Poeme : Lettre Ouverte À Un Inconnu [Thème De [… ]
Lettre Ouverte À Un Inconnu [Thème De [… ]
Ce soir, je regarde la nuit étoilée, et je m’imagine déjà devenir une de ces si petites choses
Brillantes, que j’aperçois au loin dans le ciel… J’ai toujours cru que je veillerai sur les gens que
J’aimaient, en les regardant de la haut, suis-je folle de penser cela ? Le regrettai-je si ce n’était pas
Cela, la mort ?
On m’a dit que comme les étoiles et les arbres, j’avais ma place sur cette Terre, mais pourquoi
Ne l’aurai-je pas là-haut ?
Pourquoi ai-je tant besoin de délivrance, pourquoi la mort apparait devant moi comme une
Évidence ?
Je porte une grande importance à mon autodestruction, peut-être serait-ce la seule chose qui
Aboutira, et qui m’élevera je ne sais où…
Un homme m’a dit que j’étais différente et qu’il ne fallait pas que je fasse comme les autres,
Pourquoi la différence est-elle si dure à accepter ?
Ce soir, je réponds à un inconnu, un homme qui m’a donné ce que j’attendais sûrement,
Un sombre espoir… Je vais m’adresser à toi, même si je sais que tu ne verras sans doute jamais
Cet écrit…
J’ai sorti cette lettre de son enveloppe, et je l’ai lu attentivement, 3 fois, je crois…
Rien ne m’a apparu aussi émouvant, je ne te cache pas avoir libérer une des ces larmes qui
Me semblent si sacrées et que je ne fais que si peu coulées… Tu m’a décris un monde si étrange,
Que je me suis sentie emporter par ces phrases si métaphoriques, ces mots si iréels, ces visions
Qui me sont apparues comme de vraies merveilles… La beauté des mots ne fait pas tout mais celle
De l’âme beaucoup plus… Tu m’as transporté dans un univers qui m’a effrayé, qui m’a fait mal,
Mais je suis sans doute ressortie plus forte à chaque puissance et détermination que tu mettais
Dans tes mots…
Tu as perdu beaucoup, des êtres, des moments, et cette douceur que certains nomment « vie »…
Qu’il y a-t-il dans ta tête aujourd’hui, comment as-tu fais ? Je sais que tu n’as pas pu tout enterrer
Alors dis moi, comment fais-tu pour respirer ce même air que moi, chaque jour ? Tu as sans doute
Raison, tu n’es qu’un naufragé de cette si faible vie, elle t’a fait chavirer, comme elle a fait chavirer
Le navire de ton existence… Maintenant, ce sont des tonnes de souffrances qui tu tires à bout de
Bras, en ramant toujours plus fort, ne serait-ce que pour avancer, avancer sans regarder en
Arrière, mais cela est impossible, je le sais si bien…
La souffrance ne se mesure pas, ne se pèse pas, mais comment puis-je me plaindre, en lisant
Tout ce que tu as pu me dire ? Comment puis-je penser que mon histoire n’est rien d’autre qu’une
Crise d’adolescence, sans grande importance ?
Tu m’a raconté une partie de ton histoire, tu t’ai confié à moi, une inconnu… Tu m’a ouvert
L’esprit sur milles et une chose, mais pas sur celle que tu espérais sans doute…
Lizee n’est pas qu’un simple personnage, elle explique ce que moi je n’arrive pas à faire,
La preuve elle t’a touché, et ému, alors que moi je n’ai jamais réussi, ce n’est pas moi,
Ce n’est pas Alice qui t’as bouleversé, c’est cette adolescente, c’est Liz, elle te ressemble
Tant, l’as-tu remarqué ?
