ ʒə vwaz- ynə pεʁlə sεʁti də djamɑ̃,
tə kaʁese la ʒu, ɑ̃ suvəniʁ də lamɑ̃.
.
sεt- œ̃ ʁəɡaʁ də fe e də fεtə
suz- ynə plɥi, də laʁmə- fεtə,
œ̃n- aktə də devɔsjɔ̃, də pjete, də ɡʁasə,
ki mɔ̃tə o nɥ ki sə deʃiʁe
də ʃaɡʁɛ̃z- e də ʁaʒə.
.
sεt- œ̃ laʃe də balɔ̃, ʁɑ̃pli də pʁjεʁə,
ki vɔɡe ʒysko sjεl puʁ atɑ̃dʁiʁ
djø, sinɔ̃ sεz- ɑ̃ʒə ki lε liʁɔ̃.
sε la biblə, lə talmyd e lə kɔʁɑ̃,
levɑ̃ʒilə, mε pɔεməz- e mε ʃɑ̃ !
.
sə sɔ̃ sε milje də ɡutəlεtə…
lε plœʁ kə ty lɥi a ɑ̃vwaje tɔ̃be
ɑ̃ plɥi, su lε vɑ̃ tɔʁidə dε sεʁmɑ̃ :
tεz- εʁ, sypεʁbə εvə, dɔ̃ il sεt- epʁi !
.
sε lamə ki ʁəmɔ̃tə o sjεl, tu du,
puʁ ʃεʁʃe də nɥi a ʁəpəple tε sɔ̃ʒə
dɔʁaʒəz- etʁɑ̃ʒəz- e də ʁεvəz- ɔ̃tø.
.
sε lɛ̃stɑ̃ ki kulə syʁ tɔ̃n- eʃinə,
ɑ̃tʁə lε kuʁbə- də tɔ̃ kɔʁ də felinə,
e ɔ̃dylə lə lɔ̃ dε pli puʁ tə ʁapəle,
tɔ̃ fyʁtif amɑ̃ e sε moz- ɔpsεnə.
.
ε sə œ̃ demɔ̃ ki, ʒaji dε fyme,
plɔ̃ʒə sa kø dɑ̃ ta ʃεʁ
puʁ tεʁniʁ tɔ̃n- amə e lɑ̃dɥiʁə də sɥi ?
.
nɔ̃, sε lə spεktʁə dœ̃ fɑ̃tomə
ki ʁəvjɛ̃ ʃεʁʃe sa bεllə siʁεnə
puʁ la sɔʁtiʁ də sε tuʁmɑ̃
e ɑ̃ fεʁə ɑ̃n- œ̃ swaʁ sa ʁεnə.
.
sε la vaɡ ki-aʁsεllə lə ʁoʃe
e ki fʁapə a pεʁdʁə-alεnə
lεz- elemɑ̃ də lyksyʁə e də vɔlypte.
.
dəvʁa tεllə muʁiʁ puʁ ʒwɛ̃dʁə sɔ̃n- amɑ̃ ?
u seɡaʁe dɑ̃ lε koʃəmaʁ dy tɑ̃ ?
sə səʁε la fɛ̃ də nɔtʁə eʁɔinə də ʁɔmɑ̃ !
.
nɔ̃, sε lə miʁaklə dεz- etwaləz- e dε pʁjεʁə,
dε paʁfœ̃, də lamuʁ e dε slɔw,
ki plεze a səlɥi ki nu vwa dɑ̃-o !
.
e kɔmə il fo o pɔεmə, ynə εksεpsjɔ̃,
lamɑ̃ ʁənε. œ̃ miʁaklə də pεʁfεksjɔ̃ !
paʁ la fɔʁsə də lεspwaʁ e dε benediksjɔ̃,
o nuʁ, lymjεʁə, ʒə sɥi ladam kə ty εmə !
