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Poeme : À Nos Fiers Combattants



À Nos Fiers Combattants

Ils étaient beaux, ils étaient grands,
Tous ces enfants de la misère.
Ils ont perdus leurs grands-parents,
Tous ces enfants d’après la guerre.

Ont conservé leur vieux fusil,
Nos vieux parents de la prière.
Ils ont gardé leurs grands sourcils,
Nos vieux parents de la poussière.

Chacun raconte son histoire,
Ces vieux parents, dans des croisières.
Ils pleurent tous dans leur mouchoir,
Ces vieux parents de la civière.

On nous fait croire très souvent,
Que ces enfants de cimetière
Ce cachèrent dans les couvents,
Pour bien protéger leurs arrières.

Pour ces braves qui on pleurés,
Que leurs enfants soient des plus fières.
Que l’on s’engage à demeurer,
Leurs seuls enfants de la lumière.
Orpailleur

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Poème en Phonétique

ilz- etε bo, ilz- etε ɡʁɑ̃,
tus sεz- ɑ̃fɑ̃ də la mizεʁə.
ilz- ɔ̃ pεʁdys lœʁ ɡʁɑ̃ paʁɑ̃,
tus sεz- ɑ̃fɑ̃ dapʁε la ɡeʁə.

ɔ̃ kɔ̃sεʁve lœʁ vjø fyzil,
no vjø paʁɑ̃ də la pʁjεʁə.
ilz- ɔ̃ ɡaʁde lœʁ ɡʁɑ̃ suʁsil,
no vjø paʁɑ̃ də la pusjεʁə.

ʃakœ̃ ʁakɔ̃tə sɔ̃n- istwaʁə,
sε vjø paʁɑ̃, dɑ̃ dε kʁwazjεʁə.
il pləʁe tus dɑ̃ lœʁ muʃwaʁ,
sε vjø paʁɑ̃ də la sivjεʁə.

ɔ̃ nu fε kʁwaʁə tʁε suvɑ̃,
kə sεz- ɑ̃fɑ̃ də simətjεʁə
sə kaʃεʁe dɑ̃ lε kuvɑ̃,
puʁ bjɛ̃ pʁɔteʒe lœʁz- aʁjεʁə.

puʁ sε bʁavə ki ɔ̃ pləʁe,
kə lœʁz- ɑ̃fɑ̃ swae dε plys fjεʁə.
kə lɔ̃ sɑ̃ɡaʒə a dəməʁe,
lœʁ səlz- ɑ̃fɑ̃ də la lymjεʁə.