Poème:Départ
Le Poème
Tant d’images défilent dans ma tête,
Déjà à l’heure du repas,
Je n’étais pas dans mon assiette.
Je l’avais bien vu arriver,
Le jour où tu allais partir,
Où tu allais te diriger
Droit devant, vers ton avenir.
Le temps, ce rouleau-compresseur,
Écrase tout sur son passage,
Cette machine n’a pas de cœur,
Et déjà tu fais tes bagages.
Demain un train t’emmènera
Il ne fera pas marche arrière,
Dans une ville si loin là-bas,
Tu vivras, y feras carrière.
Bien sûr nous aurons des nouvelles,
Bien sûr nous y viendrons te voir.
Tous les oiseaux déploient leurs ailes,
Pour s’envoler remplis d’espoir.
PostScriptum
A ma fille.
Poète Mémo
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Syllabes Hyphénique: Départ
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il=ne=fe=ra=pas=mar=chear=rière 8
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tu=vi=vras=y=fe=ras=car=rière 8
bien=sûr=nous=au=rons=des=nou=vel=les 9
bien=sûr=nous=y=vien=drons=te=voir 8
tous=les=oi=seaux=dé=ploient=leurs=ailes 8
pour=sen=vo=ler=rem=plis=des=poir 8
Phonétique : Départ
il ε minɥi, ʒə nə dɔʁ pa,tɑ̃ dimaʒə defile dɑ̃ ma tεtə,
deʒa a lœʁ dy ʁəpa,
ʒə netε pa dɑ̃ mɔ̃n- asjεtə.
ʒə lavε bjɛ̃ vy aʁive,
lə ʒuʁ u ty alε paʁtiʁ,
u ty alε tə diʁiʒe
dʁwa dəvɑ̃, vεʁ tɔ̃n- avəniʁ.
lə tɑ̃, sə ʁulo kɔ̃pʁesœʁ,
ekʁazə tu syʁ sɔ̃ pasaʒə,
sεtə maʃinə na pa də kœʁ,
e deʒa ty fε tε baɡaʒə.
dəmɛ̃ œ̃ tʁɛ̃ tɑ̃mεnəʁa
il nə fəʁa pa maʁʃə aʁjεʁə,
dɑ̃z- ynə vilə si lwɛ̃ la ba,
ty vivʁa, i fəʁa kaʁjεʁə.
bjɛ̃ syʁ nuz- oʁɔ̃ dε nuvεllə,
bjɛ̃ syʁ nuz- i vjɛ̃dʁɔ̃ tə vwaʁ.
tus lεz- wazo deplwae lœʁz- εlə,
puʁ sɑ̃vɔle ʁɑ̃pli dεspwaʁ.
Syllabes Phonétique : Départ
il=ε=min=ɥi=ʒə=nə=dɔʁ=pa 8tɑ̃=di=maʒə=de=fi=le=dɑ̃=matεtə 8
de=ʒa=a=lœ=ʁə=dy=ʁə=pa 8
ʒə=ne=tε=pa=dɑ̃=mɔ̃=na=sjεtə 8
ʒə=la=vε=bjɛ̃=vy=a=ʁi=ve 8
lə=ʒuʁ=u=ty=a=lε=paʁ=tiʁ 8
u=ty=a=lε=tə=di=ʁi=ʒe 8
dʁwa=də=vɑ̃=vεʁ=tɔ̃=na=və=niʁ 8
lə=tɑ̃=sə=ʁu=lo=kɔ̃=pʁe=sœʁ 8
e=kʁa=zə=tu=syʁ=sɔ̃=pa=saʒə 8
sε=tə=ma=ʃinə=na=pa=də=kœʁ 8
e=de=ʒa=ty=fε=tε=ba=ɡaʒə 8
də=mɛ̃=œ̃=tʁɛ̃=tɑ̃=mε=nə=ʁa 8
il=nə=fə=ʁa=pa=maʁʃə=a=ʁjεʁə 8
dɑ̃=zy=nə=vilə=si=lwɛ̃=la=ba 8
ty=vi=vʁa=i=fə=ʁa=ka=ʁjεʁə 8
bjɛ̃=syʁ=nu=zo=ʁɔ̃=dε=nu=vεllə 8
bjɛ̃=syʁ=nu=zi=vjɛ̃=dʁɔ̃=tə=vwaʁ 8
tus=lε=zwa=zo=de=plwa=lœʁ=zεlə 8
puʁ=sɑ̃=vɔ=le=ʁɑ̃=pli=dεs=pwaʁ 8
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Commentaires Sur La Poesie
Tous les oiseaux vont faire leur propre nid 
Joli texte relatant bien ce passage dans la vie d’un parent.
Il était tant ! je dirais, qu’elle s’envole, au début ça s’inquiète puis après quelques mois d’appels rassurant ça se calme petit à petit. C’est plus progressif que la mort et moins douloureux qu’un abandon total sans regret ni contact, merci une fois de plus du partage d’un message transféré à l’autre amour de sa vie ! A mon avis c’est ici le début de la vraie retraite ^^
C’est la vie inéluctable et normale. Est-ce préférable d’avoir un Tanguy?
Il faut que les enfants apprennent à vivre un jour, et vivre, c’est assurer ses propres besoins. Il faut toujorus être à l’écoute pour intervenir en cas de problème sérieux et de besoin. Nous n’avons pas des enfants pour les garder, mais pour qu’ils préparent un avenir.
Mais je comprends, car j’ai connu aussi, la dureté de la séparation et les inquiétudes du début.
Très beau texte que j’ai beaucoup apprécié.
C est toujours un arrache cœur de voir ses rejetons quitter le foyer. Mais on ne peut les mettre en cage et ils ont le droit de vivre en toute liberté leurs passions et leurs rêves même au détriment de notre bien être.
De nos jours grâce à whatsapp et autres réseaux ,les liens ne sont pas vraiment rompus, et aimer c’est accepter parfois aussi de s’effacer.Merci pour ce poème qui me touche particulièrement ayant aussi à vivre loin,très.loin même, de mes enfants.
Tres beau et superbe partage, merci.
J’ai adoré le lire car j’ai voyager à travers ce texte.
Très joli poème sur l’envolée des enfants devant les parents qu’ils aiment tellement. Votre fille ne peut être fier que de vous, comme vous qui êtes très fier d’elle, ça se voit fort. Merci pour ce partage d’amour paternel .
Poème Vie
Du 29/06/2021 00:47