.
de εʁ idʁisi mi amεd
aʁʃivə dis, zeʁo sɛ̃k, dis
ʁəvy lə vɛ̃t- dø, ɔ̃zə, dø milə ɔ̃zə
e sə di- sεt, zeʁo dø, dø milə tʁεzə
.
ɑ̃teʁe lamɑ̃ su la sɑ̃dʁə dy vɔlkɑ̃
puʁ sə suvəniʁ dεz- eflyvə dε føs,
də sɔ̃n- ɔlɛ̃pə, sa simə e sε djø ?
.
u dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃, su la ʁɔkajə,
paʁmi lε skɔlɔpɑ̃dʁəz- e lε skɔʁpjɔ̃
puʁ lɥi ʁapəle də sɔ̃ tʁavaj
lεz- afʁə, lεz- ɑ̃nɥiz- e lε tuʁmɑ̃ ?
.
u la, la syʁ lale, paʁmi lε dekɔ̃bʁə
dε nidz- e dε bʁɑ̃ʃə dεz- aʁbʁə
bʁize su la tʁɔ̃bə dεz- elemɑ̃ ?
.
u la, u œ̃ swaʁ, il sεt- ɑ̃nivʁe də myzikə
də tɑ̃ɡoz- e də valsəz- epise dεspwaʁ
o paʁfœ̃ dε tʁɔpik də tɔ̃ kɔʁ,
mεlez- o nεktaʁ də tε lεvʁəz- e sysɔ̃ ?
.
o ʒaʁdɛ̃ dε kaʁesə, pʁε dε ʁozə,
œ̃ sεʁpe εɡʁi, ɔ̃dylə e suʁi
syʁ sə tʁɔ̃k o kœʁz- ɑ̃lase,
puʁ tə ʁapəle pʁɔmesəz- e kalɛ̃ ?
.
la ʁoze fləʁi də tε bεzez- ymidə,
la ɡʁasə də lymysz- e dε vεʁ
sø ʃɑ̃tez- a tɔ̃n- ɔʁεjə, famə !
nɔ̃ dε lɔ̃bʁik, də no ʁεstəz- avidə,
e ʒamε də ɡʁɑ̃z- ɔməz- apεze !
.
sεt- œ̃ dʁa ki naʒə syʁ lo də la ʁivjεʁə
lə baʁaʒə a vɔmi sə kil a pʁi də tʁo
də pœʁ də nwaje lalɡaʁvə su sε kʁy.
.
sεt- ynə plymə ki a sese dekʁiʁə
e ki vɔlə kɔmə œ̃ debʁi də nɥaʒə
o miljø də lete : œ̃ saʒə ε mɔʁ.
dotʁə- lə sɥive ɑ̃ myzikə a la paʒə,
la, sεt- œ̃ ministʁə, la dy ʁwa lə kɔ̃sεje !
.
sεt- œ̃ dyvε də ʁɔsiɲɔl u də kɔlɔ̃bə
ki vjɛ̃ syʁ ta dusə pomə sə ʁəpoze.
il tɑ̃tə dekʁiʁə syʁ lε liɲə də ta mɛ̃
lə diɲə e fastə dεstɛ̃ kə ty εspeʁε.
.
sεt- œ̃ dʁa ki flɔtə pʁε dy ʁivaʒə…
sə sɔ̃ dε miʁjadə də petalə də flœʁ
ɔ̃ diʁε œ̃ lɛ̃səl ki vɔlə o fiʁmame.
.
sə sɔ̃ dε papijɔ̃ ki tʁɑ̃ble
puʁ vəniʁ ɑ̃bome tε pje…
sɑ̃s ty dε lεvʁə- ʃodə lε tʁasə
e sεt ɛ̃sεktə ɑ̃ tʁɛ̃ də tefləʁe ?
.
ɔ̃bʁə ʃinwazə dəʁjεʁə la mustikεʁə.
lə bɔnœʁ sə li dɑ̃ tε lynεtə
kaʁ ʒə vwaz- ynə pεʁlə sεʁti də djamɑ̃,
tə kaʁese la ʒu, ɑ̃ suvəniʁ də lamɑ̃.
