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Poeme : Symphonie Du Verbe Aimer



Symphonie Du Verbe Aimer

Le verbe AIMER se conjugue
Au passé, au présent, au futur
Mais jamais comme une fugue.
Pourtant, imaginez : « MOZART en ouverture »

Et puis, vient le Prélude,
Note après note j’entends le touché de tes doigts.
Je n’suis pas un piano, mais mon corps en émois
Apprécie la justesse de ton interlude.

L’introduction lancée,
Il faut maintenant jouer la Toccata en ré.
Et tes doigts entament, avec délicatesse, celle de Jean Sébastien.
BACH, pour les musiciens.

Les trompettes donnent le ton,
AIMER à l’unisson
Au passé, au présent et encore au futur
Je veux rejouer sans fin cette belle ouverture.

« OPUS n°3 », M. CHOPIN fait son entrée,
Silence… tu lèves les mains
Et je ferme les yeux pour entendre cet accord plaqué.
AIMER sans bémol ni dièse jusqu’au petit matin.
Mido

PostScriptum

… (F) … effacé il y a plusieurs semaines, je vous l’offre en cadeau, car aujourd’hui je vais bien… alors que demain ?


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Poème en Phonétique

lə vεʁbə εme sə kɔ̃ʒyɡ
o pase, o pʁezɑ̃, o fytyʁ
mε ʒamε kɔmə ynə fyɡ.
puʁtɑ̃, imaʒine : « mɔzaʁ ɑ̃n- uvεʁtyʁə »

e pɥi, vjɛ̃ lə pʁelydə,
nɔtə apʁε nɔtə ʒɑ̃tɑ̃ lə tuʃe də tε dwa.
ʒə nsɥi pa œ̃ pjano, mε mɔ̃ kɔʁz- ɑ̃n- emwa
apʁesi la ʒystεsə də tɔ̃n- ɛ̃tεʁlydə.

lɛ̃tʁɔdyksjɔ̃ lɑ̃se,
il fo mɛ̃tənɑ̃ ʒue la tɔkata ɑ̃ ʁe.
e tε dwaz- ɑ̃tame, avεk delikatεsə, sεllə də ʒɑ̃ sebastjɛ̃.
bak, puʁ lε myzisjɛ̃.

lε tʁɔ̃pεtə dɔne lə tɔ̃,
εme a lynisɔ̃
o pase, o pʁezɑ̃ e ɑ̃kɔʁə o fytyʁ
ʒə vø ʁəʒue sɑ̃ fɛ̃ sεtə bεllə uvεʁtyʁə.

« ɔpys εn dəɡʁe tʁwas », εm. ʃɔpɛ̃ fε sɔ̃n- ɑ̃tʁe,
silɑ̃sə… ty lεvə lε mɛ̃
e ʒə fεʁmə lεz- iø puʁ ɑ̃tɑ̃dʁə sεt akɔʁ plake.
εme sɑ̃ bemɔl ni djεzə ʒysko pəti matɛ̃.