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Poeme : Envie D’ailleurs.



Envie D’ailleurs.

Et si l’on créait un endroit
Où l’on se donnerait rendez-vous, toi et moi ?
On se retrouverait comme dans le passé,
On ferait comme si le temps allait se figer.

Je n’aurais plus besoin de songe pour te voir.
Je ne sombrerais plus dans le désespoir.
Les larmes ne couleraient plus
Et les pleurs ne me consumeraient pas non plus.

Cette fois, cela ne serait pas un mirage
Et il ne serait plus nécessaire d’emporter mes bagages.
On pourrait être heureux,
On serait bien tous les deux.

J’aurais retrouvé un sourire perdu depuis quelques temps,
Tu me raconterais des histoires éternellement.
Il y a des fous rires que tu me ferais connaître…
La peur de te perdre pourrait disparaitre.
Tionne Solusar

PostScriptum

Ceci rappelle l’importance de profiter des gens que l’on aime, tant qu’ils sont vivants.
Ensuite, il est trop tard.
« Aimons-nous vivants ! »


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Poème en Phonétique

e si lɔ̃ kʁeε œ̃n- ɑ̃dʁwa
u lɔ̃ sə dɔnəʁε ʁɑ̃de vu, twa e mwa ?
ɔ̃ sə ʁətʁuvəʁε kɔmə dɑ̃ lə pase,
ɔ̃ fəʁε kɔmə si lə tɑ̃z- alε sə fiʒe.

ʒə noʁε plys bəzwɛ̃ də sɔ̃ʒə puʁ tə vwaʁ.
ʒə nə sɔ̃bʁəʁε plys dɑ̃ lə dezεspwaʁ.
lε laʁmə- nə kuləʁε plys
e lε plœʁ nə mə kɔ̃syməʁε pa nɔ̃ plys.

sεtə fwa, səla nə səʁε pa œ̃ miʁaʒə
e il nə səʁε plys nesesεʁə dɑ̃pɔʁte mε baɡaʒə.
ɔ̃ puʁʁε εtʁə œʁø,
ɔ̃ səʁε bjɛ̃ tus lε dø.

ʒoʁε ʁətʁuve œ̃ suʁiʁə pεʁdy dəpɥi kεlk tɑ̃,
ty mə ʁakɔ̃təʁε dεz- istwaʁəz- etεʁnεllmɑ̃.
il i a dε fus ʁiʁə kə ty mə fəʁε kɔnεtʁə…
la pœʁ də tə pεʁdʁə puʁʁε dispaʁεtʁə.