Poeme : Le Sanglier
A Propos
Dédié au poète Ştefan Augustin Doinaş pour son superbe poème « Le sanglier aux crocs d’argent ».
Le Sanglier
Fugitif, il s’enfuit dans les collines,
Sanglier, sanglier aux crocs d’argent !
Lune pâle, vous êtes un autre Halloween.
Où une étoile tombe-t-elle bizarrement ?
De nouvelles secousses dans la nuit s’insèrent.
Le sanglier commence à se fatiguer.
Il se cache. Le soir, les étoiles étincellent.
La terre se fissure et veut l’avaler.
Dans la forêt, il s’enfuit, effrayé.
Le beau prince du Levant vient-il chasser ?
Comme une bourrasque, il est prêt à frapper.
Quel rugissement s’entend ? Sont-ce des chiens ?
Il entend des cris provenant des crêtes.
Long et brillant est cet ancien cerf-volant.
Il a des dents d’argent ; feu autour de la tête.
Il tue tout sur son passage ; sanguinolent.
Ses yeux foudroyants ; dans la pluie, il court.
Ni forêts, ni rivières, rien ne peut l’arrêter.
Il crie et grince comme un millier de tambours.
Le sanglier est tombé sur les rails.
Le cerf-volant s’arrête, sa bouche est rougie.
L’étoile n’arrête pas de tomber, quelle nuisance !
Parmi les anges, en douleur et ébloui,
Le sanglier vivant monte en puissance.
Poème de Marieta Maglas
Sanglier, sanglier aux crocs d’argent !
Lune pâle, vous êtes un autre Halloween.
Où une étoile tombe-t-elle bizarrement ?
De nouvelles secousses dans la nuit s’insèrent.
Le sanglier commence à se fatiguer.
Il se cache. Le soir, les étoiles étincellent.
La terre se fissure et veut l’avaler.
Dans la forêt, il s’enfuit, effrayé.
Le beau prince du Levant vient-il chasser ?
Comme une bourrasque, il est prêt à frapper.
Quel rugissement s’entend ? Sont-ce des chiens ?
Il entend des cris provenant des crêtes.
Long et brillant est cet ancien cerf-volant.
Il a des dents d’argent ; feu autour de la tête.
Il tue tout sur son passage ; sanguinolent.
Ses yeux foudroyants ; dans la pluie, il court.
Ni forêts, ni rivières, rien ne peut l’arrêter.
Il crie et grince comme un millier de tambours.
Le sanglier est tombé sur les rails.
Le cerf-volant s’arrête, sa bouche est rougie.
L’étoile n’arrête pas de tomber, quelle nuisance !
Parmi les anges, en douleur et ébloui,
Le sanglier vivant monte en puissance.
Poème de Marieta Maglas
Marieta Maglas
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Poème en Phonétique
fyʒitif, il sɑ̃fɥi dɑ̃ lε kɔlinə,
sɑ̃ɡlje, sɑ̃ɡlje o kʁo daʁʒe !
lynə palə, vuz- εtəz- œ̃n- otʁə-alɔwin.
u ynə etwalə tɔ̃bə tεllə bizaʁəmɑ̃ ?
də nuvεllə səkusə dɑ̃ la nɥi sɛ̃sεʁe.
lə sɑ̃ɡlje kɔmɑ̃sə a sə fatiɡe.
il sə kaʃə. lə swaʁ, lεz- etwaləz- etɛ̃sεlle.
la teʁə sə fisyʁə e vø lavale.
dɑ̃ la fɔʁε, il sɑ̃fɥi, efʁεje.
lə bo pʁɛ̃sə dy ləvɑ̃ vjɛ̃ til ʃase ?
kɔmə ynə buʁʁaskə, il ε pʁε a fʁape.
kεl ʁyʒisəmɑ̃ sɑ̃tɑ̃ ? sɔ̃ sə dε ʃjɛ̃ ?
il ɑ̃tɑ̃ dε kʁi pʁɔvənɑ̃ dε kʁεtə.
lɔ̃ e bʁijɑ̃ ε sεt ɑ̃sjɛ̃ sεʁf vɔlɑ̃.
il a dε dɑ̃ daʁʒe, fø otuʁ də la tεtə.
il tɥ tu syʁ sɔ̃ pasaʒə, sɑ̃ɡinɔle.
sεz- iø fudʁwajɑ̃, dɑ̃ la plɥi, il kuʁ.
ni fɔʁε, ni ʁivjεʁə, ʁjɛ̃ nə pø laʁεte.
il kʁi e ɡʁɛ̃sə kɔmə œ̃ milje də tɑ̃buʁ.
lə sɑ̃ɡlje ε tɔ̃be syʁ lε ʁaj.
lə sεʁf vɔlɑ̃ saʁεtə, sa buʃə ε ʁuʒi.
letwalə naʁεtə pa də tɔ̃be, kεllə nɥizɑ̃sə !
paʁmi lεz- ɑ̃ʒə, ɑ̃ dulœʁ e eblui,
lə sɑ̃ɡlje vivɑ̃ mɔ̃tə ɑ̃ pɥisɑ̃sə.
pɔεmə də maʁjəta maɡla
sɑ̃ɡlje, sɑ̃ɡlje o kʁo daʁʒe !
lynə palə, vuz- εtəz- œ̃n- otʁə-alɔwin.
u ynə etwalə tɔ̃bə tεllə bizaʁəmɑ̃ ?
də nuvεllə səkusə dɑ̃ la nɥi sɛ̃sεʁe.
lə sɑ̃ɡlje kɔmɑ̃sə a sə fatiɡe.
il sə kaʃə. lə swaʁ, lεz- etwaləz- etɛ̃sεlle.
la teʁə sə fisyʁə e vø lavale.
dɑ̃ la fɔʁε, il sɑ̃fɥi, efʁεje.
lə bo pʁɛ̃sə dy ləvɑ̃ vjɛ̃ til ʃase ?
kɔmə ynə buʁʁaskə, il ε pʁε a fʁape.
kεl ʁyʒisəmɑ̃ sɑ̃tɑ̃ ? sɔ̃ sə dε ʃjɛ̃ ?
il ɑ̃tɑ̃ dε kʁi pʁɔvənɑ̃ dε kʁεtə.
lɔ̃ e bʁijɑ̃ ε sεt ɑ̃sjɛ̃ sεʁf vɔlɑ̃.
il a dε dɑ̃ daʁʒe, fø otuʁ də la tεtə.
il tɥ tu syʁ sɔ̃ pasaʒə, sɑ̃ɡinɔle.
sεz- iø fudʁwajɑ̃, dɑ̃ la plɥi, il kuʁ.
ni fɔʁε, ni ʁivjεʁə, ʁjɛ̃ nə pø laʁεte.
il kʁi e ɡʁɛ̃sə kɔmə œ̃ milje də tɑ̃buʁ.
lə sɑ̃ɡlje ε tɔ̃be syʁ lε ʁaj.
lə sεʁf vɔlɑ̃ saʁεtə, sa buʃə ε ʁuʒi.
letwalə naʁεtə pa də tɔ̃be, kεllə nɥizɑ̃sə !
paʁmi lεz- ɑ̃ʒə, ɑ̃ dulœʁ e eblui,
lə sɑ̃ɡlje vivɑ̃ mɔ̃tə ɑ̃ pɥisɑ̃sə.
pɔεmə də maʁjəta maɡla