.
sεt- œ̃ ʁəɡaʁ də fe e də fεtə
suz- ynə plɥi, də laʁmə- fεtə,
œ̃n- aktə də devɔsjɔ̃, də pjete, də ɡʁasə,
ki mɔ̃tə o nɥ ki sə deʃiʁe
də ʃaɡʁɛ̃z- e də ʁaʒə.
.
sεt- œ̃ laʃe də balɔ̃, ʁɑ̃pli də pʁjεʁə,
ki vɔɡe ʒysko sjεl puʁ atɑ̃dʁiʁ
djø, sinɔ̃ sεz- ɑ̃ʒə ki lε liʁɔ̃.
sε la biblə, lə talmyd e lə kɔʁɑ̃,
levɑ̃ʒilə, mε pɔεməz- e mε ʃɑ̃ !
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sə sɔ̃ sε milje də ɡutəlεtə…
lε plœʁ kə ty lɥi a ɑ̃vwaje tɔ̃be
ɑ̃ plɥi, su lε vɑ̃ tɔʁidə dε sεʁmɑ̃ :
tεz- εʁ, sypεʁbə εvə, dɔ̃ il sεt- epʁi !
.
sε lamə ki ʁəmɔ̃tə o sjεl, tu du,
puʁ ʃεʁʃe də nɥi a ʁəpəple tε sɔ̃ʒə
dɔʁaʒəz- etʁɑ̃ʒəz- e də ʁεvəz- ɔ̃tø.
.
sε lɛ̃stɑ̃ ki kulə syʁ tɔ̃n- eʃinə,
ɑ̃tʁə lε kuʁbə- də tɔ̃ kɔʁ də felinə,
e ɔ̃dylə lə lɔ̃ dε pli puʁ tə ʁapəle,
tɔ̃ fyʁtif amɑ̃ e sε moz- ɔpsεnə.
.
ε sə œ̃ demɔ̃ ki, ʒaji dε fyme,
plɔ̃ʒə sa kø dɑ̃ ta ʃεʁ
puʁ tεʁniʁ tɔ̃n- amə e lɑ̃dɥiʁə də sɥi ?
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nɔ̃, sε lə spεktʁə dœ̃ fɑ̃tomə
ki ʁəvjɛ̃ ʃεʁʃe sa bεllə siʁεnə
puʁ la sɔʁtiʁ də sε tuʁmɑ̃
e ɑ̃ fεʁə ɑ̃n- œ̃ swaʁ sa ʁεnə.
.
sε la vaɡ ki-aʁsεllə lə ʁoʃe
e ki fʁapə a pεʁdʁə-alεnə
lεz- elemɑ̃ də lyksyʁə e də vɔlypte.
.
dəvʁa tεllə muʁiʁ puʁ ʒwɛ̃dʁə sɔ̃n- amɑ̃ ?
u seɡaʁe dɑ̃ lε koʃəmaʁ dy tɑ̃ ?
sə səʁε la fɛ̃ də nɔtʁə eʁɔinə də ʁɔmɑ̃ !
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nɔ̃, sε lə miʁaklə dεz- etwaləz- e dε pʁjεʁə,
dε paʁfœ̃, də lamuʁ e dε slɔw,
ki plεze a səlɥi ki nu vwa dɑ̃-o !
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e kɔmə il fo o pɔεmə, ynə εksεpsjɔ̃,
lamɑ̃ ʁənε. œ̃ miʁaklə də pεʁfεksjɔ̃ !
paʁ la fɔʁsə də lεspwaʁ e dε benediksjɔ̃,
o nuʁ, lymjεʁə, ʒə sɥi ladam kə ty εmə !
.
de εʁ idʁisi mi amεd
aʁʃivə dis, zeʁo sɛ̃k, dis
ʁəvy lə vɛ̃t- dø, ɔ̃zə, dø milə ɔ̃zə
e sə di- sεt, zeʁo dø, dø milə tʁεzə