Je ne te promets rien, je ne te promets même pas de rester en vie…
Après 16 ans de vie, j’ai compris que le passé ne s’effaçait pas et qu’il laissait de lamentables
Plaies… Mes plaies ce sont infectées de ce poison, qu’on appelle « mort »… Elle ne me fait pas peur,
Je n’en ai plus peur, je ne pleurs plus lorsque je pense à elle, tu vois comme tu la si bien dis,
J’ai grandis trop vite…
Je voudrais sans cesse vomir cette peine, toutes ces petites souffrances si profondes
, Mais je n’y arrive pas, je n’y suis jamais arrivée…
Je ne te déclare pas que je vais mourir, ni même que je vais vivre…
Comment être douce avec moi même, comment ne pas me blesser en regardant ce que
Je suis devenue et ce qu’on m’a forcé à devenir ? La douceur n’est pas pour mon corps,
Il ne mérite que de triste punition…
Certains jettent des pierres, toi tu m’a lancé des mots qui résonnent sans cesse dans ma tête…
La vie t’a fait du mal et tu as le courage de l’affronter, même si aujourd’hui tu te dis mort,
Tu as ce terrible courage, qui en vaut sans doute la peine… A toi de me le dire ?
Je crois que la réponse n’est pas forcément positive, et je ne peux pas être positive moi même…
Je suis perdue, et toi tu m’a trouvé mais tu es le seul, et tu as déjà trop de choses sur tes épaules…
Tu as quarante ans, et je ne m’estime pas le droit de te donner de conseil, je n’ai pas assez vécu
Mais à la différence de toi, je ne veux pas continuer, je ne veux pas devenir salie par cette vie
Morose, et solitaire, je ne peux pas…
Je voudrais hurler au monde entier que je ne veux pas mourir, que je veux juste pouvoir être
Aussi forte que toi, s’il te plait dis moi, dis moi tout…
Tu as lu l’histoire de Liz, mon histoire, tu as raison, c’était une bouteille à la mer que je jettais,
Mais j’y avais ajouté du plomb pour qu’elle coule, qu’elle se noie, et qu’on ne la retrouve jamais,
Et toi ce naufrageur, tu la rattrapais dans sa chute, sa chute du monde, tu m’a rattrapais moi, de
Quelques sombres pensées… Merci, mais je pèse de trop, tu n’as pas assez force, tu as trop combattu,
Tu ne peux rien, et cela me rends encore plus triste…
Essayer est surement le début de la réussite, alors je vais essayer de me tuer, mais
Je ne me plainds pas, je ne m’en prends qu’à moi…
J’aurai voulu savoir qui tu es, seulement pour te dire ce simple mot que je pense si rarement :
Merci F…
Brillantes, que j’aperçois au loin dans le ciel… J’ai toujours cru que je veillerai sur les gens que
J’aimaient, en les regardant de la haut, suis-je folle de penser cela ? Le regrettai-je si ce n’était pas
Cela, la mort ?
On m’a dit que comme les étoiles et les arbres, j’avais ma place sur cette Terre, mais pourquoi
Ne l’aurai-je pas là-haut ?
Pourquoi ai-je tant besoin de délivrance, pourquoi la mort apparait devant moi comme une
Évidence ?
Je porte une grande importance à mon autodestruction, peut-être serait-ce la seule chose qui
Aboutira, et qui m’élevera je ne sais où…
Un homme m’a dit que j’étais différente et qu’il ne fallait pas que je fasse comme les autres,
Pourquoi la différence est-elle si dure à accepter ?
Ce soir, je réponds à un inconnu, un homme qui m’a donné ce que j’attendais sûrement,
Un sombre espoir… Je vais m’adresser à toi, même si je sais que tu ne verras sans doute jamais
Cet écrit…
J’ai sorti cette lettre de son enveloppe, et je l’ai lu attentivement, 3 fois, je crois…
Rien ne m’a apparu aussi émouvant, je ne te cache pas avoir libérer une des ces larmes qui
Me semblent si sacrées et que je ne fais que si peu coulées… Tu m’a décris un monde si étrange,
Que je me suis sentie emporter par ces phrases si métaphoriques, ces mots si iréels, ces visions
Qui me sont apparues comme de vraies merveilles… La beauté des mots ne fait pas tout mais celle
De l’âme beaucoup plus… Tu m’as transporté dans un univers qui m’a effrayé, qui m’a fait mal,
Mais je suis sans doute ressortie plus forte à chaque puissance et détermination que tu mettais
Dans tes mots…
Tu as perdu beaucoup, des êtres, des moments, et cette douceur que certains nomment « vie »…
Qu’il y a-t-il dans ta tête aujourd’hui, comment as-tu fais ? Je sais que tu n’as pas pu tout enterrer
Alors dis moi, comment fais-tu pour respirer ce même air que moi, chaque jour ? Tu as sans doute
Raison, tu n’es qu’un naufragé de cette si faible vie, elle t’a fait chavirer, comme elle a fait chavirer
Le navire de ton existence… Maintenant, ce sont des tonnes de souffrances qui tu tires à bout de
Bras, en ramant toujours plus fort, ne serait-ce que pour avancer, avancer sans regarder en
Arrière, mais cela est impossible, je le sais si bien…
La souffrance ne se mesure pas, ne se pèse pas, mais comment puis-je me plaindre, en lisant
Tout ce que tu as pu me dire ? Comment puis-je penser que mon histoire n’est rien d’autre qu’une
Crise d’adolescence, sans grande importance ?
