Poeme : Quand Le Printemps Se Lève

L’hiver a quitté sa combinaison
Et les filles remettent leurs jupons.
Mais les collants sont toujours de rigueur,
Couleur chair, pour le plaisir des voyeurs !

Les robes de chambres molletonnées en pilou
Retournent au placard, sont remises au clou.
Les nuisettes satinées et soyeuses
Nous assurent des nuits prometteuses.

Les muscles, les torses moulés dans des tee-shirts
Attisent les convoitises, invitent au flirt.
Aux arbres les fruits et les bourgeons,
Aux fleurs les abeilles et les boutons.

Le printemps s’est mis sur son trente-et-un
Pour nous proposer de meilleurs lendemains.
C’est un tapis doux et frais de verdure
Qu’il nous déroule sous un ciel d’azur.

Le soleil étincelle, astre blond,
Se faufile à travers ses rayons.
Il diffuse sa chaleur en chaque être

Et nous envahit de bien-être.

Les couleurs ravivées, chatoyantes,
Racoleuses, parfumées, enivrantes
Nous offre un tableau mouvant, émouvant,
Un décor de rêve éblouissant !

livεʁ a kite sa kɔ̃binεzɔ̃
e lε fijə ʁəmεte lœʁ ʒypɔ̃.
mε lε kɔlɑ̃ sɔ̃ tuʒuʁ də ʁiɡœʁ,
kulœʁ ʃεʁ, puʁ lə plεziʁ dε vwajœʁ !

lε ʁɔbə də ʃɑ̃bʁə- mɔltɔnez- ɑ̃ pilu
ʁətuʁne o plakaʁ, sɔ̃ ʁəmizəz- o klu.
lε nɥizεtə satinez- e swajøzə
nuz- asyʁe dε nɥi pʁɔmεtøzə.

lε mysklə, lε tɔʁsə- mule dɑ̃ dε ti ʃiʁ
atize lε kɔ̃vwatizə, ɛ̃vite o fliʁ.
oz- aʁbʁə- lε fʁɥiz- e lε buʁʒɔ̃,
o flœʁ lεz- abεjəz- e lε butɔ̃.

lə pʁɛ̃tɑ̃ sε mi syʁ sɔ̃ tʁɑ̃tə e tœ̃
puʁ nu pʁɔpoze də mεjœʁ lɑ̃dəmɛ̃.
sεt- œ̃ tapi duz- e fʁε də vεʁdyʁə
kil nu deʁulə suz- œ̃ sjεl dazyʁ.

lə sɔlεj etɛ̃sεllə, astʁə blɔ̃,
sə fofilə a tʁavεʁ sε ʁεjɔ̃.
il difyzə sa ʃalœʁ ɑ̃ ʃakə εtʁə

e nuz- ɑ̃vai də bjɛ̃ εtʁə.

lε kulœʁ ʁavive, ʃatwajɑ̃tə,
ʁakɔløzə, paʁfyme, ɑ̃nivʁɑ̃tə
nuz- ɔfʁə œ̃ tablo muvɑ̃, emuvɑ̃,
œ̃ dekɔʁ də ʁεvə ebluisɑ̃ !