Poeme : Le Grand Cirque De La Vie

Le cirque est un monde d’artistes,
Je le regarde en spectateur.
Sonnera l’heure d’entrer en piste,
J’en serai alors un acteur.

Il y a les illusionnistes,
Ils vous font croire que le bonheur
Illuminera vos yeux tristes,
Hélas tout ceci n’est qu’un leurre.

Puis l’envolée des trapézistes
Vous emmènera dans les cieux.
Sur un fil les équilibristes
Vous feront voir tout leur sérieux.

Prenez garde au fouet du dresseur,
Soyez plus rebelles que leurs lions.
Méfiez-vous de tous ces jongleurs
Et de leurs manipulations.

Les clowns qui souvent nous font rire,
Derrière leur épais maquillage
Sont des tricheurs, peut-être les pires,
Vous ne voyez pas leur visage.

Mon numéro je vous le mime,
Jamais vous n’entendrez ma voix,
Mais les jours de grande déprime,
Nous marcherons sur d’autres voies.

lə siʁkə εt- œ̃ mɔ̃də daʁtistə,
ʒə lə ʁəɡaʁdə ɑ̃ spεktatœʁ.
sɔnəʁa lœʁ dɑ̃tʁe ɑ̃ pistə,
ʒɑ̃ səʁε alɔʁz- œ̃n- aktœʁ.

il i a lεz- ilyzjɔnistə,
il vu fɔ̃ kʁwaʁə kə lə bɔnœʁ
ilyminəʁa voz- iø tʁistə,
ela tu səsi nε kœ̃ ləʁə.

pɥi lɑ̃vɔle dε tʁapezistə
vuz- ɑ̃mεnəʁa dɑ̃ lε sjø.
syʁ œ̃ fil lεz- ekilibʁistə
vu fəʁɔ̃ vwaʁ tu lœʁ seʁjø.

pʁəne ɡaʁdə o fuε dy dʁesœʁ,
swaje plys ʁəbεllə kə lœʁ ljɔ̃.
mefje vu də tus sε ʒɔ̃ɡlœʁ
e də lœʁ manipylasjɔ̃.

lε klɔwn ki suvɑ̃ nu fɔ̃ ʁiʁə,
dəʁjεʁə lœʁ epε makjaʒə
sɔ̃ dε tʁiʃœʁ, pø tεtʁə lε piʁə,
vu nə vwaje pa lœʁ vizaʒə.

mɔ̃ nymeʁo ʒə vu lə mimə,
ʒamε vu nɑ̃tɑ̃dʁe ma vwa,
mε lε ʒuʁ də ɡʁɑ̃də depʁimə,
nu maʁʃəʁɔ̃ syʁ dotʁə- vwa.