Tu m’a raconté une partie de ton histoire, tu t’ai confié à moi, une inconnu… Tu m’a ouvert
L’esprit sur milles et une chose, mais pas sur celle que tu espérais sans doute…
Lizee n’est pas qu’un simple personnage, elle explique ce que moi je n’arrive pas à faire,
La preuve elle t’a touché, et ému, alors que moi je n’ai jamais réussi, ce n’est pas moi,
Ce n’est pas Alice qui t’as bouleversé, c’est cette adolescente, c’est Liz, elle te ressemble
Tant, l’as-tu remarqué ?
Je ne te promets rien, je ne te promets même pas de rester en vie…
Après 16 ans de vie, j’ai compris que le passé ne s’effaçait pas et qu’il laissait de lamentables
Plaies… Mes plaies ce sont infectées de ce poison, qu’on appelle « mort »… Elle ne me fait pas peur,
Je n’en ai plus peur, je ne pleurs plus lorsque je pense à elle, tu vois comme tu la si bien dis,
J’ai grandis trop vite…
Je voudrais sans cesse vomir cette peine, toutes ces petites souffrances si profondes
, Mais je n’y arrive pas, je n’y suis jamais arrivée…
Je ne te déclare pas que je vais mourir, ni même que je vais vivre…
Comment être douce avec moi même, comment ne pas me blesser en regardant ce que
Je suis devenue et ce qu’on m’a forcé à devenir ? La douceur n’est pas pour mon corps,
Il ne mérite que de triste punition…
Certains jettent des pierres, toi tu m’a lancé des mots qui résonnent sans cesse dans ma tête…
La vie t’a fait du mal et tu as le courage de l’affronter, même si aujourd’hui tu te dis mort,
Tu as ce terrible courage, qui en vaut sans doute la peine… A toi de me le dire ?
Je crois que la réponse n’est pas forcément positive, et je ne peux pas être positive moi même…
Je suis perdue, et toi tu m’a trouvé mais tu es le seul, et tu as déjà trop de choses sur tes épaules…
Tu as quarante ans, et je ne m’estime pas le droit de te donner de conseil, je n’ai pas assez vécu
Mais à la différence de toi, je ne veux pas continuer, je ne veux pas devenir salie par cette vie
Morose, et solitaire, je ne peux pas…
Je voudrais hurler au monde entier que je ne veux pas mourir, que je veux juste pouvoir être
Aussi forte que toi, s’il te plait dis moi, dis moi tout…
Tu as lu l’histoire de Liz, mon histoire, tu as raison, c’était une bouteille à la mer que je jettais,
Mais j’y avais ajouté du plomb pour qu’elle coule, qu’elle se noie, et qu’on ne la retrouve jamais,
Et toi ce naufrageur, tu la rattrapais dans sa chute, sa chute du monde, tu m’a rattrapais moi, de
Quelques sombres pensées… Merci, mais je pèse de trop, tu n’as pas assez force, tu as trop combattu,
Tu ne peux rien, et cela me rends encore plus triste…
Essayer est surement le début de la réussite, alors je vais essayer de me tuer, mais
Je ne me plainds pas, je ne m’en prends qu’à moi…
J’aurai voulu savoir qui tu es, seulement pour te dire ce simple mot que je pense si rarement :
Merci F…
Martiou
Pour mettre un commentaire
Poème en Phonétique
sə swaʁ, ʒə ʁəɡaʁdə la nɥi etwale, e ʒə mimaʒinə deʒa dəvəniʁ ynə də sε si pətitə ʃozə
bʁijɑ̃tə, kə ʒapεʁswaz- o lwɛ̃ dɑ̃ lə sjεl… ʒε tuʒuʁ kʁy kə ʒə vεjʁε syʁ lε ʒɑ̃ kə
ʒεmε, ɑ̃ lε ʁəɡaʁdɑ̃ də la-o, sɥi ʒə fɔlə də pɑ̃se səla ? lə ʁəɡʁεtε ʒə si sə netε pa
səla, la mɔʁ ?
