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Poeme : À Tous Les Oiseaux Migrateurs



A Propos

Dédié à ceux qui ont du mal à trouver une voix dans l’immigration.
Tout sera bien.

À Tous Les Oiseaux Migrateurs

Ouvrez votre bec blessé, oiseau en cage !
Élevez-le haut, élevez-le loin, ne le fermez pas !
Portez votre tête haute et près, ciel silencieux !
Cherche, âme ineffable, ton cri vigoreux !
Croyez en moi, priez pour moi, mer amorphe.
Protégez-moi du chagrin meurtrier, des larmes joyeuses !
Ouvrez grand vos ailes en ruine, la douceur d’hiver.
Sauvez, amour extravagant, un époque de détestables.
Quant au chant des oiseaux en cage, il n’y a pas de sentinelles,
Désuétude chaleur de demain éphémère, les aidez à comprendre.
Touche éthérée, les aidez à ressentir les sentiments des petits oiseaux.
Comme il n’y a pas vie meilleure que porter des chagrins.
Sur les ailes en ruine pour une raison.
Le plus petit oiseau continue de lever les yeux
Envers les avions et les images artificielles, indifféremment passant.
Espoir éternel, laisse le petit oiseau réaliser qu’il est l’oiseau chanteur
Profondément blanc le plus clair avec des plumes bleuâtres des océans les plus profonds.
Courtois est son âme pour devenir le seul qu’il était destiné à être.
Oh, tristesse ! Quel beau visage tu peux être !
Les avions continuent de passer et de regarder vers le bas,
Et un petit oiseau, regardant chaque fois le ciel bleu
Croit en bleu sa vérité, bleu pour sa vérité, bleu pour la vérité !
Les chevaux bleus s’approchent.
Il est temps, commandant patient, d’ouvrer vos ailes !
Comme il n’y a pas de barrière aux rêves, seul existe horizon
L’espoir que le soleil se lèvera à nouveau.
Joy

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Poème en Phonétique

uvʁe vɔtʁə bεk blese, wazo ɑ̃ kaʒə !
eləve lə-o, eləve lə lwɛ̃, nə lə fεʁme pa !
pɔʁte vɔtʁə tεtə-otə e pʁε, sjεl silɑ̃sjø !
ʃεʁʃə, amə inefablə, tɔ̃ kʁi viɡɔʁø !
kʁwajez- ɑ̃ mwa, pʁje puʁ mwa, mεʁ amɔʁfə.
pʁɔteʒe mwa dy ʃaɡʁɛ̃ məʁtʁje, dε laʁmə- ʒwajøzə !
uvʁe ɡʁɑ̃ voz- εləz- ɑ̃ ʁɥinə, la dusœʁ divεʁ.
sove, amuʁ εkstʁavaɡɑ̃, œ̃n- epɔkə də detεstablə.
kɑ̃ o ʃɑ̃ dεz- wazoz- ɑ̃ kaʒə, il ni a pa də sɑ̃tinεllə,
dezyetydə ʃalœʁ də dəmɛ̃ efemεʁə, lεz- εdez- a kɔ̃pʁɑ̃dʁə.
tuʃə eteʁe, lεz- εdez- a ʁəsɑ̃tiʁ lε sɑ̃timɑ̃ dε pətiz- wazo.
kɔmə il ni a pa vi mεjəʁə kə pɔʁte dε ʃaɡʁɛ̃.
syʁ lεz- εləz- ɑ̃ ʁɥinə puʁ ynə ʁεzɔ̃.
lə plys pəti wazo kɔ̃tinɥ də ləve lεz- iø
ɑ̃vεʁ lεz- avjɔ̃z- e lεz- imaʒəz- aʁtifisjεllə, ɛ̃difeʁamɑ̃ pasɑ̃.
εspwaʁ etεʁnεl, lεsə lə pəti wazo ʁealize kil ε lwazo ʃɑ̃tœʁ
pʁɔfɔ̃demɑ̃ blɑ̃ lə plys klεʁ avεk dε plymə bløatʁə- dεz- ɔseɑ̃ lε plys pʁɔfɔ̃.
kuʁtwaz- ε sɔ̃n- amə puʁ dəvəniʁ lə səl kil etε dεstine a εtʁə.
ɔ, tʁistεsə ! kεl bo vizaʒə ty pøz- εtʁə !
lεz- avjɔ̃ kɔ̃tinɥe də pase e də ʁəɡaʁde vεʁ lə ba,
e œ̃ pəti wazo, ʁəɡaʁdɑ̃ ʃakə fwa lə sjεl blø
kʁwa ɑ̃ blø sa veʁite, blø puʁ sa veʁite, blø puʁ la veʁite !
lε ʃəvo bløs sapʁoʃe.
il ε tɑ̃, kɔmɑ̃dɑ̃ pasjɑ̃, duvʁe voz- εlə !
kɔmə il ni a pa də baʁjεʁə o ʁεvə, səl εɡzistə ɔʁizɔ̃
lεspwaʁ kə lə sɔlεj sə lεvəʁa a nuvo.