Poème:Constat Affectif.

Les gens ne laissent-ils toujours qu’une trace éphémère ?
Ils vont et viennent, invisible oxygène,
Ils habillent mon cou avec une obsidienne.
Cela m’entoure, réchauffe chaque bouffée d’air.

Dans mon monde innommé, j’ai fais plus de place.
Bras ouverts, je les ai accueillis, dans ma sphère à buller,
L’aggrandissant, ils étaient comme dans un palace.
Alors pourquoi s’en sont-il allés ?

Mes hôtes ayant franchi les portes,
Allant et venant, de telle sorte
Que ces passages ont crée le chamboulement,
Me mettant à l’épreuve dans un sentiment angoissant.

Puis « bonjour » et « au revoir » dans le même courant ;
Aussi fade que le vide, aussi blême que poignant,
Des départs précipités ont consummé confiance et joie.
Parce que j’ai tenté d’être Moi ? Je ne suis qu’une étiquette qui ne plaît pas.