ɔ̃ ma di kə kɔmə lεz- etwaləz- e lεz- aʁbʁə, ʒavε ma plasə syʁ sεtə teʁə, mε puʁkwa
nə loʁε ʒə pa la-o ?
puʁkwa ε ʒə tɑ̃ bəzwɛ̃ də delivʁɑ̃sə, puʁkwa la mɔʁ apaʁε dəvɑ̃ mwa kɔmə ynə
evidɑ̃sə ?
ʒə pɔʁtə ynə ɡʁɑ̃də ɛ̃pɔʁtɑ̃sə a mɔ̃n- otɔdεstʁyksjɔ̃, pø tεtʁə səʁε sə la sələ ʃozə ki
abutiʁa, e ki meləvəʁa ʒə nə sεz- u…
œ̃n- ɔmə ma di kə ʒetε difeʁɑ̃tə e kil nə falε pa kə ʒə fasə kɔmə lεz- otʁə,
puʁkwa la difeʁɑ̃sə εt- εllə si dyʁə a aksεpte ?
sə swaʁ, ʒə ʁepɔ̃z- a œ̃n- ɛ̃kɔny, œ̃n- ɔmə ki ma dɔne sə kə ʒatɑ̃dε syʁəmɑ̃,
œ̃ sɔ̃bʁə εspwaʁ… ʒə vε madʁese a twa, mεmə si ʒə sε kə ty nə veʁa sɑ̃ dutə ʒamε
sεt ekʁi…
ʒε sɔʁti sεtə lεtʁə də sɔ̃n- ɑ̃vəlɔpə, e ʒə lε ly atɑ̃tivəmɑ̃ viʁɡylə tʁwa fwa, ʒə kʁwa…
ʁjɛ̃ nə ma apaʁy osi emuvɑ̃, ʒə nə tə kaʃə pa avwaʁ libeʁe ynə dε sε laʁmə- ki
mə sɑ̃ble si sakʁez- e kə ʒə nə fε kə si pø kule… ty ma dekʁiz- œ̃ mɔ̃də si etʁɑ̃ʒə,
kə ʒə mə sɥi sɑ̃ti ɑ̃pɔʁte paʁ sε fʁazə si metafɔʁik, sε mo si iʁeεl, sε vizjɔ̃
ki mə sɔ̃t- apaʁy kɔmə də vʁε mεʁvεjə… la bote dε mo nə fε pa tu mε sεllə
də lamə boku plys… ty ma tʁɑ̃spɔʁte dɑ̃z- œ̃n- ynive ki ma efʁεje, ki ma fε mal,
mε ʒə sɥi sɑ̃ dutə ʁəsɔʁti plys fɔʁtə a ʃakə pɥisɑ̃sə e detεʁminasjɔ̃ kə ty mεtε
dɑ̃ tε mo…
ty a pεʁdy boku, dεz- εtʁə, dε mɔmɑ̃, e sεtə dusœʁ kə sεʁtɛ̃ nɔmεnt « vjə »…
kil i a til dɑ̃ ta tεtə oʒuʁdɥi, kɔmɑ̃ a ty fε ? ʒə sε kə ty na pa py tut- ɑ̃teʁe
alɔʁ di mwa, kɔmɑ̃ fε ty puʁ ʁεspiʁe sə mεmə εʁ kə mwa, ʃakə ʒuʁ ? ty a sɑ̃ dutə
ʁεzɔ̃, ty nε kœ̃ nofʁaʒe də sεtə si fεblə vi, εllə ta fε ʃaviʁe, kɔmə εllə a fε ʃaviʁe
lə naviʁə də tɔ̃n- εɡzistɑ̃sə… mɛ̃tənɑ̃, sə sɔ̃ dε tɔnə də sufʁɑ̃sə ki ty tiʁəz- a bu də
bʁa, ɑ̃ ʁamɑ̃ tuʒuʁ plys fɔʁ, nə səʁε sə kə puʁ avɑ̃se, avɑ̃se sɑ̃ ʁəɡaʁde ɑ̃
aʁjεʁə, mε səla εt- ɛ̃pɔsiblə, ʒə lə sε si bjɛ̃…
la sufʁɑ̃sə nə sə məzyʁə pa, nə sə pεzə pa, mε kɔmɑ̃ pɥi ʒə mə plɛ̃dʁə, ɑ̃ lizɑ̃
tu sə kə ty a py mə diʁə ? kɔmɑ̃ pɥi ʒə pɑ̃se kə mɔ̃n- istwaʁə nε ʁjɛ̃ dotʁə kynə
kʁizə dadɔlesɑ̃sə, sɑ̃ ɡʁɑ̃də ɛ̃pɔʁtɑ̃sə ?
