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Poeme : Ce Six Juillet. . Triste Anniversaire Trois Ans De Douleur



Ce Six Juillet. . Triste Anniversaire Trois Ans De Douleur

Le soleil nous éclaboussait de bonheur
Ce six juillet, il y a deux ans déjà
Une soirée belle à damner mon cœur
Ma fée venait vivre chez moi. .
Tant de temps à espérer cela
Voir ses ailes prisonnières s’ouvrirent
Son visage auréolée refleurir
Ses paroles s’envoler
De son âme bayonnée…
Il faisait si chaud cette soirée là
Ma fée allait arriver. .
La patience gagnait enfin
De notre douloureux chemin. .
Ensemble elle et moi
Allions être à nouveau réunies…
Le bonheur côtoyait ma maison
Les heures passaient jolies
Heureuse était cette belle saison
Ma fée se faisait attendre. .
Mais qu’importe après tout
La joie nous revenait si tendre
Elle allait déployer ses ailes chez nous. .
Ma fée ne peut plus venir
Le soleil trop éclatant lui a brulé ses ailes
Le démon l’a voulait que pour lui
Et il a gagné, elle est entré en sommeil…
Ce soir du six juillet à dix-huit heures trente
Son cœur s’est arrêté et m’a entrainé aussi
Dans l’enfer de la réalité présente. .
Mon enfant. . ma jolie petite fée
C’est toi qui m’attends aujourd’hui
Ce six juillet tes ailes se sont refermés
Sur ma douleur sur ma haine sur mes cris
J’ai mal à en crever désormais
Car ma fée ne reviendra plus jamais ! ! !
©Annie… ninette195Ձ ❤
Ninette

PostScriptum

Trois ans aujourd’hui que ma fille est décédée. . assassinée une balle dans a tète à bout portant par mon alcoolique gendre qui lui c’est aussitôt suicidé. . laissant quatre orphelins. . la garde des enfants lui étant retirée ma fille ver vire chez moi avec les enfants le temps de se trouver un logement puisqu’elle avait un travail depuis un an…
un début d’indépendance qu’il n’a pas supporter…
TRISTE TRISTE ANNIVERSAIRE MA POUPETTE
Je t’aime tellement tu me manques tant et tant que j’en perds la raison lentement…


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Poème en Phonétique

lə sɔlεj nuz- eklabusε də bɔnœʁ
sə si- ʒɥjε, il i a døz- ɑ̃ deʒa
ynə swaʁe bεllə a damne mɔ̃ kœʁ
ma fe vənε vivʁə ʃe mwa.
tɑ̃ də tɑ̃z- a εspeʁe səla
vwaʁ sεz- εlə pʁizɔnjεʁə suvʁiʁe
sɔ̃ vizaʒə oʁeɔle ʁəfləʁiʁ
sε paʁɔlə sɑ̃vɔle
də sɔ̃n- amə bεjɔne…
il fəzε si ʃo sεtə swaʁe la
ma fe alε aʁive.
la pasjɑ̃sə ɡaɲε ɑ̃fɛ̃
də nɔtʁə duluʁø ʃəmɛ̃.
ɑ̃sɑ̃blə εllə e mwa
aljɔ̃z- εtʁə a nuvo ʁeyni…
lə bɔnœʁ kotwajε ma mεzɔ̃
lεz- œʁ pasε ʒɔli
œʁøzə etε sεtə bεllə sεzɔ̃
ma fe sə fəzε atɑ̃dʁə.
mε kɛ̃pɔʁtə apʁε tu
la ʒwa nu ʁəvənε si tɑ̃dʁə
εllə alε deplwaje sεz- εlə ʃe nu.
ma fe nə pø plys vəniʁ
lə sɔlεj tʁo eklatɑ̃ lɥi a bʁyle sεz- εlə
lə demɔ̃ la vulε kə puʁ lɥi
e il a ɡaɲe, εllə εt- ɑ̃tʁe ɑ̃ sɔmεj…
sə swaʁ dy si- ʒɥjε a diz- ɥi œʁ tʁɑ̃tə
sɔ̃ kœʁ sεt- aʁεte e ma ɑ̃tʁεne osi
dɑ̃ lɑ̃fe də la ʁealite pʁezɑ̃tə.
mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃. ma ʒɔli pətitə fe
sε twa ki matɑ̃z- oʒuʁdɥi
sə si- ʒɥjε tεz- εlə sə sɔ̃ ʁəfεʁme
syʁ ma dulœʁ syʁ ma-εnə syʁ mε kʁi
ʒε mal a ɑ̃ kʁəve dezɔʁmε
kaʁ ma fe nə ʁəvjɛ̃dʁa plys ʒamε ! ! !
kɔpiʁajt ani… ninεtə sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə