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Poeme : Leila



Leila

Mortimer, Leila - Pastels
Leila, Hesperides blues
Moi, je t’enlèverai un jour en ton pays,
Toi, mon tendre soleil, ma douce Leila.
Connais-tu mon royaume aux citronniers trahis
Qui pleurent ton absence aux larmes à cappella ?
Aux orangers dorés, aux lauriers élancés,
Aux myrtes amadoués ? C’est là que tu viendras
Contre moi te blottir et m’aimer, enlacés,
Sous les colonnes d’or, les statues cathedra.
Mon jardin d’Hespérides où l’immortalité,
Gloire de notre amour et sa virginité,
Nous feront un manteau hors nos soleils brûlants,
Une couche fleurie sous nos corps déferlants…

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Mortimer

PostScriptum

Statues cathedra : statues de personnages assis
Le jardin des Hespérides, situé à l’extrême occident, était un jardin d’immortalité, un jardin réservé aux Dieux. Des sources d’ambroisie y coulaient et un arbre fabuleux y donnait des pommes d’or. Lors des noces de Zeus et d’Héra, Gaia (la Terre) en offrit à l’épouse, car ces fruits étaient gages d’immortalité et de fécondité…
Cf. http : //pierre. niclas. free. fr/mytho Le Monde Parfait. htm


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Poème en Phonétique

mɔʁtime, lεila pastεl
lεila, εspəʁidə blɥ
mwa, ʒə tɑ̃lεvəʁε œ̃ ʒuʁ ɑ̃ tɔ̃ pεi,
twa, mɔ̃ tɑ̃dʁə sɔlεj, ma dusə lεila.
kɔnε ty mɔ̃ ʁwajomə o sitʁɔnje tʁai
ki pləʁe tɔ̃n- absɑ̃sə o laʁməz- a kapεlla ?
oz- ɔʁɑ̃ʒe dɔʁe, o loʁjez- elɑ̃se,
o miʁtəz- amadue ? sε la kə ty vjɛ̃dʁa
kɔ̃tʁə mwa tə blɔtiʁ e mεme, ɑ̃lase,
su lε kɔlɔnə dɔʁ, lε statɥ katεdʁa.
mɔ̃ ʒaʁdɛ̃ dεspeʁidəz- u limɔʁtalite,
ɡlwaʁə də nɔtʁə amuʁ e sa viʁʒinite,
nu fəʁɔ̃ œ̃ mɑ̃to ɔʁ no sɔlεj bʁylɑ̃,
ynə kuʃə fləʁi su no kɔʁ defεʁlɑ̃…

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