ty ma ʁakɔ̃te ynə paʁti də tɔ̃n- istwaʁə, ty tε kɔ̃fje a mwa, ynə ɛ̃kɔny… ty ma uvεʁ
lεspʁi syʁ miləz- e ynə ʃozə, mε pa syʁ sεllə kə ty εspeʁε sɑ̃ dutə…
lizi nε pa kœ̃ sɛ̃plə pεʁsɔnaʒə, εllə εksplikə sə kə mwa ʒə naʁivə pa a fεʁə,
la pʁəvə εllə ta tuʃe, e emy, alɔʁ kə mwa ʒə nε ʒamε ʁeysi, sə nε pa mwa,
sə nε pa alisə ki ta buləvεʁse, sε sεtə adɔlesɑ̃tə, sε liz, εllə tə ʁəsɑ̃blə
tɑ̃, la ty ʁəmaʁke ?
ʒə nə tə pʁɔmε ʁjɛ̃, ʒə nə tə pʁɔmε mεmə pa də ʁεste ɑ̃ vi…
apʁε sεzə ɑ̃ də vi, ʒε kɔ̃pʁi kə lə pase nə sefasε pa e kil lεsε də lamɑ̃tablə
plε… mε plε sə sɔ̃t- ɛ̃fεkte də sə pwazɔ̃, kɔ̃n- apεllə « mɔʁt »… εllə nə mə fε pa pœʁ,
ʒə nɑ̃n- ε plys pœʁ, ʒə nə plœʁ plys lɔʁskə ʒə pɑ̃sə a εllə, ty vwa kɔmə ty la si bjɛ̃ di,
ʒε ɡʁɑ̃di tʁo vitə…
ʒə vudʁε sɑ̃ sεsə vɔmiʁ sεtə pεnə, tutə sε pətitə sufʁɑ̃sə si pʁɔfɔ̃də
, mε ʒə ni aʁivə pa, ʒə ni sɥi ʒamεz- aʁive…
ʒə nə tə deklaʁə pa kə ʒə vε muʁiʁ, ni mεmə kə ʒə vε vivʁə…
kɔmɑ̃ εtʁə dusə avεk mwa mεmə, kɔmɑ̃ nə pa mə blese ɑ̃ ʁəɡaʁdɑ̃ sə kə
ʒə sɥi dəvənɥ e sə kɔ̃ ma fɔʁse a dəvəniʁ ? la dusœʁ nε pa puʁ mɔ̃ kɔʁ,
il nə meʁitə kə də tʁistə pynisjɔ̃…
sεʁtɛ̃ ʒεte dε pjeʁə, twa ty ma lɑ̃se dε mo ki ʁezɔne sɑ̃ sεsə dɑ̃ ma tεtə…
la vi ta fε dy mal e ty a lə kuʁaʒə də lafʁɔ̃te, mεmə si oʒuʁdɥi ty tə di mɔʁ,
ty a sə teʁiblə kuʁaʒə, ki ɑ̃ vo sɑ̃ dutə la pεnə… a twa də mə lə diʁə ?
ʒə kʁwa kə la ʁepɔ̃sə nε pa fɔʁsemɑ̃ pozitivə, e ʒə nə pø pa εtʁə pozitivə mwa mεmə…
ʒə sɥi pεʁdɥ, e twa ty ma tʁuve mε ty ε lə səl, e ty a deʒa tʁo də ʃozə syʁ tεz- epolə…
ty a kaʁɑ̃tə ɑ̃, e ʒə nə mεstimə pa lə dʁwa də tə dɔne də kɔ̃sεj, ʒə nε pa ase veky
mεz- a la difeʁɑ̃sə də twa, ʒə nə vø pa kɔ̃tinɥe, ʒə nə vø pa dəvəniʁ sali paʁ sεtə vi
mɔʁozə, e sɔlitεʁə, ʒə nə pø pa…
ʒə vudʁεz- yʁle o mɔ̃də ɑ̃tje kə ʒə nə vø pa muʁiʁ, kə ʒə vø ʒystə puvwaʁ εtʁə
osi fɔʁtə kə twa, sil tə plε di mwa, di mwa tu…
ty a ly listwaʁə də liz, mɔ̃n- istwaʁə, ty a ʁεzɔ̃, setε ynə butεjə a la mεʁ kə ʒə ʒεtε,
mε ʒi avεz- aʒute dy plɔ̃ puʁ kεllə kulə, kεllə sə nwa, e kɔ̃ nə la ʁətʁuvə ʒamε,
e twa sə nofʁaʒœʁ, ty la ʁatʁapε dɑ̃ sa ʃytə, sa ʃytə dy mɔ̃də, ty ma ʁatʁapε mwa, də
kεlk sɔ̃bʁə- pɑ̃se… mεʁsi, mε ʒə pεzə də tʁo, ty na pa ase fɔʁsə, ty a tʁo kɔ̃baty,
ty nə pø ʁjɛ̃, e səla mə ʁɑ̃z- ɑ̃kɔʁə plys tʁistə…
esεje ε syʁəmɑ̃ lə deby də la ʁeysitə, alɔʁ ʒə vεz- esεje də mə tɥe, mε
ʒə nə mə plɛ̃d pa, ʒə nə mɑ̃ pʁɑ̃ ka mwa…
ʒoʁε vuly savwaʁ ki ty ε, sələmɑ̃ puʁ tə diʁə sə sɛ̃plə mo kə ʒə pɑ̃sə si ʁaʁəmɑ̃ :
mεʁsi εf…
bʁijɑ̃tə, kə ʒapεʁswaz- o lwɛ̃ dɑ̃ lə sjεl… ʒε tuʒuʁ kʁy kə ʒə vεjʁε syʁ lε ʒɑ̃ kə
ʒεmε, ɑ̃ lε ʁəɡaʁdɑ̃ də la-o, sɥi ʒə fɔlə də pɑ̃se səla ? lə ʁəɡʁεtε ʒə si sə netε pa
səla, la mɔʁ ?
ɔ̃ ma di kə kɔmə lεz- etwaləz- e lεz- aʁbʁə, ʒavε ma plasə syʁ sεtə teʁə, mε puʁkwa
nə loʁε ʒə pa la-o ?
puʁkwa ε ʒə tɑ̃ bəzwɛ̃ də delivʁɑ̃sə, puʁkwa la mɔʁ apaʁε dəvɑ̃ mwa kɔmə ynə
evidɑ̃sə ?
ʒə pɔʁtə ynə ɡʁɑ̃də ɛ̃pɔʁtɑ̃sə a mɔ̃n- otɔdεstʁyksjɔ̃, pø tεtʁə səʁε sə la sələ ʃozə ki
abutiʁa, e ki meləvəʁa ʒə nə sεz- u…
œ̃n- ɔmə ma di kə ʒetε difeʁɑ̃tə e kil nə falε pa kə ʒə fasə kɔmə lεz- otʁə,
puʁkwa la difeʁɑ̃sə εt- εllə si dyʁə a aksεpte ?
sə swaʁ, ʒə ʁepɔ̃z- a œ̃n- ɛ̃kɔny, œ̃n- ɔmə ki ma dɔne sə kə ʒatɑ̃dε syʁəmɑ̃,
œ̃ sɔ̃bʁə εspwaʁ… ʒə vε madʁese a twa, mεmə si ʒə sε kə ty nə veʁa sɑ̃ dutə ʒamε
sεt ekʁi…
ʒε sɔʁti sεtə lεtʁə də sɔ̃n- ɑ̃vəlɔpə, e ʒə lε ly atɑ̃tivəmɑ̃ viʁɡylə tʁwa fwa, ʒə kʁwa…
ʁjɛ̃ nə ma apaʁy osi emuvɑ̃, ʒə nə tə kaʃə pa avwaʁ libeʁe ynə dε sε laʁmə- ki
mə sɑ̃ble si sakʁez- e kə ʒə nə fε kə si pø kule… ty ma dekʁiz- œ̃ mɔ̃də si etʁɑ̃ʒə,
kə ʒə mə sɥi sɑ̃ti ɑ̃pɔʁte paʁ sε fʁazə si metafɔʁik, sε mo si iʁeεl, sε vizjɔ̃
ki mə sɔ̃t- apaʁy kɔmə də vʁε mεʁvεjə… la bote dε mo nə fε pa tu mε sεllə
də lamə boku plys… ty ma tʁɑ̃spɔʁte dɑ̃z- œ̃n- ynive ki ma efʁεje, ki ma fε mal,
mε ʒə sɥi sɑ̃ dutə ʁəsɔʁti plys fɔʁtə a ʃakə pɥisɑ̃sə e detεʁminasjɔ̃ kə ty mεtε
dɑ̃ tε mo…
ty a pεʁdy boku, dεz- εtʁə, dε mɔmɑ̃, e sεtə dusœʁ kə sεʁtɛ̃ nɔmεnt « vjə »…
kil i a til dɑ̃ ta tεtə oʒuʁdɥi, kɔmɑ̃ a ty fε ? ʒə sε kə ty na pa py tut- ɑ̃teʁe
alɔʁ di mwa, kɔmɑ̃ fε ty puʁ ʁεspiʁe sə mεmə εʁ kə mwa, ʃakə ʒuʁ ? ty a sɑ̃ dutə
ʁεzɔ̃, ty nε kœ̃ nofʁaʒe də sεtə si fεblə vi, εllə ta fε ʃaviʁe, kɔmə εllə a fε ʃaviʁe
lə naviʁə də tɔ̃n- εɡzistɑ̃sə… mɛ̃tənɑ̃, sə sɔ̃ dε tɔnə də sufʁɑ̃sə ki ty tiʁəz- a bu də
bʁa, ɑ̃ ʁamɑ̃ tuʒuʁ plys fɔʁ, nə səʁε sə kə puʁ avɑ̃se, avɑ̃se sɑ̃ ʁəɡaʁde ɑ̃
aʁjεʁə, mε səla εt- ɛ̃pɔsiblə, ʒə lə sε si bjɛ̃…
la sufʁɑ̃sə nə sə məzyʁə pa, nə sə pεzə pa, mε kɔmɑ̃ pɥi ʒə mə plɛ̃dʁə, ɑ̃ lizɑ̃
tu sə kə ty a py mə diʁə ? kɔmɑ̃ pɥi ʒə pɑ̃se kə mɔ̃n- istwaʁə nε ʁjɛ̃ dotʁə kynə
kʁizə dadɔlesɑ̃sə, sɑ̃ ɡʁɑ̃də ɛ̃pɔʁtɑ̃sə ?
ty ma ʁakɔ̃te ynə paʁti də tɔ̃n- istwaʁə, ty tε kɔ̃fje a mwa, ynə ɛ̃kɔny… ty ma uvεʁ
lεspʁi syʁ miləz- e ynə ʃozə, mε pa syʁ sεllə kə ty εspeʁε sɑ̃ dutə…
lizi nε pa kœ̃ sɛ̃plə pεʁsɔnaʒə, εllə εksplikə sə kə mwa ʒə naʁivə pa a fεʁə,
la pʁəvə εllə ta tuʃe, e emy, alɔʁ kə mwa ʒə nε ʒamε ʁeysi, sə nε pa mwa,
sə nε pa alisə ki ta buləvεʁse, sε sεtə adɔlesɑ̃tə, sε liz, εllə tə ʁəsɑ̃blə
tɑ̃, la ty ʁəmaʁke ?
ʒə nə tə pʁɔmε ʁjɛ̃, ʒə nə tə pʁɔmε mεmə pa də ʁεste ɑ̃ vi…
apʁε sεzə ɑ̃ də vi, ʒε kɔ̃pʁi kə lə pase nə sefasε pa e kil lεsε də lamɑ̃tablə
plε… mε plε sə sɔ̃t- ɛ̃fεkte də sə pwazɔ̃, kɔ̃n- apεllə « mɔʁt »… εllə nə mə fε pa pœʁ,
ʒə nɑ̃n- ε plys pœʁ, ʒə nə plœʁ plys lɔʁskə ʒə pɑ̃sə a εllə, ty vwa kɔmə ty la si bjɛ̃ di,
ʒε ɡʁɑ̃di tʁo vitə…
ʒə vudʁε sɑ̃ sεsə vɔmiʁ sεtə pεnə, tutə sε pətitə sufʁɑ̃sə si pʁɔfɔ̃də
, mε ʒə ni aʁivə pa, ʒə ni sɥi ʒamεz- aʁive…
ʒə nə tə deklaʁə pa kə ʒə vε muʁiʁ, ni mεmə kə ʒə vε vivʁə…
kɔmɑ̃ εtʁə dusə avεk mwa mεmə, kɔmɑ̃ nə pa mə blese ɑ̃ ʁəɡaʁdɑ̃ sə kə
ʒə sɥi dəvənɥ e sə kɔ̃ ma fɔʁse a dəvəniʁ ? la dusœʁ nε pa puʁ mɔ̃ kɔʁ,
il nə meʁitə kə də tʁistə pynisjɔ̃…
sεʁtɛ̃ ʒεte dε pjeʁə, twa ty ma lɑ̃se dε mo ki ʁezɔne sɑ̃ sεsə dɑ̃ ma tεtə…
la vi ta fε dy mal e ty a lə kuʁaʒə də lafʁɔ̃te, mεmə si oʒuʁdɥi ty tə di mɔʁ,
ty a sə teʁiblə kuʁaʒə, ki ɑ̃ vo sɑ̃ dutə la pεnə… a twa də mə lə diʁə ?
ʒə kʁwa kə la ʁepɔ̃sə nε pa fɔʁsemɑ̃ pozitivə, e ʒə nə pø pa εtʁə pozitivə mwa mεmə…
ʒə sɥi pεʁdɥ, e twa ty ma tʁuve mε ty ε lə səl, e ty a deʒa tʁo də ʃozə syʁ tεz- epolə…
ty a kaʁɑ̃tə ɑ̃, e ʒə nə mεstimə pa lə dʁwa də tə dɔne də kɔ̃sεj, ʒə nε pa ase veky
mεz- a la difeʁɑ̃sə də twa, ʒə nə vø pa kɔ̃tinɥe, ʒə nə vø pa dəvəniʁ sali paʁ sεtə vi
mɔʁozə, e sɔlitεʁə, ʒə nə pø pa…
ʒə vudʁεz- yʁle o mɔ̃də ɑ̃tje kə ʒə nə vø pa muʁiʁ, kə ʒə vø ʒystə puvwaʁ εtʁə
osi fɔʁtə kə twa, sil tə plε di mwa, di mwa tu…
ty a ly listwaʁə də liz, mɔ̃n- istwaʁə, ty a ʁεzɔ̃, setε ynə butεjə a la mεʁ kə ʒə ʒεtε,
mε ʒi avεz- aʒute dy plɔ̃ puʁ kεllə kulə, kεllə sə nwa, e kɔ̃ nə la ʁətʁuvə ʒamε,
e twa sə nofʁaʒœʁ, ty la ʁatʁapε dɑ̃ sa ʃytə, sa ʃytə dy mɔ̃də, ty ma ʁatʁapε mwa, də
kεlk sɔ̃bʁə- pɑ̃se… mεʁsi, mε ʒə pεzə də tʁo, ty na pa ase fɔʁsə, ty a tʁo kɔ̃baty,
ty nə pø ʁjɛ̃, e səla mə ʁɑ̃z- ɑ̃kɔʁə plys tʁistə…
esεje ε syʁəmɑ̃ lə deby də la ʁeysitə, alɔʁ ʒə vεz- esεje də mə tɥe, mε
ʒə nə mə plɛ̃d pa, ʒə nə mɑ̃ pʁɑ̃ ka mwa…
ʒoʁε vuly savwaʁ ki ty ε, sələmɑ̃ puʁ tə diʁə sə sɛ̃plə mo kə ʒə pɑ̃sə si ʁaʁəmɑ̃ :
mεʁsi εf…